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M U L T I M É D I A 

Swami Ajay

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LES RITUELS

Les rituels de dévotion font partie intégrante de la vie quotidienne et de la mission de Swami Ajay. Chaque année, il célèbre les fêtes religieuses majeures à l’île Maurice et part en tournée dans plusieurs pays, pour y propager l’enseignement et la pratique de la dévotion… Pendant ces programmes culturels et religieux, des rituels traditionnels sont officiés et enseignés par Swami à tous les participants. Ces rituels consistent tous à offrir (« Archana ») divers articles à Dieu sous la forme d’une divinité particulière, qui représente un ou plusieurs des attributs divins, et que l’on reçoit comme un 'invité' bien-aimé, comme s'il venait physiquement chez nous.

Ainsi, les trois rituels principaux pratiqués sont :
💦​​​ L’Abishekam, ou bain sacré,
💦​La Puja, ou rituel d’accueil et d’offrandes,
💦​​ Le Yagya, ou rituel de purification par le feu.

Ces processus d’offrandes permettent de créer une relation avec Dieu, d’exprimer sa dévotion et de se purifier intérieurement. Ainsi, Dieu est adoré avec amour dans une forme concrète, compréhensible et proche de soi…

Bhagawan Shri Sathya Sai Baba : « Nos ancêtres se sont enquis de la nature de la Divinité à travers de nombreux chemins, mais ils n’ont pas réussi à reconnaître la réalité : par conséquent, ils ont commencé à adorer la Nature (« Prakriti »). Par la suite, les Indiens se mirent à l’adoration des idoles (« murthi Aradhana »). Chaque créature qui prend naissance dans cet univers a une forme (murti). Les idoles sont de nature inerte et ne possèdent pas les qualités de compassion, d'amour, de patience, etc. C'est pour cette raison que certaines personnes sont contre l'adoration des idoles. C'est de l'ignorance. N'adorez-vous pas les photos de vos parents et grands-parents ? Ces images ont-elles de la vie ? Non. Ils n'ont pas non plus les qualités de compassion, d'amour, de sacrifice, etc.

 

Alors, quel est l'intérêt de les adorer ? - C'est à travers ces images que l'on peut se rappeler les vertus et les idéaux qu'elles représentaient. Vous utilisez votre index pour pointer vers un objet spécifique, par exemple une fleur ou un gobelet. De même, les idoles sont comme des pointeurs vers la Divinité. Une fois que vous reconnaissez la Divinité, vous n’avez plus besoin des pointeurs. Ainsi, n'est-il pas insensé de s'opposer au culte des idoles ? 

Prenez par exemple un billet de 100 roupies. Il n'y a ni vie, ni vertus d'amour, ou de compassion dedans. Pourtant, les gens aiment l’argent et aimeraient posséder ces billets, de toutes leurs forces. L’argent est ‘précieux’ parce qu’il porte le sceau du gouvernement. C’est lui, qui lui donne sa valeur. De même, nous respectons le drapeau national pour ce qu'il représente, même s'il ne s'agit que d'un morceau de tissu qui est inerte, en soi. Si le culte des idoles est considéré comme insensé, il en va de même pour l'amour de l'argent et le respect du drapeau, qui sont également sans vie. Les croyances de l’homme sont basées sur ses goûts et ses aversions. »

 

-  discours divin du 12/03/2002

« Incarnations de l’amour !

​Bien que l’argile soit une matière première unique, les produits que l’on façonne grâce à elle sont variés en forme et en noms. Bien que l’or soit une seule et unique matière, on en fait des ornements variés et divers. Bien que le lait soit une seule et unique substance, il peut provenir de vaches ayant différentes robes. De même, bien que l’essence du Divin soit Une, Il se manifeste dans diverses formes avec différents noms. ​Les joies et les peines que l’humain ressent dans sa vie quotidienne, ses attachements et ses aversions, sa poursuite de plaisirs sensoriels… tout cela est dû aux caprices du mental. Tant que l’humain est sujet au sentiment de dualité, il ne peut pas se libérer des attachements et de la haine. Il ne peut y avoir d’échappatoire au dualisme tant que l’Homme ne reconnaît pas sa divinité inhérente. Aujourd’hui, peu de personnes reconnaissent cette unité dans la diversité. Pendant ce temps, de nombreux intellectuels sont engagés dans la promotion de la différence et de la division. Le monde, aujourd’hui, a besoin d’humains droits et vertueux pour promouvoir l’Unité. Le mental est la cause des différences ; c’est uniquement en le contrôlant que les différences pourront être éliminées. Comment l’Homme peut-il découvrir sa propre unité avec le Divin,  s’il ne cherche pas à connaître sa véritable nature ? … Neuf formes de dévotion furent indiquées à l’humain pour l’amener à réaliser sa propre divinité, en commençant avec l’écoute attentive (Sravanam) et culminant par l’abandon total de soi (Atma nivedanam). De ces neuf types de dévotion, le meilleur est le dernier.

Mais qu’est-ce que l’abandon ? Abandon à quoi, en qui ? … lorsque cette question est poussée pour en trouver la réponse, l’humain découvre alors que l’univers tout entier est composé des 5 éléments, qui sont une manifestation de Dieu. L’humain, lui aussi, est une manifestation de Dieu. 

 

Dieu n’est pas séparé de l’Homme… mais l’Homme est incapable de reconnaître cette vérité à cause de son identification à son corps, qui n’est pourtant qu’un instrument. Lorsque l’humain abandonnera l’idée qu’il est ce corps, il aura l’expérience du Soi. ​Le processus de dévotion, qui commence par l’adoration d’objets physiques, conduit finalement à la réalisation du Divin. Sans cette quête languissante et émotionnelle vers Dieu, la poursuite et la recherche active du Divin n’est pas possible. Pendant cette quête, vous pouvez adorer une photo de Dieu, mais n'adorez pas Dieu comme étant une photo !! Vous pouvez voir Dieu à l’intérieur d’une photo, mais la photo n’est pas Dieu. ​Aucun objet ne peut exister et prendre forme sans l’immanence du Divin dedans. Ainsi, tout objet doit être élevé au niveau du Divin.  Traitez tout objet comme une manifestation de Dieu ; mais ne réduisez jamais Dieu au niveau d’objet matériel. Il est présent en toutes choses, mais ne peut être contenu en aucune.

 

Lorsque la dévotion se développe, on recourt à la voie de l'action. Et puis, on commence à enquêter sur ce qui est transitoire et ce qui est permanent, sur ce qui est réel et ce qui est irréel. Le discernement est une faculté essentielle pour que l’aspirant spirituel puisse mener à bien cette enquête. Cependant, on en abuse au nom du rationalisme... Ce processus de recherche intérieure a pris des formes étranges. Aujourd’hui, trop de jeunes sont induits en erreur par le soi-disant rationalisme, pour tourner en dérision la spiritualité. Et peu de gens cherchent le véritable sens des choses. En interprétant mal et en créant de la confusion, beaucoup s'engagent dans une mauvaise voie. La vie humaine est précieuse, sublime et pleine de sens. Mais en s’engageant dans des poursuites purement mondaines, la grandeur de la naissance humaine est oubliée. Sans les valeurs, la vie humaine n’a aucun sens. Là où il y a de la pureté dans les pensées, les paroles et les actions, les valeurs humaines sont mises en pratique… et l’unité du cœur, de la tête et de la main est essentielle. Aujourd’hui, l’unité est absente parmi les gens. De ce fait, les humains deviennent inhumains. »                                     

 

- Shri Sathya Sai Baba, SSS Vol 27 – n°32

« La dévotion ne doit pas être artificielle. Toutes les religions sont différents chemins vers une seule destination, Dieu. Tous les dévots devraient comprendre cette vérité éternelle et vivre en accord avec les enseignements, dans leur vie quotidienne. Ils doivent mettre en pratique l’enseignement autant que possible et suivre la voie de la droiture. C’est Dieu qui donne toute chose, et tout ce que l’on reçoit est Sa grâce. Vous n’avez aucun droit de juger si ce que vous avez reçu est bon ou mauvais : appuyez-vous sur Dieu, quoi qu’il arrive, que ce soit plaisant ou douloureux. Dieu est omniprésent, Omnipotent et Omniscient. Il sait mieux que quiconque quoi donner, à qui, et quand. Dieu est plein d’amour pur, désintéressé.

Il est important de comprendre qu’il n’y a pas de meilleur ami que Dieu. Il est au-delà de l’acclamation ou la diffamation. Chaque personne a une conception différente de Dieu et de la sainteté, en accord avec son progrès spirituel et le niveau de purification de ses impulsions primaires. A quelle profondeur et à quelle rapidité vous avez réussi à vous attacher à Dieu, là se trouve le véritable test, le reste n’a pas d’importance.

Le vrai Soi est l’Âme et cette vérité ne peut être comprise que par la méditation constante et la répétition du nom de Dieu, en étant en sainte compagnie, en écoutant les discours des êtres réalisés et en suivant une certaine discipline. »

 

- Extraits de discours divins, livre Gems of Wisdom

L’ORIGINE DES RITUELS TRADITIONNELS

Les cérémonies traditionnelles, telles que la Pooja et l’Abishekam, tiennent leur forme actuelle de l’Inde ancestrale. À cette époque, les invités qui passent le pas de la porte sont considérés comme le Divin entrant dans la maison. Ils sont accueillis avec beaucoup de respect : l’hôte leur donne immédiatement une chaise pour s’assoir. Puis il leur lave les pieds car ils ont marché pour venir. L’hôte leur propose ensuite à boire et à manger, puis du ‘chandan’ pour rafraîchir leurs corps physique (pâte de santal parfumée qui est connue pour ses propriétés ayurvédiques). Ainsi, cet accueil est une façon d’honorer Dieu à travers les invités, selon le dicton :

« Matr Devo Bhava, Pitr Devo Bhava,

Acharya Devo Bhava, Athithi Devo Bhava »

« la mère doit être considérée comme une forme de Dieu,

le père, le professeur, les invités sont chacun une forme de Dieu. »

 

Selon cette tradition, deux rituels principaux d’adoration furent développés : la Pooja et l’Abishekam.  La Pooja reproduit l’accueil d’un invité grâce à 9, 12 ou 16 étapes d’offrandes. L'Abishekam, lui, se concentre sur la purification et consiste à offrir divers liquides et articles représentant un bain, sur un objet considéré comme sacré et précieux (statue de Divinité ou Lingam par exemple). Les ingrédients utilisés sont toujours naturels : du lait, du yaourt, du miel, du sucre... cependant, il ne s’agit pas d’une pratique réservée aux hindous : elle est universelle.

Avec le passage du temps, les rituels furent codifiés pour donner un cadre et des lignes directrices à l’adoration : celles-ci sont plus ou moins suivies par le fidèle selon les régions de l’Inde et selon la croyance personnelle. La Divinité est invoquée en récitant des mantras en sanskrit, langue ancestrale sacrée.

Une fois que l’énergie du Murthi (« incarnation, forme » – mot respectueux pour décrire une statue) est réveillée, de l’eau lui est offerte pour laver ses pieds et ses mains, avant de l’adorer. Ce « bain sacré » purifie en réalité celui qui le pratique ainsi que l’environnement et le lieu où il est réalisé. Il réveille la dévotion, apporte force intérieure, bien être et confiance en soi…

LE BAIN SACRÉ : ABISHEKAM

Swami Ajay : « Pourquoi les humains prennent-ils un bain ? C’est pour nettoyer le corps, qui ne sera de toute façon jamais propre car il est constitué à partir de la terre et des 5 éléments. De la même manière, l’Abishekam sert à laver notre cœur de toutes ses impuretés. On peut utiliser un nombre variable d’ingrédients (3, 9, 11, 12, 21 ou 108). Lors d’une Maha Abisheka, on sert 108 fois, ou même 1008 fois chaque ingrédient. Ces explications figurent dans les Védas. Un Abishek est une conversation entre l’Atma (le Soi individuel) et Paramatma (le Soi universel). En jetant le riz, au commencement du rituel, l’Atma demande à Dieu qui est ici sous la forme de Shiva, l’autorisation de faire cette Abisheka. Comme Shiva a gardé le poison qui devait détruire le monde dans Sa gorge, on fait l’Abisheka pour calmer le feu qu’il a en lui : le lait sert à refroidir Sa gorge. Puis, on le lave ; l’eau représente Son bain. Le safran est offert pour demander à Shiva de redevenir comme il était avant d’avoir avalé le poison, et d’enlever tous nos obstacles. L’eau de rose est Son parfum. On pratique tout ça pour demander à Dieu de nous aider à devenir comme Lui. Ne cherchez pas nécessairement à reproduire le rituel tel qu’il a été fait à Maurice ou dans un centre en France ; il est toujours préférable d’agir en fonction de ce que dit notre cœur.

 

Ce qui compte, c’est la dévotion… La profondeur de notre dévotion, jamais on ne va réussir à la mesurer. C’est très, très profond, la dévotion. La dévotion pour Dieu, c’est un engagement. La dévotion c’est une conversation avec lui. C’est l’envie de faire. La dévotion, c’est vraiment très, très grand. Un Abishek, c’est une forme de dévotion. Ce sont des moments qu’on cherche pour communiquer avec la forme. Parce qu’il est toujours là… Il nous attend à bras ouverts : quand ses enfants vont venir parler avec Lui ?

Pourquoi les rituels existent ? – c’est juste pour qu’on réussisse à prendre du temps pour être toujours avec cette forme.

 

Dieu, il est partout et son énergie se manifeste partout, mais on ne le voit pas. On peut ressentir qu’il est là : dans la nature et dans chaque coin de notre univers. Mais au moment où on a une forme devant nous, il y a l’énergie qui vient se manifester dans cette forme. Ça nous donne une certaine opportunité pour communiquer, pour parler et pour passer quelques moments avec lui. Il est là, dans cette forme. Et c’est notre dévotion qui se manifeste dans tous ces petits gestes qu’on fait. La dévotion se manifeste dans la forme de l’adoration. La dévotion se manifeste dans la forme d’un bain sacré. La dévotion se manifeste dans la forme d’offrandes… La dévotion se manifeste dans la forme de « prosterner aux pieds de notre seigneur ». C’est l’envie de faire. Dès le moment où on a vraiment la dévotion, ça peut changer et améliorer notre façon de vivre. Elle peut éliminer tous les obstacles qui existent dans notre vie.

La dévotion, en d’autres mots c’est l’amour pour quelqu’un. Quand on voit la relation entre Jésus et Marie-Madeleine, c’est la dévotion ! Quand on voit dans le Ramayana : la dévotion de Hanumana pour Rama, c’est la dévotion. C’est l’amour ! Quand on voit la dévotion de la maman Meera pour Krishna, c’est l’amour… quand on voit vraiment la dévotion de Sudama et Krishna, l’un pour l’autre, c’est l’amour. Quand on voit dans le Ramayana, la dévotion de la maman Shabari pour Rama, c’est l’amour.

La dévotion en sanskrit, on appelle ça « Bhakti ».

« Bha » en sanskrit, c’est « Bhagawan » - c’est Dieu.

« akti » c’est l’amour. C’est Prem, un amour pur et désintéressé.

Alors, « là où il y a l’amour, il y a toujours Dieu qui est présent. » Mais l’amour c’est très, très profond, encore une fois. La dévotion et l’amour, ça marche toujours ensemble. Ensuite, les types de dévotion (Navavidha Bhakti), il en existe 9. Lorsqu’on fait un rituel, c’est une façon de mettre en pratique les neuf types de dévotion. »  

                                    

 - Tournée Européenne 2015

EXPLICATIONS DE L’ABISHEKAM

Ainsi, l'Abishekam peut être décrit comme une pratique spirituelle, une Sadhana, qui aide le chercheur à se connecter avec l’essence Divine intérieure. Il existe une multitude de façons de pratiquer l’Abishekam, mais la partie la plus importante du rituel se trouve dans le sentiment d’Amour, de sincérité, de simplicité et de concentration. Il cultive et développe ces idéaux très sacrés dans le cœur de celui qui les pratique avec discipline.

Pour les Shivalingams consacrés par Swami Ajay, un livret guide pratique est disponible.

 

En voici l’introduction : Avant de commencer le rituel, il est bon de prendre une douche et de porter des vêtements propres, mais il n’y a pas d’obligation. Cependant, il faudra au moins se laver les mains avant de le toucher ou de commencer un Abishekam. Il est bien d’allumer une bougie également et de brûler un bâton d’encens. L’objet de dévotion est manipulé avec douceur, comme un bébé. Il existe trois types de bains sacrés :

🌸  Avec l’eau seulement : JALAM Abishekam

🌸 Avec 5 ingrédients : PANCHAMRITAM Abishekam 

🌸 Le Bain Sacré « complet » : MAHA ABISHEKAM.

 

Après avoir offert les ingrédients, on offre un bain d’eau sacrée : eau du Gange, eau de Lourdes… Ce type d’eau purifie nos karmas. Ensuite, on peut habiller la Divinité puis lui offrir du chandan, du kumkum, des fleurs, du parfum, de l’encens, des fruits, des sucreries cuisinées (Prasad) et de l’eau pour se désaltérer. Un fois que tout a été offert avec beaucoup d’amour et de dévotion, on offre l’Arati en allumant un camphre ou une boule de ghee dans une lampe, et on chante sa gloire pour montrer notre gratitude et pour remercier la divinité d’avoir accepté nos prières.

 

Afin de mieux saisir l’intensité de la dévotion qui peut exister entre une personne et l’objet de culte, nous pouvons nous référer à l’expérience personnelle de Swami Ajay, particulièrement lors de sa guérison en 1991.

LES ÉTAPES PRINCIPALES DE L’ABISHEKAM

1 – préparation du matériel et des liquides.

Il est conseillé d’utiliser des articles neufs et consacrés à l’utilisation rituelle. Par exemple, la vaisselle ainsi que les serviettes (blanches de préférence), pourront être achetées neuves une fois, puis utilisées pour les rituels de dévotion seulement et lavées séparément. Il en va de même pour les articles consommables tel que le lait, l’eau de rose, le sucre… cela permet de conserver une énergie pure, sattwique.

2 - Ablutions, purification du corps physique et de l’environnement.

Les participants purifient leurs mains en les lavant et peuvent appliquer un parfum spécial appelé « Antar », qui se présente sous forme de roll-on. Il est préparé avec des mantras et purifie à la fois le corps physique, le mental et l'âme. Des bagues spéciales peuvent aussi être portées pour remplacer les bagues en kusha, et on peut appliquer du Chandan sur le front et les deux mains (pâte de santal parfumée).

3 – Invocation et invitation : les participants commencent par chanter 3 fois le Omkaar, puis entonnent les « Stutis » et se concentrent. Dans ces rituels, le dévot adore la ou les formes de Dieu qu’il aime particulièrement, se rappelant intérieurement que Dieu est Un quelle que soit la représentation qui lui est associée. Il contemple sur ce que chaque forme représente et il choisit celle qui déclenche en lui un amour et une concentration profonde comme son Ishtadevta, son Dieu préféré. 

4 – offrande de riz qui sera délicatement lancé sur la forme,

puis offrande de fleurs entières pour demander la permission de toucher et pour remercier.

5 – Plusieurs mantras sont récités selon la forme que prend l’Abishekam. 

6 - début des offrandes, Archana : le vêtement est retiré, un mantra chanté en continu est entonné tout en versant les ingrédients puis l’eau sur la divinité, dans un ordre précis, selon l’Abishekam que l’on a choisi d’effectuer (Jalaam, Panchamrit, Mahabishekam...) Les participants qui offrent les ingrédients (une ou deux personnes) peuvent appliquer les liquides avec leurs mains sur l’objet de dévotion, pour créer un contact avec la divinité.

7 – la divinité est essuyée en tapotant très doucement, avec une serviette propre et consacrée. Les participants lui offrent ensuite le parfum, l’habit, le tikka de vibhuti ou chandan, l’encens, la lampe… lors de l’Abishekam sur un Shivalingam, s'il est mené par un prêtre, celui-ci récite des mantras. Sinon, un hymne appelé le « Lingashtakam » sera récité. Il contient la symbolique de toutes les offrandes traditionnelles.

8 – Un Namavali tel que les 108 noms est ensuite récité pour « Pushpanjali », l’offrande de pétales de fleurs. Tous les participants peuvent venir offrir une poignée de pétales à tour de rôle, en la faisant passer symboliquement de la kundalini au niveau du cœur jusqu’en haut de la tête puis en l’offrant délicatement à la divinité. Le mantra prononcé lors de l’offrande, après chaque nom, est « Pushpam Samarpayami ».

 

Cela signifie : « j’offre respectueusement ces fleurs au Seigneur, qui symbolisent les fleurs éternelles de mon cœur. Je vous prie d’accepter mon humble offrande, faite avec amour, et par cela je m’offre tout entier / entière à vous. »

9 – Chants de la gloire de Dieu sous forme de Bhajans. (selon les occasions)

10 – Arati : offrande de la flamme sacrée pour clôturer.

Les offrandes comme les gâteaux ou le liquidede l'Abishekam peuvent être distribuées pour être consommés en tant que Prashad (nourriture bénie et consacrée). Si le Panchamrit est offert pendant la cérémonie, il est très important pour toutes les personnes de le recevoir à la fin de la prière sans quoi elle restera toujours incomplète. La quantité consommée ne devrait jamais être plus qu'une cuillère à café.

 

L’eau versée sur la Murthi ou le Shivalingam s’imprègne de son énergie sacrée grâce à la mémoire de l’eau. Elle peut être récupérée et bue, offerte à des proches qui sont malades ou offerte à la Nature (eau, lac, mer, arbres, jardin.) Tous ces éléments contiennent l'énergie de la prière et ont une grande puissance, un grand pouvoir. Tout dépend de notre foi et de la valeur que nous donnons à ces rituels.