SHRI SATHYA SAI BABA

« Venez, touchez, ressentez,
faites votre expérience ... et puis vous décidez. »
Les enseignements transmis par Swami Ajay se basent sur le message de Sathya Sai Baba. Il propage l'essence de son message mais surtout sa mise en pratique sincère dans la vie de tous les jours. Sur ce site internet, vous pourrez voyager à travers son histoire et découvrir comment le destin a basculé pour ce jeune mauricien touché par la Grâce de Dieu, comprendre la profondeur de sa mission actuelle mais aussi écouter ses satsangs, lire des ouvrages sur son travail, explorer la galerie photo et plus encore...
« J’aime Swami, non pas parce qu’il fait beaucoup de miracles, mais j’aime Swami plutôt parce qu’il m’a transformé.
Depuis mon enfance, j’ai toujours pensé : « Dieu, il est comment ? » parce que ma maman, elle-même priait beaucoup. Elle avait de grandes statues de Durga, Kali, Santoshi, Gowri, Narayan… mais j’ai toujours posé cette question ! Et en même temps, à 5 ou 6 ans je partais au temple de Shiva pour aider. Et puis après, je suis devenu prêtre pour travailler, pour avoir un peu d’argent. J’avais aussi mon travail professionnel de clerc d'avoué. On connait le Ramayana... On connait la Bhagawad Gita et le Srimad Bhagawatam... En tant que prêtre, en tant que Brahmane, on essaye de propager cet enseignement. Mais de mettre en pratique et de vivre ça, on ne l’a pas fait. Avec tout ce qui s’est passé, Dieu a tout préparé pour ce qu’on fait aujourd’hui. Mais je ne fais pas tout ça pour le nom ou la grandeur, ou pour l’argent. J’aime faire... Ce n’est pas facile de propager la spiritualité et ce n’est pas facile de faire le travail social. Mais avec Swami, la façon dont Swami nous a expliqué la spiritualité, c’est complètement différent parce qu’il y a beaucoup de choses, dedans. Il y a l’enseignement pour les jeunes, pour les personnes âgées… il y a la religion et la dévotion... et le plus important c’est de mettre en pratique. Il vous dit : « pour les problèmes, j’ai toutes les solutions. » et pour ça, on n’a pas besoin d’avoir de l’argent. On a besoin d’avoir la volonté et la croyance.
Vous allez voir, à chaque fois je parle beaucoup de la croyance. C’est parce que je vois, je ressens et je constate que l’humanité, les humains, ils prient beaucoup. Dans toutes les religions, il y a ça. Il y a ce besoin de croire, cette intuition en chacun. Mais on voit aussi que quand des problèmes commencent à se manifester, on commence à avoir peur à ce moment-là. Et là, on commence à perdre la foi et à parler n'importe comment… comme si Dieu n’existait pas ou que Dieu ne nous aimait pas. Ce n’est pas vrai : les problèmes aussi, c’est une partie de notre vie. Il faut accepter. Lorsqu'on accepte les problèmes, c’est le jour où notre vie devient vraiment facile. Et tous ces problèmes, ce n’est pas Dieu qui nous les donne... Ce sont les humains qui créent tout ça. Quand on fait les bhajans, quand vous venez dans un centre spirituel et quand vous faites des prières à la maison, même quand vous donnez des dons… ça ne veut pas dire que vous êtes invincibles et que vous n’allez pas avoir de problèmes. Ce n’est pas vrai : beaucoup de fois c’est le contraire ! Mais les problèmes, c’est quoi ? – les problèmes servent à nettoyer nos karmas.
Si on parle vraiment de spiritualité profonde, il faut qu’on soit prêts. C'est tellement profond, c'est un voyage. Là, vous êtes tous venus seulement pour quelques heures, pour assister à cette conférence… mais si on parle vraiment du karma, il n’y a pas de temps pour sortir dehors ou pour faire des pauses. Parce qu’il y a tellement de petits détails, dedans, ça prend du temps à expliquer tout ça. Et c’est important de savoir. Quand les problèmes se manifestent, en vérité ce n’est pas Dieu qui nous donne ces problèmes. Non : ce sont les problèmes de notre vie passée qui se manifestent dans notre vie présente. Et il ne faut jamais avoir peur. Ce problème reste dans notre vie pendant cinq ou six jours… et puis ça se termine. Et vous allez voir : vous ne savez pas exactement comment régler ces problèmes. Mais il y a toujours quelqu’un qui vient vous aider, après quatre ou cinq jours… il y a quelqu’un qui vient vous aider. Qui est vraiment cette personne ? ... c’est Dieu. Dieu ne va pas venir vous voir dans cette forme comme sur la photo… il va venir vous voir dans la forme d’un humain, déguisé.
Pour établir une connexion permanente avec Dieu dans nos vies, il y a quelques concepts simples à mettre en pratique tous les jours :
La première chose, c’est de comprendre et d’établir en soi-même le silence. C’est dans le silence que l’on peut entendre la voix de Dieu : on parle quand il faut parler et on garde ce silence à l’intérieur pour établir la Paix en soi-même.
Deuxièmement, la pensée positive : être toujours dans cette énergie positive. Ne jamais douter de soi. Toujours garder votre croyance... Une fois que vous entrez dedans et que vous comprenez la spiritualité, c’est juste comme Swami a dit en anglais : Do good, Be good, See good - faites le bien, soyez bons et sincères, et ne posez vos yeux que sur le bien. Il suffit de se contrôler soi-même et se surveiller soi-même, parce que beaucoup de fois on veut faire quelque chose de bien mais notre mental nous fait faire quelque chose de mal et nous fait chuter contre notre gré. Il ne faut pas laisser l’égo ou le mental dominer : ils ne sont que des outils pour l’âme (Atma) qui vit dans le corps physique. Dès le moment où on répète à chaque fois ce mantra de "Do good, be good, see good" plusieurs fois, celui qui est à l’intérieur comprend... même si vous ne comprenez pas l’anglais. L’Atma sait ! parce qu’elle ressent l’énergie. Si on reste toujours dedans, dans la pratique de ne pas blesser quelqu’un, d’être positif et en silence, on est avec Dieu.
C’est le silence qui va nous transformer. Il nous apporte plus de compassion à l’intérieur. Il y a l’appareil qui commence à travailler. Et puis Swami explique aussi que pour rester dans cette source, il faut pratiquer « help ever, hurt never » - « aidez toujours, ne blessez jamais. » N’apportez pas le mal à quelqu’un et ne jugez pas quelqu’un. Pour rester toujours engagé dans cette source, il y a autre chose : Toujours aider les autres. Aider les autres, c’est comme si vous aidiez Dieu. C’est toujours cette chose qui se manifeste en soi-même. Et quand vous vous adressez à quelqu’un, considérez que c’est Dieu en face de vous parce qu’il existe le même souffle de vie en chacun de nous, l’humanité est une grande famille, chaque humain est un frère ou une sœur. Mettez-vous à la place des autres te n’apportez jamais du mal à quelqu’un.
Et puis, il nous répète encore : « en faisant tout ça, jamais il ne faut avoir peur parce que je suis toujours là pour vous… Why fear when I am here ? Pourquoi avoir peur quand je suis là ? » - Voilà encore une chose qui nous aide pour rester toujours branché avec la Source, avec le Divin. Ce sont des petites choses qu’il faut mettre en pratique dans la vie. Petites phrases, grands résultats. Ne pensez pas que Dieu veut voir du compliqué. Plus vous lirez de livres et plus vous aurez de travail pour mettre en pratique... Et aussi, Dieu va venir nous tester pour voir si nous nous mettons en colère. Mais là, il faut grader notre calme. C’est juste le silence qui peut nous aider.
Et quand on est en silence, ça contrôle aussi notre mental.
Le désir… alors ce qui peut aussi nous faire brancher envers la Source, notre seigneur, c’est de contrôler nos désirs. On ne peut pas éliminer le désir, il est nécessaire pour vivre. Sinon, on n’aurait pas la volonté d’entretenir ce corps en le nourrissant par exemple. Donc les désirs aussi, sont une beauté pour réaliser quelque chose de bien, quelque chose de grand, et pour réaliser nos Karmas ! mais il faut le contrôler et savoir où le placer. Beaucoup de désirs peuvent nous apporter du mal. Beaucoup de désirs peuvent apporter du mal aux autres. Il faut toujours contrôler ses désirs. C’est très important, Swami nous l’explique encore. Et l’autre chose que Swami nous dit, c’est qu’il ne faut pas juger quelqu’un. Nous tous, on est égaux ! Nous tous, on est venus faire quelque chose ici, et nous tous on est ses enfants ! Il n’y a pas de différences. Il n’y a pas de races, ce qu’il nous a donné est égal, sans préférences, et chacun est venu d’après son karma. Chacun est venu pour accomplir son devoir et nous tous, nous sommes venus pour apprendre ici, sur cette Terre. Nous sommes des élèves d’une grande école. Alors, pourquoi juger quelqu’un ? il faut respecter les autres.
C’est pour ça que Swami nous a dit : nous ne sommes pas à ce niveau pour juger, nous n’avons pas cette capacité à comprendre vraiment ce que chacun est venu faire, et on ne connaît ni notre passé ni celui des autres. Alors, au lieu de voir les fautes chez les autres, on regarde le positif et on essaye d’éliminer nos propres fautes. On se rappelle aussi qu’on ne connait pas la vie des autres, alors on ne juge jamais surtout si on ne sait rien.
Nous, nous jugeons : comment nous allons savoir quand on ne connaît pas son passé ? Oui, il y a le passé qui est associé avec le présent. Nous tous, on est venus rembourser notre dette. Nous n’allons pas savoir comment ça va s’activer, dans notre vie. Alors, avec simplicité Swami nous explique : « il ne faut pas juger quelqu’un. Nous tous, on est amis, on est frères et sœurs. Pourquoi juger nos frères et sœurs ? » Il ne faut pas juger, il faut prier.
Quand vous voyez que quelqu’un est en train de faire quelque chose de mal, ça veut dire qu’il y a le passé qui est venu avec lui. Pour l’aider, c’est mieux de prier pour lui : « O seigneur, aidez cette personne, calmez cette personne, protégez cette personne… »
Et c’est une façon de garder le lien avec le seigneur. »
- Extraits de satsangs, 2019 et 2020
SWAMI AJAY & L'ENSEIGNEMENT DE SAI
LIENS EN ANGLAIS
LIENS EN FRANÇAIS
DARSHANS

Sri Sathya Sai Baba commence son rôle d’enseignant universel dès son plus jeune âge, à l’école primaire. Il utilise des moyens ludiques comme la musique folklorique, les chants, le théâtre et la danse pour faire passer des messages profonds à son entourage. Il se fait remarquer par ses explications sur les textes sacrés, montre à ses amis et même aux aînés comment effectuer correctement les rituels dévotionnels... Mais surtout, il donne à tous un exemple irréprochable et divin des vertus à mettre en pratique quotidiennement pour vivre une vie utile, morale et pleine de sens. Sa famille, ses aînés, ses camarades de classe et ses professeurs sont stupéfaits par son extraordinaire simplicité, sa bonté et la clarté de son message...
Pendant plus de sept décennies, Shri Sathya Sai Baba communique ce message d’amour donné à travers des discours et des programmes culturels quotidiens, pour un public diversifié, composé de fidèles de différentes confessions, croyances et religions. Il s’adresse aux peuples de tous pays, cultures et traditions... Son enseignement redonne leurs sens aux concepts anciens des textes sacrés, en utilisant des exemples actuels et des métaphores visuelles. Cette approche touchera des milliers d’âmes au fil des années, répondant à la recherche de sens et au besoin de croyance dans la société moderne. Il souligne qu'il est venu pour reconstruire le chemin vers la spiritualité – chemin qui existe depuis la nuit des temps mais qui est actuellement en déclin – et non pour fonder une nouvelle religion ou un nouveau culte.
Une série vidéo retrace sa vie : "From Sathya to Sai", par Radio Sai, sur YouTube (en anglais).
DATES CLÉS :
Sri Sathya Sai Baba s’incarne le 23 novembre 1926 dans le sud de l’Inde. Il déclare sa mission en tant qu’Avatar le 20 octobre 1940, alors qu'il est âgé de seulement 14 ans… et précise officiellement les raisons de son incarnation en 1947. Il prend son Mahasamadhi (départ conscient du corps physique) le 24 avril 2011, jour du dimanche de Pâques, symbole de la résurrection de Jésus Christ. Son enseignement, basé sur 5 valeurs pilier, explique la Vérité même de l’existence et encourage l’humanité à pratiquer l’amour désintéressé avec tolérance.
QUELQUES MOTS SUR SON MESSAGE :
Baba passe sa vie à donner bénédictions, discours, et s’engage dans le service humanitaire. Il commence par établir des hôpitaux et des écoles, établissements entièrement gratuits pour tous, sans distinction de caste, de race ou de religion. Il construit plus tard un réseau d'eau potable et un réseau d’aide aux villages les plus isolés en Inde. Ce labeur est rendu possible par des milliers d’étudiants et de volontaires dévoués qui agissent sans rien attendre en retour, avec la seule perspective de rendre le monde meilleur et de donner. Inspirés par son message, des millions de fidèles du monde entier suivent désormais son enseignement... Shri Sathya Sai Baba montre en permanence une grande disponibilité pour les fidèles qui viennent le voir et une générosité débordante ; accueillant, conseillant, consolant, guérissant, transformant les cœurs jour après jour... par sa présence physique comme spirituelle, dans le désintéressement le plus total.
Malgré les critiques, la diffamation et les accusations calomnieuses, il montre une détermination sans failles et pave le chemin pour les générations futures, ses étudiants et disciples, qui amplifient chaque jour la portée de son travail et l'importance de son message pour le monde.
Rapidement, les groupes SAI qui se créent suivent son exemple en Europe, en Afrique, en Australie, en Amérique du Sud, aux États-Unis… ils établissent des camps médicaux, fondent des écoles, organisent des distributions pour les sans-abris – adaptant le service (seva) aux besoins et aux cultures de chaque pays. Les groupes se réunissent également pour des cercles d’étude, des temps de parole, de prière, et pour chanter ces magnifiques chants dévotionnels que l’on appelle « Sai Bhajans ». Les plus musiciens d’entre eux composent des chants dans toutes les langues, avec différents instruments de musique et à la gloire de diverses formes de Dieu : en hindi, tamil, anglais, français, japonais, zulu… sur Jésus, Allah, Buddha, Mahavir… Les Ashrams présentent divers programmes culturels pendant les fêtes célébrées sur place (fêtes honorant toutes les religions avec au centre l’hindouisme, religion la plus répandue et pratiquée en Inde). Une telle inclusivité confirme la pureté du message de Shri Sathya Sai Baba :
« Il n’y a qu’un seul Dieu : appelez-le de tout votre cœur par n’importe quel Nom, et il répondra. »
SRI SATHYA SAI BABA
Discours en français - pdf
Baba explique sa mission en détail dans une lettre écrite à son frère en 1947.
« J’ai une tâche bien précise, celle de protéger l’humanité tout entière et de garantir à tous une vie pleine de félicité.
L'ashram principal de Baba, appelé « Prashanti Nilayam », « demeure de Paix Suprême », se trouve dans le sud de l'Inde (Andhra Pradesh) dans le village de Puttaparthi. Le second ashram principal, appelé « Brindavan », se trouve à Whitefield, Bengalore. Le troisième, « Sai Shruti », se trouve à Koidaikanal. Cliquer ici pour en savoir plus.
On trouve ensuite : « Sathyam » à Dharmakshetra, « Shivam » à Hyderabad et « Sundaram » à Chennai.
Des milliers de groupes 'Sai' existent dans plus de 130 pays du monde, qu’ils fassent officiellement partie de l’organisation Sri Sathya Sai ou non.
DOCUMENTATION MINUTIEUSE DE SON TRAVAIL :
« Sathya Sai Speaks » comprend les registres officiels de milliers de discours publics prononcés par Bhagawan Baba entre 1953 et 2009, contenus dans 42 volumes. Les discours publics furent donnés dans diverses villes. Lorsque cela est possible, un enregistrement audio ou vidéo est inclus.
« Vahinis » : collection de dissertations écrits par Baba et publiés dans le magazine mensuel de l’Ashram, le « Sanathana Sarathi » - ce qui signifie : conducteur de char éternel (en référence à Krishna pendant la guerre du Mahabharata).
« Summer Showers » : collections de discours divins donnés par Baba pendant les cours d’été sur la culture et la spiritualité à Brindavan, dans Son second Ashram principal. Il donnait aux étudiants et aux jeunes aspirants l’opportunité de passer un mois sur place, donnant chaque jour un discours.
« Lettres » : collection de correspondances entre Bhagawan Baba et ses étudiants, ses fidèles…
A travers les discours et les écrits, Bhagawan Baba – l’incarnation de l’Amour et de la Vérité –
montre le chemin pour atteindre l’ultime et suprême but de la vie humaine : réaliser le divin en soi et qui imprègne toute la création.
Sources : https://saispeaks.sathyasai.org/ et https://www.sathyasai.org/
Swami Ajay : « Pour moi-même, pour avoir cette Grâce, ça m’a coûté beaucoup. Beaucoup de temps… j’ai pleuré beaucoup pour avoir cette Grâce. Dieu vient nous encourager et nous rappeler : « vous avez un travail. Si vraiment vous m’aimez, si vous aimez revenir avec moi, travaillez pour tout compléter. Parce que tant que vous ne complétez pas votre travail du passé, comment vous pouvez venir dans le futur ? » Donc c’est dur, on ne connait pas grand-chose et on ne trouve pas quelqu’un qui peut vraiment nous expliquer ce qu’on doit faire. J’ai constaté qu’il y a beaucoup de dévots de Swami, mais la réponse à la question que je voulais chercher, personne n’a pu me la donner ; la réponse du cœur. Les gens sont plus attachés au niveau du corps de Swami. Mais j’aime voir à l’intérieur de Swami et je n’ai pas eu quelqu’un pour m’expliquer cela.
Je voulais savoir ce qu’il y a au-delà du corps de Swami. Au-delà de ses miracles. Je voulais savoir ce qu’il y a au-delà de son Ashram. Je veux voyager à l’intérieur de son cœur. J’ai toujours voulu voyager dans son mental. Comment est-ce qu’il pense ? … Le secret de Lui-même.
Comment il fonctionne ? Comment il marche ? … Est-ce qu’il marche vraiment sur la Terre ? Ou est-ce qu’on voit une autre forme ? … Où est l’origine de cette forme alors ? - Donc quand Swami a laissé son corps, ça m’a obligé à partir dans un autre monde pour voir vraiment. Parce que c’était impossible pour moi de vivre sans sa forme physique. J’étais très attaché avec sa Forme. Et même si Swami dans les discours, il dit qu’il faut être détaché, il faut que vous soyez au-delà de lui-même, je n’ai pas donné vraiment d’importance à ça. C’était tellement joli cette forme, cette forme que j’ai reconnue très tard… il avait 60 ans quand je l’ai connu, Swami. Et pour rattraper ce temps, ce n’était pas facile pour moi d’apprendre à connaître cette forme. Et puis, beaucoup de difficultés : l’entourage, les personnes… ils sont très limités au niveau de Swami. Mais je voulais savoir plus que ça. Et Swami m’a aidé : plusieurs fois j’étais parti à Puttaparthi et il m’a aidé énormément. Mais ce n’était pas facile tout de même. Donc on est sur le chemin pour devenir un avec Dieu, et ça demande beaucoup de discipline en soi-même. Si on veut devenir Un avec Brahman - Dieu le Créateur - et qu’on veut évoluer, alors ça demande beaucoup. On ne peut pas faire ce qu’on veut : parler c’est facile mais de mettre ne pratique ce n’est vraiment pas facile, parce qu’on est humains. Toutefois, la récompense c’est qu’après, à chaque fois que Dieu vient sur la Terre il nous envoie avec lui parce qu’on a tout terminé.
Et l’Inde en tant que pays, c’est beaucoup de dévotion. On ne peut pas dire que c’est pauvre, on ne peut pas dire que c’est riche. L’Inde, c’est une bibliothèque… il y a tout. Il faut juste savoir voir, expérimenter, ressentir, vivre. La croyance, c’est au-delà... La limite c’est le ciel, pour la dévotion. Et il y a tout au niveau de la musique, de grands chanteurs et chanteuses… il y a des maîtres et des maîtres, beaucoup de maîtres. Ils font leur travail. Des Avatars viennent, ils accomplissent leurs missions et ils partent.
L’Inde, c’est l’aéroport du Seigneur ! Dieu peut atterrir à n’importe quel moment. Il peut y faire son travail, faire ses Leelas et il part.
Et Swami nous dit : « si vous voulez propager mon message, faites l’effort de devenir l’exemple de mes paroles. » Il faut que les gens ressentent que vous êtes la parole que vous prononcez : vous êtes cet enseignement. C’est un peu de cette manière qu’on évolue. Et il n’y a pas de castes, ce sont les gens qui ont fait ça parce qu'ils ont mal interprété les textes sacrés. Les organisations officielles, c'est très bien... mais ils n’ont pas compris l’enseignement de Swami. Ils ont plutôt essayé d’en faire une autre forme de religion. Ça a tout cassé : on n’est pas là pour ça ! … On est là pour refaire vivre les religions.
Swami a propagé l'idée de : « faire revivre les religions dans leur sens profond : qu’un chrétien devienne un bon chrétien ou un meilleur chrétien. » on n’est pas venus pour transformer leur croyance, les changer ou les convertir à autre chose. Alors, si vous êtes un chrétien votre devoir est de devenir un meilleur chrétien. On vous encourage ! Vous êtes habitué avec la Vierge Marie ? - Mon devoir est de venir vous encourager vers ça. C'es pour ça qu'on a initié les bains sacrés sur la Sainte Vierge. On ne peut pas négliger notre maman… il faut donner de l’importance à ça. On ne peut pas dire que l’autre maman est meilleure : non. Tout est bien. Et il ne faut jamais détruire l’un pour construire l’autre. Jamais.
Il ne faut jamais rabaisser l'un pour valoriser l'autre. Et pourtant, c’est ce qui s’est passé dans de nombreux pays... et ça a créé beaucoup de malentendus. Avant de faire le travail de Swami il faut avoir la base, premièrement. On ne peut pas faire atterrir un avion en détruisant l’autre compagnie ! C’est pour ça qu’on entend toujours parler de partenariats : la compagnie Air France est associée avec Air Mauritius. Air France ne va jamais dire : « vous, Air Mauritius, sortez et moi je prends la place. » sinon ça détruit tout. Il y a toujours des accords, on est associés. Alors c'est important que les organisations officielles s'associent avec les religions, qu’elles cohabitent, qu’elles cherchent à établir la paix entre leurs communautés. Mais certains dévots de Swami n'ont pas compris l'essence de son message et ils ont tout cassé. Maintenant, ça prend beaucoup de temps pour tout reconstruire. Re-faire venir les gens… reconstruire… donner l’amour aux gens… leur faire comprendre l’enseignement parce que les gens ont peur, aujourd’hui. Ce n’est pas une faute volontaire, on sait qu’ils aiment Swami... mais ils n’ont pas su expliquer. Le discernement, c’est très important ! Alors, il faut enseigner.
Notre but ce n’est pas de convertir. Si vous êtes un chrétien, devenez un meilleur chrétien. Si vous êtes musulman, devenez un meilleur musulman. Si vous êtes hindou, devenez un meilleur hindou. Et ça continue toujours avec les autres croyances : tout est bien. On était partis faire le Yagya à Radhadesh en Belgique dès 2010 (château de la communauté des ISKCON : le mouvement de Krishna Consciousness appelé parfois « Hare Krishna », fondé par Srila Prabhupada) et eux aussi, ils ont eu peur : « c’est le groupe de Sai Baba qui vient, comment ils vont agir ? » Mais puisqu’on a eu ce discernement, on ne leur a pas fait ressentir que nous sommes deux. On a tout fait pour qu’ils ressentent que nous sommes Un. On est venus dans ce lieu, on n’a pas eu cette hésitation pour chanter et danser le Hare Krishna.
Ça, c’est Swami !! mais chanter Krishna seulement, ce n’est pas suffisant. Il faut vivre Krishna. Chanter la gloire de Swami et vivre la gloire de Swami : c’est ça le plus important. Ce n’est pas parce que « Swami nous a dit » de chanter tous les noms du Seigneur pendant les Sai Bhajans qu’on le fait. Ça sert à quoi de chanter tous ces noms si après vous n’acceptez pas les autres groupes et les autres croyances ? On chante pour et avoir plus de tolérance et comprendre que toutes les formes sont Un. Que l’autre ne nous accepte pas, ça ce n’est pas important. Mais nous, on accepte tout le monde. Ça c’est le plus important ! Parce que notre éducation à nous, c’est plus d’élargir et d’unir. Oui, le « Krishna Consciousness - ISKCON » ne va peut-être pas nous reconnaître ni accepter Baba. Mais il n’y a pas de problèmes : ils sont bien où ils sont. Mais regardez, ils sont branchés envers Krishna. On pourrait dire « les anciens commandements » ! Tout comme les juifs ne reconnaissent pas Jésus. Mais Krishna, il revient comme Swami. Et ce n’est pas tout le monde qui accepte que Swami soit un Avataar. Mais nous, oui : on a accepté Swami comme un Avataar, un Avataar de maintenant. Alors, il nous a donné cet enseignement. Il dit : « Maintenant, je veux que vous ne pensiez pas seulement à moi en tant que cette forme de Sai, mais je suis venu pour vous faire réaliser ce que j’ai fait dans le passé. Parce que vous avez oublié… vous étiez avec moi mais il y a certains devoirs que vous n’avez pas complété. Je suis venu pour vous faire rappeler qu’il faut les compléter. Je vais vous aider ! Je vais devenir votre professeur. Là où vous avez des difficultés, je vais vous expliquer comment faire ce calcul, ce devoir, comment appliquer cette formule. Mais est-ce que vous êtes vraiment sérieux ? … »
Alors, il est venu nous enseigner. Lui-même a tout mis en pratique et il nous a donné. Il nous enseigne : nous commençons déjà les Bhajans avec le Omkaar. Il nous a donné cette chance de respecter Omkaar, Ganesha, Guru, Maa, Shiva, Rama, Krishna, Hanumana, Subramanyam, Sarva Dharma, et les Bhajans de Baba. On invite toutes ces formes jusque-là. C’est plus : élargir. On n’a pas la honte de chanter en français, en anglais. Même si à Maurice on ne connait pas beaucoup de chants, on fait l’effort de chanter en français, en anglais et en créole mauricien. C’est pour que les mauriciens soient plus habitués ! Qu’est-ce qui est important ? – c’est la joie. C’est de cette manière qu’on peut rendre heureux les gens.
Là, on fait le Yagya et ça nous a coûté beaucoup de temps pour arriver jusque-là. De pouvoir simplifier pour que les gens aient un accès. Quand j’étais à Puttaparthi et à Whitefield, dans tous mes voyages j’ai rencontré beaucoup de français. C’est seulement Swami qui va savoir pourquoi. Ce n’est pas facile pour moi de savoir tout ça. Je fais ce que je ressens. Je ne vais pas vous dire que je fais ce que Swami me dit de faire… ça comment je peux vous le dire ? je n’ai pas le droit de le dire parce que je ne sais pas si vraiment je suis prêt envers Swami ou pas. Mais j’aime Swami : ça c’est le plus important. Je ne peux pas rester sans Lui. Et si c’est le bien que nous faisons alors c’est le bien qui va arriver, c’est sûr. On a besoin de vous pour venir participer et on a besoin de plus de gens qui sont amoureux de notre travail. Il y a beaucoup de choses qu’il faut faire dans ce pays. Les gens ont besoin de nous. Les gens nous attendent. Il faut qu’on se transforme et qu’on remplisse notre cœur avec beaucoup d’amour. Beaucoup d’encouragements, l’accueil, le sourire. Beaucoup d’humilité, beaucoup de compassion… Il faut que vous vous remplissiez vous-même avec beaucoup d’amour, chers frères et sœurs. Que, quand vous embrassez quelqu’un, la personne se sente légère. C’est très, très important… c’est ça notre travail. Ça suffit maintenant de juger et d’avoir la haine. De dire : « j’aime pas, j’aime pas ». Là, il faut toujours aimer, aimer, aimer.
Et je mets en pratique moi-même, dans ma famille. Je fais l’effort d’aimer ma grande famille, à part la petite famille. Mais ce n’est pas toute la famille qui comprend ce que je veux partager. Beaucoup de gens pensent que l’amour, c’est donner et prendre… ce n’est pas ça.
L’amour, c’est à l’intérieur… »
- extrait de satsang pendant le Yagya du sud, 2022