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Swami Ajay

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  • Accueil | Multimédia et Spiritualité | Swami Ajay

    Multimédia ACCÈS RAPIDE S A T S A N G S par Swami Ajay CONFÉRENCES SPIRITUELLES S A T H Y A S A I B A B A " Ma vie est mon message " EN SAVOIR PLUS S W A M I A J A Y à l'île Maurice et dans le monde SA MISSION ET SON TRAVAIL La musique du groupe est disponible gratuitement sur BandCamp. du 27 au 30 avril 2023 YAGNA AU PORTUGAL Premier Yagna de l'année 2023 pour la paix dans le monde et le bien-être de l'humanité. Il sera conduit par Swami Ajay et organisé par l'équipe de Prema Portugal. Karuna, Monchique PLUS D'INFORMATIONS du 3 au 6 mai 2023 RUDRA YAGNA EN FRANCE Après le Yagna du Portugal, Swami Ajay se rend en France pour un second Yagna de 4 jours avec l'équipe de l'association S.A.I qui organise. Centre des lumières - Ain (01) PLUS D'INFORMATIONS ÉVÈNEMENTS À VENIR

  • Galerie photos 2022 | Multimédia et Enseignement | Swami Ajay

    PHOTOS DE L'ANNÉE 2022 < 2021 2023 > SHIVA SAHASTRANAM MAHAYAGNAM 9 jours - novembre VIDÉOS EN DIRECT MAHASHIVARATRI février - mars ENTRETIENS ET OFFRANDES - FRANCE du 7 au 14 mars YAGYA EN CREUSE - CENTRE DE LA FRANCE du 25 au 30 avril RAMA NAVAMI ET HANUMAN JYANTI mois d'avril VIDÉOS EN DIRECT GURU PAD POOJA - GURU POORNIMA 9 juillet VIDÉOS EN DIRECT BLOOD DONATION - DON DU SANG mois de juin VIDÉOS EN DIRECT YAGYA EN BELGIQUE du 16 au 18 juillet TOURNÉE EUROPÉENNE du 13 au 31 juillet KRISHNA JANMASHTAMI le jeudi 18 août VIDÉOS EN DIRECT GANESH CHATURTHI du 28 août au 1er septembre VIDÉOS EN DIRECT RUDRA YAGYA EN FRANCE - CREUSE du 7 au 11 septembre GOVINDA PUJA - PARIS le 17 septembre NAVARATRI - ÎLE MAURICE du 26 septembre au 4 octobre VIDÉOS EN DIRECT LAKSHMI DEEP PUJA & SAI JYANTI - MAURICE 15 octobre & 23 novembre VIDÉOS EN DIRECT SHIVA SAHASTRANAM MAHAYAGNAM signifie "un Maha Yagna célébré en l'honneur des 1008 noms de Shiva" et a pour but la Paix et le bien-être du monde entier, pour calmer le chaos des derniers temps. Le Sai Trinity Seva Trust à l'île Maurice organisa un Mahayagna de 9 jours (cérémonie autour du feu sacré où le Kund, le foyer, est creusé à même la terre) du 5 au 13 novembre 2022. Il fut conduit par Shri Swami Ajay Ji, accompagné de ses proches. Cette vidéo compile différentes sources pour essayer de documenter les cérémonies qui ont eu lieu et retranscrit les idées, les visions qui ont motivé le gigantesque et monumental travail d'équipe que cela leur demanda.

  • Sathya Sai Baba | Multimédia et Spiritualité | Swami Ajay

    SHRI SATHYA SAI BABA « Venez, touchez, ressentez, faites votre expérience ... et puis vous décidez. » ​​ ​ Les enseignements transmis par Swami Ajay se basent sur le message de Sathya Sai Baba. Il propage l'essence de son message mais surtout sa mise en pratique sincère dans la vie de tous les jours. Sur ce site internet, vous pourrez voyager à travers son histoire et découvrir comment le destin a basculé pour ce jeune mauricien touché par la Grâce de Dieu, comprendre la profondeur de sa mission actuelle mais aussi écouter ses satsangs, lire des ouvrages sur son travail, explorer la galerie photo et plus encore... « J’aime Swami, non pas parce qu’il fait beaucoup de miracles, mais j’aime Swami plutôt parce qu’il m’a transformé. Depuis mon enfance, j’ai toujours pensé : « Dieu, il est comment ? » parce que ma maman, elle-même priait beaucoup. Elle avait de grandes statues de Durga, Kali, Santoshi, Gowri, Narayan… mais j’ai toujours posé cette question ! Et en même temps, à 5 ou 6 ans je partais au temple de Shiva pour aider. Et puis après, je suis devenu prêtre pour travailler, pour avoir un peu d’argent. J’avais aussi mon travail professionnel de clerc d'avoué. ​On connait le Ramayana... On connait la Bhagawad Gita et le Srimad Bhagawatam... En tant que prêtre, en tant que Brahmane, on essaye de propager cet enseignement. Mais de mettre en pratique et de vivre ça, on ne l’a pas fait. Avec tout ce qui s’est passé, Dieu a tout préparé pour ce qu’on fait aujourd’hui. Mais je ne fais pas tout ça pour le nom ou la grandeur, ou pour l’argent. J’aime faire... Ce n’est pas facile de propager la spiritualité et ce n’est pas facile de faire le travail social. Mais avec Swami, la façon dont Swami nous a expliqué la spiritualité, c’est complètement différent parce qu’il y a beaucoup de choses, dedans. Il y a l’enseignement pour les jeunes, pour les personnes âgées… il y a la religion et la dévotion... et le plus important c’est de mettre en pratique. Il vous dit : « pour les problèmes, j’ai toutes les solutions. » e t pour ça, on n’a pas besoin d’avoir de l’argent. On a besoin d’avoir la volonté et la croyance. ​ Vous allez voir, à chaque fois je parle beaucoup de la croyance. C’est parce que je vois, je ressens et je constate que l’humanité, les humains, ils prient beaucoup. Dans toutes les religions, il y a ça. Il y a ce besoin de croire, cette intuition en chacun. Mais on voit aussi que quand des problèmes commencent à se manifester, on commence à avoir peur à ce moment-là. Et là, on commence à perdre la foi et à parler n'importe comment… comme si Dieu n’existait pas ou que Dieu ne nous aimait pas. Ce n’est pas vrai : les problèmes aussi, c’est une partie de notre vie. Il faut accepter. Lorsqu'on accepte les problèmes, c’est le jour où notre vie devient vraiment facile. Et tous ces problèmes, ce n’est pas Dieu qui nous les donne... Ce sont les humains qui créent tout ça. Quand on fait les bhajans, quand vous venez dans un centre spirituel et quand vous faites des prières à la maison, même quand vous donnez des dons… ça ne veut pas dire que vous êtes invincibles et que vous n’allez pas avoir de problèmes. Ce n’est pas vrai : beaucoup de fois c’est le contraire ! ​Mais les problèmes, c’est quoi ? – les problèmes servent à nettoyer nos karmas. Si on parle vraiment de spiritualité profonde, il faut qu’on soit prêts. C'est tellement profond, c'est un voyage. Là, vous êtes tous venus seulement pour quelques heures, pour assister à cette conférence… mais si on parle vraiment du karma, il n’y a pas de temps pour sortir dehors ou pour faire des pauses. Parce qu’il y a tellement de petits détails, dedans, ça prend du temps à expliquer tout ça. Et c’est important de savoir. Quand les problèmes se manifestent, en vérité ce n’est pas Dieu qui nous donne ces problèmes. Non : ce sont les problèmes de notre vie passée qui se manifestent dans notre vie présente. Et il ne faut jamais avoir peur. Ce problème reste dans notre vie pendant cinq ou six jours… et puis ça se termine. Et vous allez voir : vous ne savez pas exactement comment régler ces problèmes. Mais il y a toujours quelqu’un qui vient vous aider, après quatre ou cinq jours… il y a quelqu’un qui vient vous aider. Qui est vraiment cette personne ? ... c’est Dieu. ​ Dieu ne va pas venir vous voir dans cette forme comme sur la photo… il va venir vous voir dans la forme d’un humain, déguisé. Pour établir une connexion permanente avec Dieu dans nos vies, il y a quelques concepts simples à mettre en pratique tous les jours : La première chose, c’est de comprendre et d’établir en soi-même le silence . C’est dans le silence que l’on peut entendre la voix de Dieu : on parle quand il faut parler et on garde ce silence à l’intérieur pour établir la Paix en soi-même. ​ Deuxièmement, la pensée positive : être toujours dans cette énergie positive. Ne jamais douter de soi. Toujours garder votre croyance... Une fois que vous entrez dedans et que vous comprenez la spiritualité, c’est juste comme Swami a dit en anglais : Do good, Be good, See good - faites le bien, soyez bons et sincères, et ne posez vos yeux que sur le bien. Il suffit de se contrôler soi-même et se surveiller soi-même, parce que beaucoup de fois on veut faire quelque chose de bien mais notre mental nous fait faire quelque chose de mal et nous fait chuter contre notre gré. Il ne faut pas laisser l’égo ou le mental dominer : ils ne sont que des outils pour l’âme (Atma) qui vit dans le corps physique. Dès le moment où on répète à chaque fois ce mantra de "Do good, be good, see good" plusieurs fois, celui qui est à l’intérieur comprend... même si vous ne comprenez pas l’anglais. L’Atma sait ! parce qu’elle ressent l’énergie. Si on reste toujours dedans, dans la pratique de ne pas blesser quelqu’un, d’être positif et en silence, on est avec Dieu. ​ C’est le silence qui va nous transformer. Il nous apporte plus de compassion à l’intérieur. Il y a l’appareil qui commence à travailler. Et puis Swami explique aussi que pour rester dans cette source, il faut pratiquer « help ever, hurt never » - « aidez toujours, ne blessez jamais. » N’apportez pas le mal à quelqu’un et ne jugez pas quelqu’un. Pour rester toujours engagé dans cette source, il y a autre chose : Toujours aider les autres. Aider les autres, c’est comme si vous aidiez Dieu. C’est toujours cette chose qui se manifeste en soi-même. Et quand vous vous adressez à quelqu’un, considérez que c’est Dieu en face de vous parce qu’il existe le même souffle de vie en chacun de nous, l’humanité est une grande famille, chaque humain est un frère ou une sœur. Mettez-vous à la place des autres te n’apportez jamais du mal à quelqu’un. Et puis, il nous répète encore : « en faisant tout ça, jamais il ne faut avoir peur parce que je suis toujours là pour vous… Why fear when I am here ? Pourquoi avoir peur quand je suis là ? » - Voilà encore une chose qui nous aide pour rester toujours branché avec la Source, avec le Divin. Ce sont des petites choses qu’il faut mettre en pratique dans la vie. Petites phrases, grands résultats. Ne pensez pas que Dieu veut voir du compliqué. Plus vous lirez de livres et plus vous aurez de travail pour mettre en pratique... Et aussi, Dieu va venir nous tester pour voir si nous nous mettons en colère. Mais là, il faut grader notre calme. C’est juste le silence qui peut nous aider. ​ Et quand on est en silence, ça contrôle aussi notre mental. Le désir … alors ce qui peut aussi nous faire brancher envers la Source, notre seigneur, c’est de contrôler nos désirs. On ne peut pas éliminer le désir, il est nécessaire pour vivre. Sinon, on n’aurait pas la volonté d’entretenir ce corps en le nourrissant par exemple. Donc les désirs aussi, sont une beauté pour réaliser quelque chose de bien, quelque chose de grand, et pour réaliser nos Karmas ! mais il faut le contrôler et savoir où le placer. Beaucoup de désirs peuvent nous apporter du mal. Beaucoup de désirs peuvent apporter du mal aux autres. Il faut toujours contrôler ses désirs. C’est très important, Swami nous l’explique encore. Et l’autre chose que Swami nous dit, c’est qu’il ne faut pas juger quelqu’un. Nous tous, on est égaux ! Nous tous, on est venus faire quelque chose ici, et nous tous on est ses enfants ! Il n’y a pas de différences. Il n’y a pas de races, ce qu’il nous a donné est égal, sans préférences, et chacun est venu d’après son karma. Chacun est venu pour accomplir son devoir et nous tous, nous sommes venus pour apprendre ici, sur cette Terre. Nous sommes des élèves d’une grande école. Alors, pourquoi juger quelqu’un ? il faut respecter les autres. C’est pour ça que Swami nous a dit : nous ne sommes pas à ce niveau pour juger, nous n’avons pas cette capacité à comprendre vraiment ce que chacun est venu faire, et on ne connaît ni notre passé ni celui des autres. Alors, au lieu de voir les fautes chez les autres, on regarde le positif et on essaye d’éliminer nos propres fautes. On se rappelle aussi qu’on ne connait pas la vie des autres, alors on ne juge jamais surtout si on ne sait rien. Nous, nous jugeons : comment nous allons savoir quand on ne connaît pas son passé ? Oui, il y a le passé qui est associé avec le présent. Nous tous, on est venus rembourser notre dette. Nous n’allons pas savoir comment ça va s’activer, dans notre vie. Alors, avec simplicité Swami nous explique : « il ne faut pas juger quelqu’un. Nous tous, on est amis, on est frères et sœurs. Pourquoi juger nos frères et sœurs ? » Il ne faut pas juger, il faut prier. Quand vous voyez que quelqu’un est en train de faire quelque chose de mal, ça veut dire qu’il y a le passé qui est venu avec lui. Pour l’aider, c’est mieux de prier pour lui : « O seigneur, aidez cette personne, calmez cette personne, protégez cette personne… » Et c’est une façon de garder le lien avec le seigneur. » ​​ ​ - Extraits de satsangs, 2019 et 2020 SWAMI AJAY & L'ENSEIGNEMENT DE SAI LIENS EN ANGLAIS LIENS EN FRANÇ AIS DARSHANS Media discours bhajans youtube Organisation Revue Prema V. Antonov Sri Sathya Sai Baba commence son rôle d’enseignant universel dès son plus jeune âge, à l’école primaire. Il utilise des moyens ludiques comme la musique folklorique, les chants, le théâtre et la danse pour faire passer des messages profonds à son entourage. Il se fait remarquer par ses explications sur les textes sacrés, montre à ses amis et même aux aînés comment effectuer correctement les rituels dévotionnels... Mais surtout, il donne à tous un exemple irréprochable et divin des vertus à mettre en pratique quotidiennement pour vivre une vie utile, morale et pleine de sens. Sa famille, ses aînés, ses camarades de classe et ses professeurs sont stupéfaits par son extraordinaire simplicité, sa bonté et la clarté de son message... ​ Pendant plus de sept décennies, Shri Sathya Sai Baba communique ce message d’amour donné à travers des discours et des programmes culturels quotidiens, pour un public diversifié, composé de fidèles de différentes confessions, croyances et religions. Il s’adresse aux peuples de tous pays, cultures et traditions... Son enseignement redonne leurs sens aux concepts anciens des textes sacrés, en utilisant des exemples actuels et des métaphores visuelles. Cette approche touchera des milliers d’âmes au fil des années, répondant à la recherche de sens et au besoin de croyance dans la société moderne. Il souligne qu'il est venu pour reconstruire le chemin vers la spiritualité – chemin qui existe depuis la nuit des temps mais qui est actuellement en déclin – et non pour fonder une nouvelle religion ou un nouveau culte. ​ Une série vidéo retrace sa vie : "From Sathya to Sai" , par Radio Sai, sur YouTube (en anglais). DATES CLÉS : Sri Sathya Sai Baba s’incarne le 23 novembre 1926 dans le sud de l’Inde. Il déclare sa mission en tant qu’Avatar le 20 octobre 1940 , alors qu'il est âgé de seulement 14 ans… et précise officiellement les raisons de son incarnation en 1947 . Il prend son Mahasamadhi (départ conscient du corps physique) le 24 avril 2011, jour du dimanche de Pâques, symbole de la résurrection de Jésus Christ. Son enseignement, basé sur 5 valeurs pilier, explique la Vérité même de l’existence et encourage l’humanité à pratiquer l’amour désintéressé avec tolérance. RESSOURCES EN FRANCAIS PLAYLIST DE LA SÉRIE "From Sathya to Sai" QUELQUES MOTS SUR SON MESSAGE : Baba passe sa vie à donner bénédictions, discours, et s’engage dans le service humanitaire. Il commence par établir des hôpitaux et des écoles, établissements entièrement gratuits pour tous, sans distinction de caste, de race ou de religion. Il construit plus tard un réseau d'eau potable et un réseau d’aide aux villages les plus isolés en Inde. Ce labeur est rendu possible par des milliers d’étudiants et de volontaires dévoués qui agissent sans rien attendre en retour, avec la seule perspective de rendre le monde meilleur et de donner. Inspirés par son message, des millions de fidèles du monde entier suivent désormais son enseignement... Shri Sathya Sai Baba montre en permanence une grande disponibilité pour les fidèles qui viennent le voir et une générosité débordante ; accueillant, conseillant, consolant, guérissant, transformant les cœurs jour après jour... par sa présence physique comme spirituelle, dans le désintéressement le plus total. ​ Malgré les critiques, la diffamation et les accusations calomnieuses, il montre une détermination sans failles et pave le chemin pour les générations futures, ses étudiants et disciples, qui amplifient chaque jour la portée de son travail et l'importance de son message pour le monde. ​ Rapidement, les groupes SAI qui se créent suivent son exemple en Europe, en Afrique, en Australie, en Amérique du Sud, aux États-Unis… ils établissent des camps médicaux, fondent des écoles, organisent des distributions pour les sans-abris – adaptant le service (seva) aux besoins et aux cultures de chaque pays. Les groupes se réunissent également pour des cercles d’étude, des temps de parole, de prière, et pour chanter ces magnifiques chants dévotionnels que l’on appelle « Sai Bhajans ». Les plus musiciens d’entre eux composent des chants dans toutes les langues, avec différents instruments de musique et à la gloire de diverses formes de Dieu : en hindi, tamil, anglais, français, japonais, zulu… sur Jésus, Allah, Buddha, Mahavir… Les Ashrams présentent divers programmes culturels pendant les fêtes célébrées sur place (fêtes honorant toutes les religions avec au centre l’hindouisme, religion la plus répandue et pratiquée en Inde). Une telle inclusivité confirme la pureté du message de Shri Sathya Sai Baba : ​ « Il n’y a qu’un seul Dieu : appelez-le de tout votre cœur par n’importe quel Nom, et il répondra. » SRI SATHYA SAI BABA Discours en français - pdf LETTRE RÉVÉLANT SA MISSION - 1947 DISCOURS HISTORIQUE DU 23/11/1968 L'UNITÉ DES RELIGIONS - 1989 L'HÉRITAGE ET LES ŒUVRES DE SAI DÉVOTION ET TOLÉRANCE - 1985 VOTRE MISSION A COMMENCÉ - 1985 Baba explique sa mission en détail dans une lettre écrite à son frère en 1947. « J’ai une tâche bien précise, celle de protéger l’humanité tout entière et de garantir à tous une vie pleine de félicité. J’ai fait un serment, celui de reconduire tous ceux qui se sont éloignés du droit chemin dans le bon et de les sauver. Je suis très attaché à ce travail que j’aime : éliminer les souffrances des pauvres et leur faire don de tout ce qui leur manque. » ​ LES ASHRAMS : L'ashram principal de Baba, appelé « Prashanti Nilayam », « demeure de Paix Suprême » , se trouve dans le sud de l'Inde (Andhra Pradesh) dans le village de Puttaparthi. Le second ashram principal, appelé « Brindavan » , se trouve à Whitefield, Bengalore. Le troisième, « Sai Shruti », se trouve à Koidaikanal. Cliquer ici pour en savoir plus . On trouve ensuite : « Sathyam » à Dharmakshetra, « Shivam » à Hyderabad et « Sundaram » à Chennai. Des milliers de groupes 'Sai' existent dans plus de 130 pays du monde, qu’ils fassent officiellement partie de l’organisation Sri Sathya Sai ou non. ​ ​ DOCUMENTATION MINUTIEUSE DE SON TRAVAIL : « Sathya Sai Speaks » comprend les registres officiels de milliers de discours publics prononcés par Bhagawan Baba entre 1953 et 2009, contenus dans 42 volumes. Les discours publics furent donnés dans diverses villes. Lorsque cela est possible, un enregistrement audio ou vidéo est inclus. ​ « Vahinis » : collection de dissertations écrits par Baba et publiés dans le magazine mensuel de l’Ashram, le « Sanathana Sarathi » - ce qui signifie : conducteur de char éternel (en référence à Krishna pendant la guerre du Mahabharata). ​ « Summer Showers » : collections de discours divins donnés par Baba pendant les cours d’été sur la culture et la spiritualité à Brindavan, dans Son second Ashram principal. Il donnait aux étudiants et aux jeunes aspirants l’opportunité de passer un mois sur place, donnant chaque jour un discours. ​ « Lettres » : collection de correspondances entre Bhagawan Baba et ses étudiants, ses fidèles… ​ ​ A travers les discours et les écrits, Bhagawan Baba – l’incarnation de l’Amour et de la Vérité – montre le chemin pour atteindre l’ultime et suprême but de la vie humaine : réaliser le divin en soi et qui imprègne toute la création. ​ Sources : https://saispeaks.sathyasai.org/ et https://www.sathyasai.org/ Swami Ajay : « Pour moi-même, pour avoir cette Grâce, ça m’a coûté beaucoup. Beaucoup de temps… j’ai pleuré beaucoup pour avoir cette Grâce. Dieu vient nous encourager et nous rappeler : « vous avez un travail. Si vraiment vous m’aimez, si vous aimez revenir avec moi, travaillez pour tout compléter. Parce que tant que vous ne complétez pas votre travail du passé, comment vous pouvez venir dans le futur ? » Donc c’est dur, on ne connait pas grand-chose et on ne trouve pas quelqu’un qui peut vraiment nous expliquer ce qu’on doit faire. J’ai constaté qu’il y a beaucoup de dévots de Swami, mais la réponse à la question que je voulais chercher, personne n’a pu me la donner ; la réponse du cœur. Les gens sont plus attachés au niveau du corps de Swami. Mais j’aime voir à l’intérieur de Swami et je n’ai pas eu quelqu’un pour m’expliquer cela. Je voulais savoir ce qu’il y a au-delà du corps de Swami. Au-delà de ses miracles. Je voulais savoir ce qu’il y a au-delà de son Ashram. Je veux voyager à l’intérieur de son cœur. J’ai toujours voulu voyager dans son mental. Comment est-ce qu’il pense ? … Le secret de Lui-même. Comment il fonctionne ? Comment il marche ? … Est-ce qu’il marche vraiment sur la Terre ? Ou est-ce qu’on voit une autre forme ? … Où est l’origine de cette forme alors ? - Donc quand Swami a laissé son corps, ça m’a obligé à partir dans un autre monde pour voir vraiment. Parce que c’était impossible pour moi de vivre sans sa forme physique. J’étais très attaché avec sa Forme. Et même si Swami dans les discours, il dit qu’il faut être détaché, il faut que vous soyez au-delà de lui-même, je n’ai pas donné vraiment d’importance à ça. C’était tellement joli cette forme, cette forme que j’ai reconnue très tard… il avait 60 ans quand je l’ai connu, Swami. Et pour rattraper ce temps, ce n’était pas facile pour moi d’apprendre à connaître cette forme. Et puis, beaucoup de difficultés : l’entourage, les personnes… ils sont très limités au niveau de Swami. Mais je voulais savoir plus que ça. Et Swami m’a aidé : plusieurs fois j’étais parti à Puttaparthi et il m’a aidé énormément. Mais ce n’était pas facile tout de même. Donc on est sur le chemin pour devenir un avec Dieu, et ça demande beaucoup de discipline en soi-même. Si on veut devenir Un avec Brahman - Dieu le Créateur - et qu’on veut évoluer, alors ça demande beaucoup. On ne peut pas faire ce qu’on veut : parler c’est facile mais de mettre ne pratique ce n’est vraiment pas facile, parce qu’on est humains. Toutefois, la récompense c’est qu’après, à chaque fois que Dieu vient sur la Terre il nous envoie avec lui parce qu’on a tout terminé. Et l’Inde en tant que pays, c’est beaucoup de dévotion. On ne peut pas dire que c’est pauvre, on ne peut pas dire que c’est riche. L’Inde, c’est une bibliothèque… il y a tout. Il faut juste savoir voir, expérimenter, ressentir, vivre. La croyance, c’est au-delà... La limite c’est le ciel, pour la dévotion. Et il y a tout au niveau de la musique, de grands chanteurs et chanteuses… il y a des maîtres et des maîtres, beaucoup de maîtres. Ils font leur travail. Des Avatars viennent, ils accomplissent leurs missions et ils partent. L’Inde, c’est l’aéroport du Seigneur ! Dieu peut atterrir à n’importe quel moment. Il peut y faire son travail, faire ses Leelas et il part. Et Swami nous dit : « si vous voulez propager mon message, faites l’effort de devenir l’exemple de mes paroles. » Il faut que les gens ressentent que vous êtes la parole que vous prononcez : vous êtes cet enseignement. C’est un peu de cette manière qu’on évolue. Et il n’y a pas de castes, ce sont les gens qui ont fait ça parce qu'ils ont mal interprété les textes sacrés. Les organisations officielles, c'est très bien... mais ils n’ont pas compris l’enseignement de Swami. Ils ont plutôt essayé d’en faire une autre forme de religion. Ça a tout cassé : on n’est pas là pour ça ! … On est là pour refaire vivre les religions. Swami a propagé l'idée de : « faire revivre les religions dans leur sens profond : qu’un chrétien devienne un bon chrétien ou un meilleur chrétien. » on n’est pas venus pour transformer leur croyance, les changer ou les convertir à autre chose. Alors, si vous êtes un chrétien votre devoir est de devenir un meilleur chrétien. On vous encourage ! Vous êtes habitué avec la Vierge Marie ? - Mon devoir est de venir vous encourager vers ça. C'es pour ça qu'on a initié les bains sacrés sur la Sainte Vierge . On ne peut pas négliger notre maman… il faut donner de l’importance à ça. On ne peut pas dire que l’autre maman est meilleure : non. Tout est bien. Et il ne faut jamais détruire l’un pour construire l’autre. Jamais. Il ne faut jamais rabaisser l'un pour valoriser l'autre. Et pourtant, c’est ce qui s’est passé dans de nombreux pays... et ça a créé beaucoup de malentendus. Avant de faire le travail de Swami il faut avoir la base, premièrement. On ne peut pas faire atterrir un avion en détruisant l’autre compagnie ! C’est pour ça qu’on entend toujours parler de partenariats : la compagnie Air France est associée avec Air Mauritius. Air France ne va jamais dire : « vous, Air Mauritius, sortez et moi je prends la place. » sinon ça détruit tout. Il y a toujours des accords, on est associés. Alors c'est important que les organisations officielles s'associent avec les religions, qu’elles cohabitent, qu’elles cherchent à établir la paix entre leurs communautés. Mais certains dévots de Swami n'ont pas compris l'essence de son message et ils ont tout cassé. Maintenant, ça prend beaucoup de temps pour tout reconstruire. Re-faire venir les gens… reconstruire… donner l’amour aux gens… leur faire comprendre l’enseignement parce que les gens ont peur, aujourd’hui. Ce n’est pas une faute volontaire, on sait qu’ils aiment Swami... mais ils n’ont pas su expliquer. Le discernement, c’est très important ! Alors, il faut enseigner. Notre but ce n’est pas de convertir. Si vous êtes un chrétien, devenez un meilleur chrétien. Si vous êtes musulman, devenez un meilleur musulman. Si vous êtes hindou, devenez un meilleur hindou. Et ça continue toujours avec les autres croyances : tout est bien. On était partis faire le Yagya à Radhadesh en Belgique dès 2010 (château de la communauté des ISKCON : le mouvement de Krishna Consciousness appelé parfois « Hare Krishna », fondé par Srila Prabhupada) et eux aussi, ils ont eu peur : « c’est le groupe de Sai Baba qui vient, comment ils vont agir ? » Mais puisqu’on a eu ce discernement, on ne leur a pas fait ressentir que nous sommes deux. On a tout fait pour qu’ils ressentent que nous sommes Un. On est venus dans ce lieu, on n’a pas eu cette hésitation pour chanter et danser le Hare Krishna. Ça, c’est Swami !! mais chanter Krishna seulement, ce n’est pas suffisant. Il faut vivre Krishna. Chanter la gloire de Swami et vivre la gloire de Swami : c’est ça le plus important. Ce n’est pas parce que « Swami nous a dit » de chanter tous les noms du Seigneur pendant les Sai Bhajans qu’on le fait. Ça sert à quoi de chanter tous ces noms si après vous n’acceptez pas les autres groupes et les autres croyances ? On chante pour et avoir plus de tolérance et comprendre que toutes les formes sont Un. Que l’autre ne nous accepte pas, ça ce n’est pas important. Mais nous, on accepte tout le monde. Ça c’est le plus important ! Parce que notre éducation à nous, c’est plus d’élargir et d’unir. Oui, le « Krishna Consciousness - ISKCON » ne va peut-être pas nous reconnaître ni accepter Baba. Mais il n’y a pas de problèmes : ils sont bien où ils sont. Mais regardez, ils sont branchés envers Krishna. On pourrait dire « les anciens commandements » ! Tout comme les juifs ne reconnaissent pas Jésus. Mais Krishna, il revient comme Swami. Et ce n’est pas tout le monde qui accepte que Swami soit un Avataar. Mais nous, oui : on a accepté Swami comme un Avataar, un Avataar de maintenant. Alors, il nous a donné cet enseignement. Il dit : « Maintenant, je veux que vous ne pensiez pas seulement à moi en tant que cette forme de Sai, mais je suis venu pour vous faire réaliser ce que j’ai fait dans le passé. Parce que vous avez oublié… vous étiez avec moi mais il y a certains devoirs que vous n’avez pas complété. Je suis venu pour vous faire rappeler qu’il faut les compléter. Je vais vous aider ! Je vais devenir votre professeur. Là où vous avez des difficultés, je vais vous expliquer comment faire ce calcul, ce devoir, comment appliquer cette formule. Mais est-ce que vous êtes vraiment sérieux ? … » Alors, il est venu nous enseigner. Lui-même a tout mis en pratique et il nous a donné. Il nous enseigne : nous commençons déjà les Bhajans avec le Omkaar. Il nous a donné cette chance de respecter Omkaar, Ganesha, Guru, Maa, Shiva, Rama, Krishna, Hanumana, Subramanyam, Sarva Dharma, et les Bhajans de Baba. On invite toutes ces formes jusque-là. C’est plus : élargir. On n’a pas la honte de chanter en français, en anglais. Même si à Maurice on ne connait pas beaucoup de chants, on fait l’effort de chanter en français, en anglais et en créole mauricien. C’est pour que les mauriciens soient plus habitués ! Qu’est-ce qui est important ? – c’est la joie. C’est de cette manière qu’on peut rendre heureux les gens. Là, on fait le Yagya et ça nous a coûté beaucoup de temps pour arriver jusque-là. De pouvoir simplifier pour que les gens aient un accès. Quand j’étais à Puttaparthi et à Whitefield, dans tous mes voyages j’ai rencontré beaucoup de français. C’est seulement Swami qui va savoir pourquoi. Ce n’est pas facile pour moi de savoir tout ça. Je fais ce que je ressens. Je ne vais pas vous dire que je fais ce que Swami me dit de faire… ça comment je peux vous le dire ? je n’ai pas le droit de le dire parce que je ne sais pas si vraiment je suis prêt envers Swami ou pas. Mais j’aime Swami : ça c’est le plus important. Je ne peux pas rester sans Lui. Et si c’est le bien que nous faisons alors c’est le bien qui va arriver, c’est sûr. On a besoin de vous pour venir participer et on a besoin de plus de gens qui sont amoureux de notre travail. Il y a beaucoup de choses qu’il faut faire dans ce pays. Les gens ont besoin de nous. Les gens nous attendent. Il faut qu’on se transforme et qu’on remplisse notre cœur avec beaucoup d’amour. Beaucoup d’encouragements, l’accueil, le sourire. Beaucoup d’humilité, beaucoup de compassion… Il faut que vous vous remplissiez vous-même avec beaucoup d’amour, chers frères et sœurs. Que, quand vous embrassez quelqu’un, la personne se sente légère. C’est très, très important… c’est ça notre travail. Ça suffit maintenant de juger et d’avoir la haine. De dire : « j’aime pas, j’aime pas ». Là, il faut toujours aimer, aimer, aimer. Et je mets en pratique moi-même, dans ma famille. Je fais l’effort d’aimer ma grande famille, à part la petite famille. Mais ce n’est pas toute la famille qui comprend ce que je veux partager. Beaucoup de gens pensent que l’amour, c’est donner et prendre… ce n’est pas ça. L’amour, c’est à l’intérieur… » ​ - extrait de satsang pendant le Yagya du sud, 2022 L'ESSENCE DU MESSAGE DE TOLÉRANCE

  • Galerie photos 2023 | Multimédia | Swami Ajay

    PHOTOS DE L'ANNÉE 2023 < 2022 GOVINDA PUJA - PARIS le 17 septembre Mahashivarathri - Seva, Kalash Sthapna, Yagya 18 février, Ganga Talao & Panchavati LIVE VIDÉO RUDRA YAGNAM - MAKAR SHANKRANTHI - MAURICE le 14 janvier LIVE VIDÉO Qu'est-ce que Makar Shankranthi ? ? cliquez ici Abishekam à Grand-Bassin avant Mahashivarathri pleine lune de fin janvier

  • Galerie photos 2021 | Multimédia et Spiritualité | Swami Ajay

    PHOTOS DE L'ANNÉE 2021 < 2020 2022 > MAHASHIVARATHRI février/mars NAWARATHREE, AKHANDA BHAJAN, SAI JYANTI octobre, novembre DIWALI, DON DU SANG, SEVA octobre, novembre

  • Galerie photos 2019 | Multimédia et Spiritualité | Swami Ajay

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  • Les Yagyas | Multimédia et Spiritualité | Swami Ajay

    QU'EST-CE QU'UN YAGYA ? ​ Un YAGYA est un rituel d'offrandes ancestral organisé autour d’un grand feu contenu dans un foyer. Les Yagyas sont réalisés pour le bien de l'humanité et de l'univers, pour la Paix. On offre différents types d'ingrédients à l’intérieur d’un « kund » : le foyer où se trouve le feu sacré. Chaque ingrédient contient une dimension symbolique, profonde : ils sont choisis selon le continent où est réalisé le Yagya et selon la forme divine honorée. Le feu divin agit ici comme un transporteur. En brûlant, les ingrédients se transforment en fumée et redeviennent énergie. Ils passent de la dimension visible à la dimension invisible. Shri Sathya Sai Baba explique que Dieu n’a pas besoin de ce type d’offrandes mais que ces pratiques sont des étapes aidant l’humain à progresser et à s’élever spirituellement. Les rituels, aussi appelés « Sadhana » ou « discipline spirituelle » sont des moyens pour l’humain d’interagir avec Dieu, de créer une relation avec lui, de communiquer avec lui ; c'est une occasion pour l’individu d'offrir son être tout entier à Dieu et de s'abandonner à lui à travers ce rituel. Pendant ce Yagya, l’aspirant fait le souhait d’abandonner toutes ses tendances négatives (jalousie, haine, avarice, luxure…) qu’il offre au feu purificateur, qui les brûle et les réduit en cendres, en même temps que l’égo. Les Yagyas permettent de bénéficier de la présence et de la guidance de Swami Ajay. Ils ont un but à la fois collectif et personnel car un groupe humain est composé d'individus : les Yagyas sont réalisés avec l'intention profonde d'aider le monde et de purifier l'atmosphère. Ils remplissent également le cœur des participants de gratitude, d’amour et d’un sentiment profond d’unité, libérant nos obstacles et nos problèmes… Ces rituels jouent un rôle crucial dans la mission de Swami Ajay ; il en effectue plus d’une dizaine par an dont une partie à l’étranger. La façon dont il les organise diffère quelques peu de la méthode traditionnelle car il simplifie grandement les rituels pour pouvoir officier seul et permettre à chacun de participer aux offrandes. Elles sont habituellement réservées aux prêtres qui officient minimum à quatre, ne laissant pas participer les spectateurs du Yagya. Swami gère seul la responsabilité du rituel et de cette énergie, ce qui lui demande beaucoup de concentration. La forme des Yagyas organisés en Europe par Swami Ajay est simplifiée. Des groupes d'environ neuf à douze participants sont admis à tour de rôle pour s’asseoir près du feu et faire les offrandes. Swami Ajay insiste sur l’idée que les êtres humains sont tous les enfants du même Père et de la même Mère, Dieu, et qu’il est donc normal de faire participer ceux qui le souhaitent. Il voit Dieu en chaque personne et honore Dieu à travers les participants... Le cadre du Yagya est bien défini, permettant de respecter la tradition tout en l’adaptant à l’époque actuelle et au lieu de réalisation. Au cours de ce processus, les participants peuvent ressentir des bénéfices à plusieurs niveaux de l’existence : mental, physique, matériel et spirituel… Sur le plan personnel, ces rituels transforment l’être en profondeur et font rattraper beaucoup de temps à ceux qui y assistent. Ils simplifient les problèmes, les émotions et les karmas, apportant beaucoup de grâce et d’énergie pour évoluer, pour réaliser son destin. Swami Ajay explique : « Nous devons nous demander : Pourquoi le Yagya est-il important ? Pendant ce séjour, nous avons prononcé les Noms de Dieu, beaucoup de ‘Swaha’, avec beaucoup d’Amour et d’unité, tous ensemble. Quand nous faisons un Yagya, il est important d’offrir le Samagri en mettant toute notre croyance dedans. Il existe peu de place en Inde où les gens peuvent s’asseoir ensemble comme nous venons de le faire, autour du feu. Avec la Grâce de Dieu, on a réussi à organiser le Yagna de façon à ce que tous puissent participer. Nous sommes dans le Kali Yuga, mais je ne le sens pas. Du moment que nous sommes ici c’est une sorte de Satyuga (Paradis). Du moment que nous participons à un Yagya, c’est une forme de Satyuga... » « Tout ce qui se passe dans ce monde, c’est bien ! Parce que, quand Dieu fait quelque chose, il le fait toujours bien. Si vous estimez que ce que vous avez fait pendant ce séjour est bien et juste, cela veut dire que la grâce de Dieu est avec nous. Nous devons faire un choix, là où se trouve le bien il y a le mal aussi... Un Yagya, c’est un prétexte que Dieu nous donne pour voir combien de personnes vont y contribuer. On est en train de recevoir une occasion de faire le Seva, le service de Dieu, le service pour l’humanité. Il faut profiter de cette occasion pour faire ce service tous ensemble, chers dévots. Tout ce que vous avez fait pendant le Yagya va vous apporter de bonnes choses dans le futur. Tout ça, c’est une préparation. Je suis ici comme un frère, un petit frère ou un grand frère qui porte un surnom : Swami Ajay. Je suis content d’avoir reçu la grâce de faire ce Yagya et surtout de voir la famille de Baba réunie ici pour faire ce travail. Du moment que vous êtes heureux ici, en chantant les Bhajans, pour moi c’est un bon résultat. Du moment que vous êtes contents, que vous vous sentez bien, c’est bien. » LES YAGYAS officiés par Swami Ajay Swami Ajay concentre son travail sur la purification intérieure des aspirants et sur la dévotion. Il aide chacun à la cultiver en son cœur. Puisque Swami Ajay simplifie les traditions hindoues pour les rendre accessibles, notamment pour les européens, il explique assez peu les subtilités et les détails des offrandes / rituels au public. Faisant plutôt ressortir l’essence du pourquoi ces rituels ont été établis et pratiqués au départ, il propose à chacun de venir faire son offrande personnelle et guide tout au long de la cérémonie avec bienveillance, patience et sincérité. Ces documents sont mis à disposition pour les personnes ayant peu de notions sur ce qu'est un Yagya. Rappelons-nous toujours que la connaissance n’a pas pour but de compliquer le rituel ou de rendre l’expérience « lourde ». Cette connaissance a pour but d’aider et de guider, d'amener à se perfectionner petit à petit. Elle est offerte à ceux qui ont soif d'apprendre et de comprendre. Dans ce type d'apprentissage, chacun doit faire son propre effort comme l’élève qui apprend de lui-même en classe. Les supports appuyent la recherche et donnent envie d'en savoir plus. ​ La base de tout rituel est l’AMOUR pour Dieu... Il n'y a aucune raison d'avoir peur lorsque l'on participe à un rituel pour la première fois. La spiritualité est comme une école... Chacun vient avec un niveau différent et apprend sur le chemin, grâce aux enseignants et à son propre travail, en compagnie de ses camarades. Echanger, discuter et poser des questions (avant ou entre les séances de Yagyas) permet de clarifier les questionnements qui peuvent survenir. Toutes ces informations ont été collectées sur plusieurs années grâce à de nombreuses ressources littéraires et multimédia, organisées pour être lues facilement et permettre de se préparer à un Yagya. Il est recommandé de lire calmement, de prendre des notes et de ne pas chercher à tout comprendre immédiatement : ces concepts s'assimilent grâce à l'habitude, la pratique et l'observation attentive. LE TRAVAIL DE SWAMI AJAY Guide pratique du Yagya BIEN COMPRENDRE LES BASES, SE PRÉPARER MISE EN PLACE DES YAGYAS ​ En Inde, Bhagawan Shri Sathya Sai Baba organise des Yagyas de 7 jours chaque année dans son Ashram à partir de 1962, montrant ainsi l’importance de ce type de cérémonies ancestrales. Les premiers « Ved Purusha Saptaha Gyana Yagyas » furent célébrés à l’occasion de la fête de Dasara (Navaratri), en l’honneur des neuf formes de la Mère Divine et symbolisant la victoire du bien sur le mal. La cérémonie était alors dirigée par des Pundits (prêtres qualifiés) sous la présidence de Baba. Un second Yagya annuel, appelé « Ati Rudra Maha Yagya » , commença en août 2006 à Prashanti Nilayam. ​ Swami Ajay étudia cette science ancestrale de 1994 à 1998 à travers ses voyages en Inde et en observant la réalisation de Yagyas à Maurice par les prêtres. Il commença à officier seul dès 1998. De nombreux Yagyas sont réalisés sous sa direction chaque année, à l’île Maurice comme à l’étranger : à Rodrigues, à la Réunion, en Angleterre, au Portugal, en Belgique et en France. ​ Article du Sanathana Sarathi, magazine de l’Ashram : « Le Yagya est gouverné par les Mantras, le sacrifice et la Divinité. En effectuant un Yagya de sept jours, on s’assure à la fois le bien-être (Sreyas) et la Conscience de la Divinité (Gyana). On peut se demander pourquoi les Yagyas organisés à Puttaparthi doivent se dérouler sur sept jours... Le nombre sept (saptha) a une signification ésotérique en relation avec la création. Par exemple, on peut citer les sept Mondes (saptha lokas), les sept Sages (Saptha Rishis), les Sept mers (Saptha Samudras), les sept Montagnes sacrées, les sept sons (Saptha Swaras), les sept couleurs (saptha Varnas), les sept Chakras, etc. En faisant un Yagya de sept jours en accord avec les injonctions védiques, l’homme peut arriver à lever les sept voiles de l’ignorance, gravir les sept niveaux de la connaissance spirituelle et atteindre la libération (Moksha). Dans ce Yagya sept Divinités principales sont vénérées : Ganesha, Surya (le Dieu Soleil), Devi (la Mère Divine), Brahma, Vishnu, Shiva et Agni Shakti. En tout, sept potentiels divins sont vénérés. Bhagavan a déclaré que ces sept potentiels se trouvent dans l’homme. » ​ - Sanathana Sarathi Décembre 1997 CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR 1 - LA SALLE DE YAGYA : LE YAGYASHALA La salle de Yagya peut se trouver directement en extérieur ou dans un bâtiment mi-ouvert. Elle est appelée « Yagyashala » . Ce type de structure comporte une cheminée pour l’évacuation de la fumée, un grand foyer carré ainsi que des places assises. C’est une structure temporaire ou permanente prévue pour la réalisation des Yagyas : lorsqu’elle est éphémère, elle ressemble à une sorte de chapiteau monté puis démonté à la fin de la cérémonie. Le centre de retraite spirituelle « Karuna » au Portugal fut le premier à faire construire une véritable structure en bois permettant d’abriter les participants de la pluie et du vent, d’où la fumée pouvait sortir par une cheminée prévue à cet effet. Ce type de structures traditionnelles peut être observé en Inde, notamment à Rishikesh. Le Yagyashala est un lieu hautement sacré dont l’architecture a été longuement réfléchie pour que les énergies y soient le plus élevées possibles, il est donc important de respecter ce lieu en enlevant ses chaussures à l’entrée, en ne portant aucun objet en cuir et en se purifiant régulièrement les mains avec du parfum 'Antar'. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR AVANT D'ENTRER DANS LE YAGYASHALA Des sevadals purifient les mains de tous ceux qui entrent à chaque session (détail plus bas). Il est demandé de garder le calme complet dans la salle, de parler le moins possible et de se concentrer pour faire attention où l'on marche, où l'on s'assoit, etc. Les nattes et les tapis sont faits pour s'assoir et il faut éviter de marcher dessus. De même, il ne faut pas s'approcher du Kund (2m autour) tant qu'on n'y a pas été invité. Le respect - que ce soit pour le travail de l’officiant, des organisateurs ou pour les participants et les énergies - est une partie cruciale de ce rituel de purification. ​ Entrées : la salle comporte généralement deux entrées séparées : une pour les femmes et une pour les hommes. Comme dans tout événement, on sépare les énergies masculines et féminines. ​ Des sevadals sont toujours présents pour renseigner et répondre aux questions avec bienveillance, en cas de doute. On les reconnait à leurs foulards colorés. Les photos et les vidéos ainsi que tous les enregistrements sont aussi réalisés par des Sevadals (bénévoles). Parfois, des chaises leur sont réservées pour pouvoir assurer ce rôle. Il est important de lire les panneaux à l’entrée et dans la salle pour se repérer : tout est indiqué. ​ Rangements : des étagères sont prévues à l’entrée de la salle de Yagya pour y laisser ses chaussures, vestes et sacs. Il est demandé de ne faire entrer aucun grand sac car ils contiennent beaucoup d’objets chargés d’énergies et peuvent compliquer l’énergie globale du Yagya. Aussi, il est conseillé d’amener une petite pochette à bandoulière ou un sac banane à la place pour y mettre les affaires que l’on souhaite garder avec soi comme le parfum (Antar) par exemple. Le participant peut également porter des chaussettes pour s’isoler du sol et éviter de se salir les pieds, étant donné que l’on peut être amené à entrer et sortir, les gardant propres tout au long de la journée. Cela contribue à garder l'énergie sacrée du Yagyashala qui a longuement été stabilisée lors des préparations. Purification : à l’entrée du Yagyashala, des sevadals se tiennent debout pour purifier les mains de tous ceux qui entrent. Chaque personne se présente à tour de rôle et commence par placer ses mains au-dessus d’un plateau tendu par le Sevadal . Il lui verse ensuite de l’eau sur les mains pour permettre de se les laver. La personne doit alors se concentrer sur la purification pour ne pas laisser tomber d’eau à côté du plateau. Cette purification rituelle prépare à la concentration silencieuse attendue à l’intérieur du Yagyashala. Le Sevadal propose ensuite une serviette pour s’essuyer les mains, puis dessine une forme de AUM sur le dos de la main droite avec une huile parfumée appelée « Antar ». Ce parfum léger purifie le corps, le mental et l’esprit. Le Sevadal finit par appliquer un point de Chandan (pâte de santal parfumée) ou de Vibhuti sur le front, parfois sur le dos des mains et le cou, qui scelle les énergies positives dans le corps et dans l’aura. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Rappel : Il est conseillé d’avoir toujours un flacon de ce parfum roll-on avec soi pour se purifier les mains à l’intérieur du Yagyashala, à chaque fois que l’on touche le sol, ses propres pieds, ses cheveux ou un mouchoir par exemple... ​ Achmaniyam : rituel de purification traditionnel. L’eau utilisé est préalablement purifiée par des mantras. Cette purification consiste à se laver les mains en répétant trois fois le nom du Seigneur et en buvant de l'eau sacrée à trois reprises, purifiant ainsi le corps, le mental et l’âme du participant. C’est ce processus que les participants fixes (qui effectuent les Kalash Puja et qui offrent les ingrédients dans le Kund en continu) suivent avant chaque session de Yagya sous la guidance de Swami Ajay. ​ Kumbam d’eau bénite : pendant ou après la session de Yagya, il arrive qu’un sevadal asperge les participants d’eau sacrée. Cette eau est en fait un mélange de sept types d’eaux (du Gange, de Lourdes, etc.) qui est chargée grâce à un mantra de purification. L’eau ainsi obtenue contient toute l’énergie purificatrice du Yagya, la concentre et permet de conserver cette énergie avec soi pour la transporter et la propager partout où l’on se déplace. C'est la même eau qui est offerte lors des rituels. Le Kumbam est un pot en métal rempli de cette eau consacrée, accompagné d’un petit bâton en Kusha (herbes sacrées) qui sert à asperger. La propreté et le discernement : La propreté extérieure est importante car elle représente la volonté à se purifier intérieurement. Toutefois, une moindre importance est donnée au corps physique dans le domaine de la prière qui se concentre plus sur la relation du coeur avec Dieu: ​ Les Yagyas diffèrent des autres rituels par leur durée, s’étalant sur une semaine. Le corps se salit en apparence puisqu'il est exposé à la fumée et aux cendres. Mais il est important de comprendre que ce rituel profond ne concerne pas seulement l’extérieur, l’apparence : il vise surtout la pureté énergétique et intérieure . L’officiant d’un Yagya ne prend d'ailleurs pas de douche complète pendant toute la durée du rituel pour conserver les énergies sur son corps et emmagaziner ce qu'il reçoit. Dans un Yagya ou dans un rituel, on ne réfléchit jamais matériellement... Il ne faut donc pas prendre d'initiatives concernant le rituel sans demander au maître qui officie. Toutes les choses du rituel comportent une symbolique, une raison d’être. Un petit acte, comme par exemple de déplacer les plateaux de samagree ou de nettoyer le sol, peut avoir de grandes conséquences. Le maître est également là pour conseiller, il ne faut pas hésiter à demander lors des sessions question/réponse... Pendant un rituel aussi puissant que le Yagya, les participants sont témoins d’expériences parfois incompréhensibles et inexplicables, comme par exemple la fumée des encens qui semble aspirée à l’intérieur du foyer (qui émet lui-même de la fumée et des flammes) ; ou encore des matérialisations de miel et de cendre sacrée. Il arrive aussi que les flammes créent des formes distinctes. Parfois, il se met à pleuvoir pendant le Yagya… La pluie est, contrairement à ce qu’on peut imaginer, un signe très propice de la part de la Terre Mère et de la divinité présidant le Yagya. Elle annonce que la cérémonie est bénéfique pour l'environnement et qu'une grande purification a lieu pour tous, selon la demande (Swastivachanam) initiale : « Samasta Loka Sukhino Bhavantu. Que tous les êtres, dans tous les mondes, soient heureux. » Les couleurs : Swami Ajay porte un habit « de prêtre » en coton, composé d’une grande tunique appelée « Kurta » qui descend jusqu’aux genoux - et d’un dhoti ou d’un pantalon assorti. L’habit est accompagné d’un grand pan de tissus utilisé comme un châle. Ce modèle de vêtement lui a été donné par Bhagawan Shri Sathya Sai Baba lors de son second voyage en Inde. ​ Les couleurs chaudes comme le rouge, l’orange et le jaune sont associées aux maîtres spirituels et l’orange safran représente la renonciation de soi / l'abandon à Dieu. Swami Ajay s’habille généralement en orange pour les Yagyas car il vient en tant que maître. Il donne l’enseignement et ses conseils ainsi que tout son amour et tout son temps pour aider chacun à progresser. L'énergie de ce vêtement l'aide à officier le Yagya qui demande une concentration et une implication personnelle immense. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Parfois, Swami Ajay s’habille de jaune pâle comme lors des préparations par exemple, mais aussi de blanc, de beige ou taupe, de couleur saumon ou encore de rouge bordeaux. Plusieurs facteurs peuvent déterminer le choix de la couleur , comme la divinité principale honorée lors du rituel. Chaque couleur correspond à un niveau vibratoire, une énergie, un des 5 élément, des qualités, des attributs et une planète… la couleur comprend donc, elle aussi, une profonde symbolique . Cela s'applique aussi aux vêtements des Kalash et à la couleur du riz offert qui sont choisis en fonction de la divinité : rouge pour Shakti, blanc pour Shiva, jaune pour Vishnu, Lakshmi et Ganesha... 2 - LES ÉLÉMENTS PRINCIPAUX DU YAGYASHALA Le Kund: foyer où se trouve le feu sacré et dans lequel on effectue toutes les offrandes. Il est creusé au centre du Yagyashala, à même le sol, fait environ un mètre de profondeur et généralement 1m x 1m. Sa véritable mesure védique est de 3 pieds. (0,9144 m). Il est entouré de briques et comporte trois marches extérieures. L’intérieur est recouvert de bouze de vache, un ingrédient sacré, pour qu’il ne chauffe pas trop et ne craque pas. La construction de ce lieu obéit d’ailleurs à des règles bien précises (matériaux, orientation, placement). Le Kund représente la bouche de Vishnu qui va consommer les offrandes, et le Yagyashala représente son corps. Son épouse Lakshmi est assise à ses pieds – tout comme les participants autour du Kund. Lakshmi représente la dévotion, Bhakti, et l’obéissance du dévot envers son Seigneur. Elle incarne les qualités de discipline, d’abandon de soi et d’Amour. Lakshmi donne l’exemple silencieux du comportement qui mène aux pieds de Dieu... nous devenons comme Lakshmi lors de l'offrande. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR L'intérieur du Kund : le foyer est creusé profondément dans le sol afin que la chaleur et les énergies positives des prières pénètrent dans la Terre et se diffusent selon ses méridiens énergétiques. Il y a plusieurs niveaux de la terre, dont trois niveaux très importants pour le Yagya : BHUMI, DHARTI, PRITTHVI. Les trois sont souvent représentées par des formes féminines qui sont en fait des forces/énergies de la nature. (voir les photos) ​ Swami Ajay : « En sanskrit, dans les textes, le Créateur expliqua plusieurs étapes de la Terre. Chaque étape de la Terre a un nom. La terre où l’on est debout, où l’on s’assoit lors du Yagya, s’appelle : « Bhumi Mata ». C’est la maman de la Terre. On creuse la Terre à 3 pieds, soit un mètre environ, et cette profondeur s’appelle « Dharti Mata ». à vingt-cinq pieds dans la terre, c’est « Bhagawati Pritthvi devi » : c’est la grande maman de la Nature. C’est la reine de la Terre, qui est en bas. Et c’est cette maman-là qui a pris Sita dans ses bras, à la fin de sa vie, dans le Ramayana. » CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Dans le cas d’un Kund fixe, creusé à même le sol, les quatre côtés sont enduits de bouse de vache. Un Om est tracé avec du sidoor à même la terre. Des feuilles sacrées sont posées par dessus (chêne, manguiers figuiers...). On y ajoute parfois le camphre - qui permet d'allumer le feu et qui dégage une odeur agréable - puis on installe des morceaux de bois en forme de cône. En premier, le petit bois qui brûle facilement est placé. Puis, des morceaux de plus en plus gros. Une fois terminé, du camphre en poudre & du curcuma seront saupoudrés par-dessus afin de bénir et de purifier le foyer. ​ Les trois marches du Kund représentent les trois Gunas. Ce sont les qualités qui régissent la création et gouvernent énergétiquement tout ce qui existe : - Tamas : obscurité, inertie, ignorance - cristallisation de l’énergie. (noir) - Rajas : activité, désir, passion, dynamisme, force. (rouge) - Sattva : équilibre, harmonie, lumière, pureté, rythme, calme. (blanc) Shri Sathya Sai Baba : « Le Divin brille à travers les rayons du Soleil. C'est le Divin qui révèle à l'homme, à travers ses yeux, l'immensité et la gloire du monde. L'univers, qui est basé sur la triple nature du temps et qui est soutenu par la Trinité - Brahma, Vishnu et Maheswara, est imprégné du Divin sous la forme des trois gunas - Sattva, Rajas et Tamas. En bref, tout dans le Cosmos est Dieu, en effet. La nature est une œuvre d’art, merveilleuse… Personne ne peut pleinement la comprendre. Qu'il s'agisse de bénédiction ou de deuil, de joie ou de peine, de gain ou de perte, cela vient de la nature (prakriti). La nature est composée des trois gunas. La Trinité représente les trois gunas ainsi que le processus de création, de subsistance et de dissolution - sristhi, sthithi et laya. ​ L'homme ne doit pas aspirer à une longue vie, mais à une vie divine. Le secret de la création n'est connu que du Créateur. D'autres ne peuvent espérer le comprendre. Le changement perpétuel est dans la nature même de la création. Elle n'est ni permanente, ni immuable… Le Créateur est la seule Réalité éternelle. L'homme devrait chercher avant tout à diviniser ou diviniser sa vie en transcendant les trois gunas. Le chemin spirituel vise à enquêter sur la nature du Créateur et, finalement, à devenir un avec Lui. » « Le prénom de la Nature est « Stri », composé des trois syllabes - sa, ta et ra. La signification de ce terme est la suivante : premièrement, vous devez assimiler ce qui est Sattvique. Cela ne comprend pas que la nourriture que vous mangez, mais aussi tout ce qui entre par vos 5 sens : ce que vous écoutez, ce que vous regardez, ce que vous respirez, ce que vous dites. Do good, be good, see good. Entourez-vous de positif, évitez le négatif. Deuxièmement, il vous faut développer certaines qualités tamasiques comme la soumission, l'humilité et la modestie. Et puis, en dernier, ra représente le rajo guna. Cela implique qu'il y a des occasions dans la vie où des résolutions fermes suivies d’actions sévères devront être prises. Les actions rajasiques doivent être faites en dernier recours, lorsqu'elles sont inévitables. ​ Dans le processus cosmique, c'est la qualité sattvique qui vient en premier. D'où le devoir de chacun de développer la qualité de pureté dans tous les aspects - dans les pensées, les attitudes, les paroles et les actes. ​ Aujourd'hui, le désir de l'homme pour les plaisirs mondains a dépassé toutes les limites. Mais en plus, il veut obtenir la réalisation rapide de ses innombrables désirs en ayant recours à des raccourcis ! L’humain doit se rendre compte que les raccourcis sont toujours dangereux et minés d'épines, de cailloux, de pièges. L'autoroute est toujours préférable même si elle peut paraître plus longue et monotone. Les voies du Divin ne sont pas faciles à comprendre… Souhaitant le bien-être de chacun dans l'univers, le Divin utilise une myriade de méthodes. Même si vous êtes béni avec une abondance de Grâce divine, vous devez acquérir la capacité d'en bénéficier grâce au contrôle de soi et aux choix que vous faites dans la vie. Pour obtenir cette capacité, vous devez obéir implicitement aux injonctions du Divin. Le secret et le mystère de la création résident dans l'accomplissement de notre devoir avec sérieux et sincérité. Dans la poursuite du bonheur sensuel, qui est un mirage, les hommes font fausse route. Cela se voit dans le style de vie des gens qui vont travailler puis qui, après ce qu'ils considèrent comme une journée de dur labeur, vont dans des clubs où ils deviennent esclaves de la boisson et finissent par se ruiner. Le vrai bonheur ne peut être obtenu qu'en rendant service au public : quelle que soit la sadhana (exercice spirituel) que vous fassiez ou non, votre principale préoccupation doit être de développer l'amour pour Dieu. Lorsque vous développez cet amour pur, vous pouvez réaliser n'importe quoi. » - discours divin du 28 mai 1990 sur les trois Gunas. L'habillement du Kund: une moquette / un tapis / des nattes rouges sont généralement placés tout autour du Kund, là où les participants seront assis. S’assoir sur ce tapis, près du Kund, correspond à s’assoir aux pieds de Dieu. ​ Pour s’assoir correctement : le faire avec respect, doucement et calmement, sans poser le pied sur les marches du kund et sans bouger les tapis. On tourne toujours autour du kund dans le sens des aiguilles d'une montre sauf lorsque le sevadal nous place, car il ne faut jamais passer derrière le maître qui officie. ​ Les plateaux de grains (Samagri) sont posés sur la première marche, devant chaque place assise. Ils ne doivent pas être déplacés. Des « Kushas » (herbes sacrées) qui représentent les cheveux de Vishnu sont placées tout autour du Kund (sur une des marches ou en dessous du tapis) et un Kalash principal est placé près du Kund. Swami Ajay est assis à l’un des 4 coins (vers l'est) et ceux qui offrent le ghee / le samagree sont assis à côté ou en face de lui. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR L'autel principal : en face du Kund, vers l'Est, préparé avec une table sur laquelle sont posés les Kalash, les ingrédients, les offrandes, des lampes et des photos de divinités. Une lampe principale préside sur le Yagya, elle est gardée allumée tout le long de la cérémonie et ne doit pas s'éteindre sans quoi le Yagya échoue. On ne place pas le siège de Bhagawan dans un Yagya, car la poussière se dépose sur le siège. De plus, l'Avatar vient en dernier lors d'un Yagya : il laisse la place aux devas, ses ministres. ​ Les Kalash posés sur l’Autel central : Un Kalash est un pot en métal ou en terre cuite que l’on remplit avec de l’eau, des graines et des pièces de monnaie, sur lequel on pose des feuilles puis une noix de coco. Le Kalash représente la maison des divinités. Il est consacré et reçoit l’énergie d’un ou plusieurs Devas. ​ L’autel principal comporte les différents Kalash qui seront consacrés avant le début du Yagya pour y insuffler certaines énergies et invoquer la présence des divinités, qui sont les ministres de Vishnu. La Puja, rituel d’accueil et d'offrandes, est effectuée sur ce Kalash qui représente une forme (Shiva, les 9 planètes...) Il est important de se rappeler que toutes ces formes ne sont que des facettes du divin qui est Un. Le rituel quotidien (plusieurs Kalash Puja) est effectué tous les matins avant de commencer le Yagya (explications plus bas). CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Les Kalash des 4 Védas : Quatre Kalash supplémentaires sont parfois placés aux quatre coins du Kund. Ils représentent les quatre textes sacrés fondateurs, les Védas, et remplaçent également les 4 prêtres nécessaires à la réalisation d’un Yagya. Swami Ajay utilise cette technique pour pouvoir officier seul sous la protection des écritures sacrées qui représentent la base du Dharma. ​ Le Rigved établit la base des mantras sur laquelle le reste des textes s’établit. On trouve dedans l’astrologie, l’origine de la création, l’éducation, l’adoration des divinités ; les valeurs comme la croyance, l’amour, la paix, la compassion, l’envie de faire, la dévotion… ​Le Samved est le texte sacré des chants et des hymnes. Le Yajurved explique la discipline spirituelle, il est en deux parties. L’Attharvaved explique les rituels et les formules, leurs pouvoirs. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Shri Sathya Sai Baba : « Le savoir, la connaissance, est Veda : Vetthi ithi Veda. C'est-à-dire qu'à partir des Védas, l’être humain peut connaître les codes de la conduite juste et le corps de la connaissance juste. Les Védas lui enseignent ses devoirs à accomplir, de la naissance à la mort. Ils décrivent ses droits, ses devoirs, ses obligations et ses responsabilités à toutes les étapes de la vie - étudiant, chef de famille, reclus et renonçant. Le courant de la culture indienne mit l'accent sur les Védas comme l'autorité suprême pour décider des valeurs de la vie humaine, depuis toujours. ​ Parmi les Vedas, le premier est le Rigveda : il est généralement considéré comme ayant dix sections. Dans les neuf premières sections, on trouve des hymnes à la louange de Dieu sous les noms d'Agni, Indra, Maruth, etc. Des historiens et des chercheurs proposèrent certaines théories pour expliquer l'origine de ces hymnes de louange. À cette époque, les gens se rendaient compte que les élements naturels tels que le feu (agni), l'air (vayu), le vent (maruth), etc. furent bien plus puissants qu'eux, alors ils décrivirent leurs qualités divines pour les assimiler et les comprendre. ​ Le deuxième Veda, le Yajur-veda est séparé en deux révisions : le Krishna (noir) Yajur-veda et le Shukla (blanc) Yajur-veda. Ces deux parties, composant un seul Veda, font référence au fleuve Ganga et à sa région. C'est la source de la dernière école de pensée et d'interprétation appelée « Mimamsa ». Les gens délimitèrent les zones forestières des zones cultivables autour des villages, et s’installèrent dans les villages. Une raison importante incita la séparation de certaines parties du Veda dans le Yajur-veda : il avait sept sections appelées textes forestiers (aranyakas), indiquant par ce nom même qu'ils se référaient davantage à des disciplines et à des exercices spirituels qui ne peuvent être pratiqués que dans l'isolement et le silence de la forêt. ​ Le troisième Veda est le Sama-veda. De nombreux hymnes (riks) du Rigveda y sont répétés, avec des notes de musique rajoutées au texte afin qu'ils puissent être chantés lors des rituels et cérémonies védiques. Ainsi, le Sama-veda est principalement celui de la musique, comportant la notation musicale. Tous les genres musicaux qui existent aujourd’hui sont dérivées des styles expliqués par le Sama-veda. Tous les tons, toutes les notes, sont encapsulées dans ce Veda. Les Aryens (désignation ethnique des peuples de l’âge védique) du Rigveda vivaient sur les rives du fleuve Sindhu, tandis que le Yajur-veda leur fut révélé sur les rives du Gange. Les gens semblent même avoir occupé la région centrale de l'Inde. Les chansons du Sama-veda sont donc des visualisations de la même époque. Le quatrième est l'Athar-vana ou Atharvaveda. Il fut décrit de plusieurs manières : certains lui refusent le statut de Veda, d'autres disent qu'il est composé de ce qui restait après avoir regroupé les autres. Dans les autres Védas, la puissance et le mystère des Devas sont décrits. Mais ce Véda-ci mentionne la possibilité d'acquérir certains pouvoirs et mystères par ses propres efforts et exercices... c'est sa spécialité. Le Hatha-yoga (le yoga des postures), la capacité à se rendre invisible en répétant certains mantras, les huit parties du yoga ou de la communion (ashtanga-yoga) - ceux-ci ne sont mis à la disposition de l'humanité que dans ce Veda. Bien sûr, en gagnant la grâce de Dieu, on peut acquérir des compétences qui sont autrement impossibles à atteindre. » ​ « Afin de clarifier les dictons et les injonctions védiques, afin de permettre à tous de comprendre le sens et le but des choses à faire et à ne pas faire, les Vedangas, les Puranas et les textes épiques sont apparus au fil du temps. Donc, celui qui désire saisir la signification de sa propre existence ainsi que sa vraie réalité doit aussi comprendre l'importance de ces compositions explicatives ultérieures. » - Shri Sathya Sai Vahini, chapitre 11 3 – LE YAGYA, PRINCIPES FONDAMENTAUX ET ESSENCE ​ bhūrbhuvaḥsvastarustāraḥ savitā prapitāmahaḥ । yagyo yagyapatiryajvā yagyāṅgo yagyavāhanaḥ ॥ yagyabhṛd yajñakṛd yagyī yagyabhug yagyasādhanaḥ । yagyāntakṛd yagyaguhyamannamannāda eva ca ॥ ​ « Celui qui est : l’essence des trois mondes et des trois états de mental, qui est nature et existence, qui éclaire notre chemin et qui est le Père éternel, sa véritable nature est « Yagyas ». Lui seul est le bénéficiaire de tous les Yagyas. Lui, le seigneur des Yagyas, représente les injonctions védiques des offrandes par le feu. Il est chaque organe, chaque partie du Yagya et c’est également Lui qui confère les fruits d’un tel Yagya. Lui, qui dirige et officie ces Yagyas, est aussi celui qui effectue les offrandes au feu (à travers soi, car il est l’Un sans second, Lui seul existe.) Ce seul bénéficiaire et seul réceptacle de toute offrande faite dans le feu est également l’offrande finale même... C’est lui qui accomplit tous les Yagyas. Il reste la réalisation la plus mystique d’un Yagya, le but même du Yagya. Il est toute subsistance, toute nourriture et également Celui qui consomme cette nourriture. » Vishnu Sahasranam, 104 – 105 Types de Yagyas : Selon leurs degrés de complexité et le type de rituel effectué, les Yagyas peuvent durer quelques heures / jours. Certains Yagyas « traditionnels » sont réalisés pour le bien-être de l’humanité, ou pour un objectif précis comme pour demander la pluie en cas de sécheresse, pour résoudre une crise particulière ou pour apporter la prospérité ... Cependant : 🌻 Les Yagyas ont tous un point en commun. Les offrandes sont faites au Feu sacré pendant la récitation des mantras, invoquant plusieurs divinités et plus particulièrement « Agnidev », la divinité du feu. Le rituel est généralement dédié à une incarnation ou à un objectif en particulier et c’est comme ça qu’il prend différents noms : « Saptaha Yagya », « Rudra Yagna » … La base du rituel reste la même mais le type de Yagya diffère selon la divinité principale invoquée. Par exemple, le Rudram est récité pour les Rudra Yagyas. Les 1008 noms de Bhagawan Sri Sathya Sai Baba sont récités trois fois par jour pour un « Maha Sathya Sai Yagya ». Le nombre d'Ahutis (offrandes) varie aussi selon le type de Yagya. 🌻 Les Yagyas sont tous fondés sur un même principe. La conscience individuelle doit se fondre dans la Conscience Universelle. L’étincelle doit retrouver son identité avec le Feu. Nous ne sommes pas séparés de Dieu, il vit à l’intérieur de chacun d’entre nous. C’est le message principal des Yagyas. Lorsque le participant présente son offrande aux flammes, il offre symboliquement toutes ses impuretés intérieures, la colère, l’orgueil, la jalousie, les souffrances, les obstacles, mais aussi l’illusion des joies éphémères, et finit par s’offrir tout entier au Seigneur, corps et âme. Swami Ajay rend cette pratique védique accessible aux européens et cela dans leur propre pays, sous une forme simplifiée mais respectueuse du rituel traditionnel. Cette pratique est unique car un Yagya est habituellement officié par un minimum de 4 prêtres et les spectateurs n'ont pas le droit de s'assoir autour du kund ni de participer. Swami Ajay s’occupe de tout lui-même – de la préparation à la clôture jusqu’au rangement - avec l’aide des organisateurs et de Sevadals dévoués qui suivent ses instructions. Cette façon unique de repenser les rituels pour le monde actuel permet de propager le message universel d'amour, de tolérance, et permet à chacun de se transformer : pour soi et pour les autres... « Les gens adorent Dieu sous différents noms et formes, mais Dieu est un... Certaines personnes l'appellent Rama, d'autres l'adorent en tant que Krishna, et d'autres encore l'adorent en tant que Bouddha. Les noms et les formes peuvent varier, mais Dieu est un. Dieu n'est pas limité à un nom, une forme, une région ou une religion en particulier... Il n'y a qu'un seul Dieu, qui imprègne chaque atome de la création. Regardez cette eau : les Telugu l'appellent neeru, les Tamiliens l'appellent thanni, et ainsi de suite. Différentes personnes l'appellent par des noms différents, mais l'eau est une. Le principe de l'Atma qui réside en chacun est le véritable pouvoir divin. » - Bhagawan Shri Sathya Sai Baba, 23 mai 2005 CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Les divinités principales : L’hindouisme est régulièrement amalgamé à une religion polythéiste avec « plusieurs dieux ». Cependant, cette conception ignore les originies profondes de l’hindouisme : ce n’est qu’une forme pratiquée du Sanathana Dharma, la religion universelle, qui déclare que « Dieu est l’un sans second » présent en chaque chose, imprégnant l’univers et qui s’incarne dans plusieurs formes pour que l’on puisse s’approcher. L’hindouisme est donc une croyance qui invite à l’adoration d’un seul Dieu dans plusieurs formes. Il en existe un nombre infini avec différents noms et attributs, dans toutes les religions : Jésus, Buddha, Mahavir, Sai Baba, Krishna, Rama, Shiva, Devi, les anges, la Vierge Marie… cette croyance célèbre la diversité et la tolérance, en plaçant la dévotion en son cœur. Les divinités hindoues peuvent êtres apparentées aux Saints et aux Saintes en occident ou encore aux anges, qui sont comme des ministres (chaque ange est patron d’un métier, d'un pays, d’une forme d’art...) ​ Shri Sathya Sai Baba : « Avec du sucre fondu, plusieurs types de sucreries peuvent être façonnés. On peut leur donner la forme d’un renard, d'une poupée, d'un cube, d'un cheval... Les formes créées apparaissent alors à nos yeux comme différentes les unes des autres, et variées. Mais l’essence de toutes ces formes et de tous ces noms est unique : le sucre qui les compose est le facteur commun. Quel que soit le bonbon que l’on choisit parmi ces formes, si on le prend et qu'on en casse un petit morceau, puis que nous le posons sur notre langue, le goût sera toujours sucré. Ce goût que l’on découvre alors n’a rien à voir avec la forme du bonbon... C’est la douceur du sucre qui en est l'essence. » - Summer Showers 1977 ​ « Il est facile de critiquer les Leelas du Seigneur mais il est difficile de comprendre leur sens profond. Notre vie devrait être consacrée à cela... Trois autorités se partagent fonctionnellement la responsabilité de la création, de la protection et de la dissolution. Brahma, Vishnu et Eeshvara sont les divinités qui président ces trois fonctions différentes. Il y a une autorité suprême qui préside à ces trois, car Il doit y avoir quelqu'un qui régit ces trois fonctionnaires ; comme le Premier ministre dans un cabinet. Cette autorité suprême fut appelée Bhagawan par les Bharatheeyas (indiens). Les membres de différentes confessions lui ont donné des noms différents, le terme le plus largement utilisé dans ce contexte étant 'Dieu'. Aujourd'hui, nous devons acquérir les faveurs de ces divinités. Avec leur amitié, nous pouvons faire face à tous les problèmes, tout comme lorsque nous avons l'amitié d'une personne au pouvoir, nous pouvons surmonter les problèmes de la vie avec aisance. Ces divinités aident à atténuer les conséquences de nos actions, si elles sont convenablement honorées, parce que ce sont elles qui fixent les règles dans le monde en ce qui concerne leurs fonctions spécifiques (comme des ministres responsables de différentes fonctions). Ces règlements établis par les divinités sont comme les règles de circulation sur la route, comme les panneaux qui nous guident sur le comportement à adopter. Dans ce but, toutes les formes de culte sont conçues pour plaire aux divinités. Comment les adorer ? ... par les neuf formes de dévotion. » - 28 février 1995 ​ Les formes principales vénérées dans l’hindouisme sont : ​ Omkaar : ॐ prononcé « aum ». Verbe de Dieu, Parole de Dieu, Dieu manifesté par le son. L’invocation consiste à chanter trois « Omkaar ». Ganesha : forme humaine avec une tête d’éléphant. Fils de Shiva et Parvati, aussi appelé « Vinayaka » et « Ganapathi ». Invoqué en premier pour retirer tous les obstacles. Il est également le saint patron des enfants et de l’intelligence, représente l’écoute et la sagesse. Guru : le maître spirituel. Peut être n’importe quelle forme de Dieu que l’on consièdre comme son guide pour la vie, mais il est souvent associé à Shirdi Baba ou Nanak par exemple selon les régions de l’Inde. C’est la forme qui guide par son enseignement et dissipe l'obscurité de l'ignorance. Lorsque l'on choisit un Guru, il est important de persévérer sur le même chemin et de ne pas changer à chaque fois . Maa, Devi : formes féminines. Mère Divine, mère de l’Univers, Providence, incarnation de l’Amour Suprême. Esprit de la Nature. Il existe de nombreuses divinités féminines, mais elles représentent toute la Shakti, c’est-à-dire l’énergie primordiale. En voici quelques unes : la Vierge Marie, Durga, Jagadamba, Parvati, Kali, Saraswati, Gayatri, Tulsi… le suffixe « Maa » peut être rajouté, ce qui signifie « maman ». Shiva : forme humaine à peau bleue, avec un chignon, un trident et une peau de tigre. Il représente la destruction de toutes les mauvaises tendances et de la négativité... Il est maladroitement associé avec la colère en occident car il est sérieux, mais il est en fait sérénité, paix et patience, discipline et droiture dans la bonté. Il est généralement représenté en méditation car il est Adi Yogi – le premier ascète. Beaucoup d’autres noms de Shiva se rapportent d’ailleurs à la compassion et la tranquillité... « Bholenath », par exemple, signifie « le seigneur du peuple, celui qui est simple et accessible. » Shiva est associé au Père suprême, celui qui n’est le fils de personne mais le Père de tous. Il est inséparable de Bramha et Vishnu qui, à eux trois, forment la Trinité de création-préservation-destruction. Bramha : l’architecte de l’univers, le Créateur, celui qui engendra la création et tout ce qui existe. Il est représenté avec trois têtes (les trois mondes) et une longue barbe blanche ; il est assis sur un Lotus. Sa consoeur est Saraswati, vêtue de blanc, reine des arts, de l'éducation et de la connaissance. Bramha est rarement adoré seul car il n'est pas marié (contrairement à Vishnu et Maheshwara). ​ Vishnu : Le Préservateur. Représenté avec la peau bleue et huit bras portant divers objets. Il porte également des bijoux. Le Yagyashala représente le corps et la bouche de Vishnu, aux pieds duquel est assise son épouse Lakshmi – qui est reine de la richesse et d’abondance. Rama : première incarnation humaine de Vishnu sur la Terre. Il est souvent représenté à peau bleue pour symboliser sa divinité, avec un arc et des flèches. Son épouse, Sita, est une incarnation de Lakshmi et Hanuman est son serviteur. Krishna : seconde incarnation humaine de Vishnu sur la Terre. Il est également bleu mais une plume de paon surmonte son turban. Il est parfois représenté avec Radha et les Gopis, ou comme un petit bébé qui mange du lait caillé. C’est une forme d’amour pur. Hanuman : forme de grand singe avec une massue et une montagne dans la main. Il représente tous les dévots sincères, car il est le dévot inconditionnel du seigneur Rama. Il est l’exemple parfait de dévotion et reste toujours aux pieds de Rama. En réalité, c’est une incarnation de Shiva-Parvati qui souhaitaient servir Rama sur la Terre. Muruga : second fils de Shiva et Parvati (frère : Ganesh). Il est responsable de la purification et d’apporter la paix. Assis sur un paon. Sai Baba : la trinité de Sai Baba (Shirdi-Sathya-Prema), Avatars du Kaliyuga, qui redonne leur sens aux textes sacrés et enseigne l’art de vivre pour se réaliser par la dévotion, par l’exemple et l’intégrité. Son enseignement est le Sarva Dharma et les neuf formes de dévotion. Surya, Chandra, Bhumi, Navagraha : le soleil, la lune, la Terre et les neuf planètes en général. Ce sont des forces très présentes dans le monde, qui régissent les « Pancha Bhutas », les 5 éléments. Sans leurs grâces, aucune adoration n'est complète. Agni : l’énergie du Feu Sacré, qui reçoit et transporte les offrandes aux Divinités - en transformant le visible en invisible - par le processus de consumation. La fumée agit comme transporteur. Agni est également le feu à l’intérieur du corps humain qui le fait fonctionner. Vedas : textes sacrés les plus anciens sur lesquels se basent le Dharma et les religions. Les textes sacrés de l’hindouisme sont très nombreux, mais ils concentrent tous la même connaissance, celle de 4 Vedas principaux qui sont le Rig Veda, le Yajur Veda, le Sama Veda et l’Atharva Veda. Ce sont eux qui donneront naissance à d’autres textes comme le Mahabharata, la Bhagawad Gita, les Puranas et les Upanishads, le Ramayana… chaque texte apparaît selon les besoins de l’époque et enseigne les concepts fondamentaux pour vivre dans la droiture. ​ Shri Sathya Sai Baba : « Nos ancêtres se sont enquis de la nature de la Divinité à travers de nombreux chemins, mais ils n’ont pas réussi à reconnaître la réalité : par conséquent, ils ont commencé à adorer la Nature (« Prakriti »). Par la suite, les Indiens se mirent à l’adoration des idoles (« murthi Aradhana »). Chaque créature qui prend naissance dans cet univers a une forme (murti). Les idoles sont de nature inerte et ne possèdent pas les qualités de compassion, d'amour, de patience, etc. C'est pour cette raison que certaines personnes sont contre l'adoration des idoles. C'est de l'ignorance. N'adorez-vous pas les photos de vos parents et grands-parents ? Ces images ont-elles de la vie ? Non. Ils n'ont pas non plus les qualités de compassion, d'amour, de sacrifice, etc. Alors, quel est l'intérêt de les adorer ? C'est à travers ces images que l'on peut se rappeler les vertus et les idéaux qu'elles représentaient. Vous utilisez votre index pour pointer vers un objet spécifique, par exemple une fleur ou un gobelet. De même, les idoles sont comme des pointeurs vers la Divinité. Une fois que vous reconnaissez la Divinité, vous n’avez plus besoin des pointeurs. Ainsi, n'est-il pas insensé de s'opposer au culte des idoles ? Prenez par exemple un billet de 100 roupies. Il n'y a ni vie, ni vertus d'amour, ou de compassion dedans. Pourtant, les gens aiment l’argent et aimeraient posséder ces billets, de toutes leurs forces. L’argent est ‘précieux’ parce qu’il porte le sceau du gouvernement. C’est lui, qui lui donne sa valeur. De même, nous respectons le drapeau national pour ce qu'il représente, même s'il ne s'agit que d'un morceau de tissu qui est inerte, en soi. Si le culte des idoles est considéré comme insensé, il en va de même pour l'amour de l'argent et le respect du drapeau, qui sont également sans vie. Les croyances de l’homme sont basées sur ses goûts et ses aversions. » ​ - Discours divin du 12/03/2002 ​ ​ ​ « Trente-trois divinités sont mentionnées dans le Rig Veda. Parmi eux, le Dieu-Soleil est la divinité la plus importante. Son pouvoir se fait sentir partout dans le monde. C'est le Dieu Soleil qui porte aux déités concernées les offrandes faites dans le Yagya. Agni, le dieu du feu, est une image du Soleil. Agni a sa propre forme... Le Principe Agni est immanent en chaque personne. La signification intérieure de ceci est que chaque personne est intrinsèquement divine. Lorsque les mantras sont chantés et que des offrandes sont faites dans le feu au Seigneur, la grâce du Seigneur est déversée sur le peuple sous forme de paix et d'abondance. Il y a un dicton : « Tel est le feu, telle est la fumée. Telle est la fumée, tels sont les nuages. Comme sont les nuages sera la pluie. Comme sera la pluie, seront les récoltes. Comme seront les récoltes, sera la nourriture. Ainsi est la nourriture, ainsi est l'intellect... Mais puisque les nuages ​​de nos jours ne sont pas formés par la fumée provenant des yagyas, la nourriture consommée par les gens n'est pas propice à la croissance de l'intelligence. Lorsque la fumée qui monte du kund entre dans les nuages, la pluie qui tombe devient sacrée et aide à purifier les récoltes, à sanctifier la nourriture consommée. En conséquence, les gens sont eux aussi sanctifiés. » - 3 octobre 1989 4 - PRÉPARATION DU RITUEL Les Yagyas organisés en Europe sont inspirés des Yagyas tels que Swami Ajay les réalise à l’île Maurice. La cérémonie dure trois à sept jours pendant lesquels le feu ne doit jamais s’éteindre. Pendant toute la durée du Yagya, le feu sacré est alimenté en permanence même la nuit. Les personnes qui contribuent à la préparation et au déroulement des activités sont des bénévoles que l’on appelle « Sevadals ». Ils servent sans rien attendre en retour, avec patience, dévouement et amour. Ils se sacrifient de façon désintéressée et sincère pour l’humanité. ​ Participer à un Yagya avec Swami Ajay est une occasion unique : les prêtres en Inde n’acceptent généralement pas de prendre une telle responsabilité car il faut être capable de redresser les manquements et les erreurs effectués par les personnes inexpérimentées. Cela demande beaucoup de concentration, une compassion innée et une patience à toute épreuve. Ces rituels deviennent des retraites spirituelles intenses, pleines de transformation​ pour tous ceux qui y participent. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR La préparation du Yagya : le Yagya demande un grand travail de préparation matérielle, psychologique et spirituelle, ainsi que beaucoup de temps et d’implication. Les coûts financiers engagés sont, eux aussi, très importants : les ingrédients, les repas, le logement, l’eau, l’électricité font partie des coûts engendrés. En Europe, les différents groupes locaux se sont ainsi organisés pour créer des associations qui facilitent la gestion financière. Mais celle-ci doit rester un moyen de réaliser ce rituel pour l'humanité et ne doit pas venir au premier plan. Un rituel de purification n'est pas une activité à but lucratif et le but n'est pas de générer des bénéfices : la spiritualité n'est pas un commerce. L'argent n'est qu'un moyen de réaliser quelque chose, ce n'est ni le but ni le centre de la réalisation. ​ Ce travail de préparation commence plusieurs mois en avance pour les organisateurs. Du côté de Swami Ajay, un tel rituel lui demande une préparation énergétique et une pratique quotidienne des mantras et de l’enseignement. Il lui fallut plus d’une dizaine d’années d’études et de recherches, de pratique et d’essais pour en arriver à ce résultat. ​ En arrivant sur le lieu du Yagya, Swami Ajay est accueilli par le groupe. Puis dans l’après-midi, l’installation commence.. Il s’entoure des organisateurs du Yagya et d’une équipe de Sevadals qui se mettent à son service. Le Yagyashala, le matériel, la décoration - tout est préparé et chargé énergétiquement. Swami Ajay commence à installer l’autel et à préparer le Kund dès les premiers jours – il récite de nombreux mantras et prières pour purifier le lieu et donne tout ce qu’il a pour que le rituel commence à temps. ​ Swami Ajay : « les sevadals viennent pour donner, mais ils ne font pas que donner et se se sacrifier pour les autres. Les rituels sont aussi une opportunité pour eux de recharger leurs corps physiques, d’augmenter leur dévotion. » - mars 2022 ​ « Lors d’une grande occasion, c’est le moment de vivre ce service, quand il y a un Yagya par exemple. C’est le moment parce que l’énergie est là. Il ne faut pas oublier : quand on a commencé le Yagya, écoutez attentivement qui on a invité. On a dit : « tous les Devas sont là. » On a mis le Kumbam de Shiva ; ça veut dire que c’est sûr que Parvati va être là ! C’est sûr que Nandi va être là. C’est sûr que Gowri va être là. Et ça, c’est une génération. Maintenant, on a dit à Bramha de venir. Mais c’est sûr que Saraswathee va être à côté ! On a demandé à Vishnu de venir… c’est sûr que Lakshmi va être à côté ! Et on a dit aux neuf planètes de venir. D’autres planètes sont attachées avec elles et vont venir ! Tous ces Devas sont là… devant tous ces Devas, vous allez faire un seva. Et après le Yagya vous allez avoir la bénédiction. La bénédiction de qui ? l’énergie présente… mais il y a les énergies additionnelles qui sont venues ce jour-là. Combien de bénédictions vous allez avoir et combien de jours vous allez rattraper ? ça veut dire qu’après 5 ou 3 jours, vous sortez d’ici en ayant travaillé l’équivalent de 3 années ! De trois ans, vous êtes en avance. Est-ce que les gens comprennent ça ? Dans la maison de Dieu, faire un seva avec les énergies de la cérémonie, pour tant de personnes… c’est ça, quand on dit Punya. Alors, vous tous, les personnes qui préparent le repas, qui nettoient et qui n’attendent rien en retour… c’est ce qui se passe. Manger c’est facile. Mais les gens qui préparent le repas et qui nourrissent tous ces gens qui viennent ici ? C’est très grand. C’est le sacrifice par amour. Surtout sans rien attendre en retour… ou les personnes qui mangent, et qui lavent leur assiette (avec respect et gratitude), eux-mêmes. Il ne faut pas attendre que quelqu’un le fasse pour vous. Dans un ashram et même chez vous à la maison ! Quand je vous dis ça, moi-même je le mets en pratique à Maurice. Alors quand vous mangez, si c’est possible, un petit seva : essayez de laver votre vaisselle. Regardez comment ça se passe ici et vous aidez, je n’ai pas le droit de vous dire quoi faire. C’est le seva, le service désintéressé, et c’est ça qui fait s’améliorer notre vie : sincèrement. Et tant que possible, on ne parle pas. On parle quand il faut parler, mais le silence permet de gagner cette énergie du Seva. Sinon, c’est comme de transporter de l’eau dans une passoire. Il reste peu de grâce à la fin. Pendant le repas, pendant les sevas, silence. » Guirlandes décoratives : fabriquées à partir de feuilles sacrées qui sont lavées puis attachées à un très long fil, elles servent à purifier l'atmosphère et décorent le Yagyashala. Elles sèchent avec la chaleur au fil des jours et agissent comme des balises pour que les devas sachent où entrer et où venir. Ces guirlandes les attirent. Les feuilles utilisées sont les mêmes que pour les Kalash et selon le continent, ce ne sont pas toujours les mêmes. Des feuilles de manguier ou de bétel sont utilisées en Inde et à Maurice alors qu’en Europe, les feuilles de figuier et de néflier sont privilégiées. Swami Ajay adapte le matériel selon ce qui est disponible sur place, dans la nature, selon la zone océanique . Toutes ces feuilles ont la qualité de rester intègres et de se conserver plusieurs jours après avoir été coupées, elles ne ramollissent pas - ce qui en fait de très bons alliés pour les rituels qui s’étalent sur la durée. ​ Des feuilles d’eucalyptus et de citronnelle sont parfois utilisées car elles éloignent les moustiques : c’est le « matelas de Vishnu ». Les herbes de Kusha (ou Darbha) sont utilisées dans le rituel pour fabriquer des objets car leur énergie est pure. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Les feuilles de Bétel : agissent comme une assiette, elles se tiennent droites, sont souples et rigides à la fois, ont une forme de cœur. On les appelle aussi ‘Paan Patta’ et ‘Tambula’ en sanskrit. C’est un symbole de fraîcheur, de prospérité. Un texte sacré, le Skanda Purana, explique leur provenance : elles ont été obtenues par les Devas pendant le barattage de la mer. Ainsi, plusieurs Divinités s’assoient sur la feuille qui devient un siège. Seules les feuilles sans grand défaut apparent sont offertes (tâches, trous...). ​ Rappelons-nous que c’est une offrande au divin, il faut donc que nous offrions ce que le cœur considère comme étant meilleur, appétissant. ​ Les ingrédients offerts pendant le Yagya sont aussi placés sur des feuilles de Bétel. Elles symbolisent la loyauté, l’amour et le respect. Dans le Ramayana, il est raconté qu’après l’enlèvement de Sita, Hanuman partit à sa recherche. Il arriva sur une île par-delà la mer appelée Shri Lanka. Hanuman trouva alors Sita assise sous un arbre (Ashoka) ; il se prosterna à Ses pieds. Elle lui offrit des feuilles de Bétel appelées « Bel Paatram » pour le remercier et le récompenser, honorant ainsi tous les efforts et les sacrifices du dévot inconditionnel de Rama. Le Ramayana mentionne de nombreuse fois les feuilles ainsi que les noix de Bétel, aussi appelées Supari. ​ Les noix de bétel remplacent tout ingrédient manquant. C’est l’équivalent de la noix de muscade en occident. Ce petit fruit est considéré comme ‘complet’, car il est recouvert d’une protection naturelle. Etonnamment, de nos jours les feuilles et les noix ne proviennent plus de la même plante : les feuilles proviennent d’une plante grimpante alors que la noix, elle, est issue d’un palmier. Leur forme ovoïde est représentative du sans forme (Nirakar), comme les lingams. Beaucoup d’hindous en gardent traditionnellement une là où ils placent leur monnaie, car les noix sont associées avec l'abondance (particulièrement dans le sud de l’Inde). ​ En Inde, les feuilles de Bétel sont offertes comme rafraîchissement après le repas. En Asie et en Afrique, le « Paan » ou « Tambulam » est traditionnellement consommé : cette préparation à mâcher, à base de noix de bétel mixée et préparée avec de la cardamome, puis enfermée dans une feuille de bétel, possède des vertus stimulantes et énergétiques. Cependant, lorsqu’elle est consommée de façon excessive, elle abîme sérieusement la bouche et les gencives. Il est conseillé de mâcher des graines de cardamome ou des clous de girofle à la place, qui sont des épices sacrées aux propriétés ayurvédiques connues, nettoyant efficacement la bouche sans acidité. ​ Mâcher des graines de cardamome 15 minutes avant le rituel est une très bonne habitude. Les devas ressentent ce parfum auquel ils sont habitués et cela purifie le corps, le mental et l'esprit, en particulier pour les personnes qui participent à un rituel. ​ ​ Les feuilles de manguier : elles ont le même rôle que les feuilles de Bétel. Avec la chaleur, les feuilles de bétel qui sont jeunes deviennent plus souples et difficiles à tenir dans la main. Les feuilles de manguier restent plus rigides sur une période prolongée. ​ Swami Ajay : « J'ai dû faire beaucoup de recherches pour savoir comment mettre en pratique tous ces rituels en Europe. L'eau de Ganga est aussi en Europe, à Lourdes. Ce n'est pas nécessaire de la faire venir de l'Inde... On n'utilise pas non plus les feuilles de bétel qui poussent en Inde pour le Yagya, parce qu'on peut mettre dans les Kumbams d'autres feuilles qui poussent en France. Mais on est quand même obligé de faire venir certains matériels de l'Inde, des choses qui ne se trouvent pas ici. On pourrait utiliser d'autres matériaux à la place de ces Kumbams, mais cela demanderait beaucoup de temps pour faire venir l'Energie. Auparavant, les Rishis utilisaient des Kumbams en terre cuite. Mais le Yagya que nous faisons actuellement en trois jours durait au moins quinze jours à l'époque des Rishis, à cause du matériel utilisé. Swami a fait un Yagya d'un an en peu de temps... Le dernier Yagya que Swami a fait en neuf jours équivalait à un Yagya de 108 années ! Il était toujours présent car Il savait que la Forme se manifesterait quand les Prêtres réciteraient les Védas, les Rudras ou les Mantras. Etant donné que les prêtres assis auprès du Yagyashala ne savaient pas quoi faire lorsque la Forme se manifestait, l'un d'entre eux allait chercher Swami. A ce moment-là, Swami devait intervenir et matérialiser quelque chose dans ce Feu, et puis, le Yagya pouvait continuer. Il a fait tout cela pour calmer et simplifier la situation, mais pas pour l'arrêter, ce n'est pas possible. » Shri Sathya Sai Baba : « La fumée sacrée dégagée par le feu sacrificiel, saturée du nom divin et des Mantras Védiques, purifie la pollution dans l’atmosphère. Un programme diffusé par la radio de Delhi peut être entendu partout dans le pays, grâce aux ondes électriques. De la même manière, les Mantras Védiques chantés par les prêtres se répandront partout. » ​ - 19 octobre 1999 5 - DÉROULEMENT DU RITUEL Début du Yagya : Lorsque tout est prêt, le Yagya peut commencer. ​ L’ouverture est généralement programmée pour 9:00 le premier jour. Après s’être déchaussé, chaque participant qui entre dans le Yagyashãlã est invité à se laver les mains afin de se purifier. Le sevadal applique un peu d’Antar (parfum sacré) sur le dos de la main droite en forme de AUM afin que son corps physique, son mental et son âme soient purifiés. ​ Ensuite, il met du chandan sur le 3e œil du participant afin que sa conscience soit éclaircie pour pouvoir accomplir le rituel et comprendre les enseignements. Ces purifications représentent une aide pour la concentration et permet que le Samagri offert soit chargé d’énergie positive, faute de quoi l’offrande brûlerait mal. Dans certains Yagyas, cette purification rituelle mentionnée au début de l’article est individualisée. Cela signifie que chaque participant doit se laver les mains lui-même après s'être déchaussé et ensuite appliquer du parfum purificateur (Antar) que chacun aura amené et gardera sur lui tout au long du Yagya. Il appliquera lui-même le Chandan ou la Vibhuti sur son front. Enfin, les participants sont invités à s’assoir dans le Yagyashala. Chacun s’assoit là où il y a de l’espace libre. Un coussin peut être amené et des chaises seront généralement proposées aux personnes ayant du mal à rester assises au sol. Les Sevadals se déplacent dans le Yagyashala pendant le rituel pour l’organisation et le déroulement, mais il est demandé aux participants de rester assis et en silence, concentrés. Le premier rang de chaise le plus proche du Kund est généralement réservé pour les 'tours', lorsque les personnes qui attendent pour aller s'assoir autour du feu sont placés. ​ Puis avant la session d’ouverture, chaque participant défile devant Swami Ajay qui attache au poignet un Sutas (bracelet en fils de coton). Lorsqu’il fixe le Rakshasut (bracelet de protection), Swami le charge d’un mantra protecteur pour la personne et pour le bon déroulement du rituel. Il demande chaque jour aux personnes dont le Sutas est tombé qu’ils viennent afin d’en recevoir un nouveau. Tout au long du rituel, Swami Ajay fait des pauses ; il expliquera ce qui doit être fait et répondra aux questions éventuelles. ​ Swami Ajay : « Avant de vous donner les Sutas, je vais vous fournir quelques explications : Les Sutas se mettent au poignet gauche pour les dames et à droite pour les hommes. Quand vous viendrez pour vous faire attacher le Sutas, assurez-vous de tendre la bonne main. On ne peut pas le changer une fois qu'il est attaché, parce qu'on a déjà mis le Mantra dedans. Les Sutas sont préparés à l'île Maurice avant de venir : vous garderez les deux morceaux qui seront coupés, et vous les mettrez sous un arbre après le Yagya. Il ne faut pas les mettre dans le Feu Sacré sauf si on vous le dit ! Certaines personnes jettent des choses dans le feu en pensant que « ça va se désintégrer, c’est comme la poubelle ». Mais ce n’est pas une bonne façon de penser. Ce feu est très sacré, il faut le respecter. Changez cette idée dans votre tête. Vous pouvez aussi les emporter avec vous à la maison et cette énergie pourra rester chez vous. » Il est conseillé de garder le silence au maximum durant toute la semaine, surtout pendant les repas et pas uniquement dans le Yagyashala. C’est seulement dans le silence que l’on peut entendre la voix intérieure de Dieu et travailler en profondeur. Sutas : petits bracelets en fil de coton attachés par Swami Ajay autour du poignet des participants le premier jour du rituel. On les appelle aussi Rakshasoot : bracelet de protection contre les énergies négatives . Le fil s’attache à droite pour les hommes et à gauche pour les femmes. Il faut être attentif à quelle main on tend pour ne pas avoir à recommencer. ​ Le Yagya est un rituel très puissant et partout où la Lumière agit avec force, les ténèbres sont à l’action... Dans la tradition hindoue, ils sont parfois appelés « Kalava » ou « Mauli », ce qui signifie « avant toute chose ». ​ Le sutas purifie les énergies et aide le mental à rester concentré. On essaye de le garder le plus longtemps possible ou jusqu'au prochain Yagya. Le cordon sacré peut parfois se détacher de lui-même pendant les cérémonies : dans ce cas, on en attache un autre le lendemain jusqu’à ce qu'il tienne. La tradition consiste à le laisser tomber tout seul après le Yagya. S'il ne se défait pas, on le garde comme une protection (sauf besoin professionnel). CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Cérémonie d'ouverture : le premier jour, lorsque les participants sont intallés, les pujaris commencent le rituel d'ouverture guidés par Swami Ajay. Ils passent alors par une purification rituelle avant la cérémonie d’ouverture. On appelle ce processus « Achmaniyam ». Swami Ajay récite 5 mantras : La première fois, les pujaris se lavent les mains au-dessus d’un plateau sans faire tomber d’eau au sol – Om Shri Rishikesha Ya Namaha – puis ils boivent une gorgée d’eau pure dans leurs mains – Om Shri Keshavaya Namaha – puis une seconde fois – Om Shri Madhavaya Namaha – puis une dernière gorgée – Om Namo Narayanaya Namaha – et ils se rincent les mains une dernière fois au-dessus du plateau – Om Shri Rishikeshaya Namaha. ​ Ensuite, ils appliquent le Chandan sur leurs fronts, gorges et mains pendant que Swami récite le mantra. Ils enfilent une bague en herbe sacrée ou une bague fixe. Ils reçoivent également un Suta. Swami prépare énergétiquement les places assises, « Assana » et le rituel, en récitant plusieurs mantras. Une fois assis, les participants ne doivent pas se lever sans permission. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Swami Ajay : « Vous avez remarqué qu'on a l'habitude de faire des bagues avec des herbes pour les organisateurs. L'énergie de cette bague nous aide beaucoup, au cas où des petites erreurs interviendraient : si des insectes entrent dans les ingrédients ou bien si le ghee ou les ingrédients ne sont pas bien offerts, par exemple. Quand vous faites manger quelqu'un à la cuillère, si la nourriture arrive à côté de sa bouche, vous vous excusez. De la même manière, il arrive pendant les offrandes que des ingrédients ne partent pas directement dans la bouche d'Agni. Quand les ingrédients partent à l'extérieur, Agni attend, Il reste la bouche ouverte... On ne voit pas la bouche de ce Feu, mais elle est là. C'est la raison pour laquelle on met un peu de braise partout, pour que les ingrédients puissent commencer à brûler dès qu'ils tombent dans la bouche du Feu. C'est un peu comme un volcan, avec de la lave qui se prépare à l'intérieur. Avec le Yagya, on est en train de créer un volcan. En recevant nos qualités, il nous transforme. L'énergie qui part profondément sous la terre est très forte, et la fumée c'est la Grâce. Donc avec cette bague, on présente à l'avance nos excuses pour les erreurs qui pourraient se produire. Des fourmis peuvent entrer dans les ingrédients et des insectes peuvent être à l'intérieur du bois, mais on ne le sait pas. Ces erreurs ne sont pas volontaires, alors on s'excuse afin d'essayer de redresser toutes les situations. » Kalash Sthapana (installation des énergies) : Une fois que tout est prêt, le premier rituel peut commencer. Cette cérémonie comprend l’invitation et l’accueil des divinités. Les énergies s’installent dans leurs maisons respectives (Kalash) et sont alors présentes à l’intérieur de ces pots en métal avec une noix de coco posée au-dessus. Le Sthapana est l'installation des Kalash et la Puja est le rituel d'adoration composé de 16 étapes qui se répètent pour chaque divinité, chaque jour. Chaque offrande est accompagnée de mantras spécifiques. Le Sthapana est fait une seule fois et signifie « installer les énergies, inviter les divinités à descendre et résider ici ». La cérémonie du Kalash Stapana commence par deux prières : ♦ Swastivachanam : c’est la demande que l’on fait, le souhait. ♦ Sankalpam : la promesse concernant le Yagya et nos intentions. Faite envers Dieu, de faire la cérémonie pour le bien de tout l’Univers. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Swami Ajay : « Dans le Swasti Vachanam , on demande à Dieu, le Créateur qui a créé tout ce qui est autour de nous, que la cérémonie se passe bien. ‘Swasti’ veut dire vérité, bien et purification. « Vachan » signifie « toutes les paroles que nous allons réciter quotidiennement ». ​ Dans ce Mantra, on demande aussi que toutes les Énergies qui sont ici, dans cette place, soient respectées. On respecte toutes les formes visibles et invisibles, présentes ici, du fond du coeur. Ce Mantra explique donc que l'on fait cette cérémonie pour toute l'humanité, pour la purification de notre planète et de tous les êtres qui sont sur cette terre. Dans ce Mantra, on s'adresse à tous les êtres présents (visibles et invisibles), pour les inviter à assister aussi à cette cérémonie et à s'asseoir dans cette place. » « ‘Swasti', c'est demander la Grâce pour que la cérémonie se passe bien et demander de l'aide à notre Seigneur dans le cas où des obstacles se présenteraient. ‘Swasti’, c'est aussi demander la permission à tous les êtres qui sont là, avec respect, pour effectuer ce Yagya. `Vachanam' désigne tous les Mantras récités, les explications données, les Satsangs, les Bhajans, les cérémonies que nous allons faire et toutes les paroles que nous allons prononcer, toutes les écritures des Devas, comme les Puranas, la Gita, la Bible, le Coran, les Vedas... tous les textes sacrés qui existent sur cette terre. `Vachanam' est une énergie qu'on a mise ici pour sauvegarder le lieu et toutes les personnes qui vont participer. ‘Swasti Vachanam’ fonctionne énormément pendant notre séjour ici. Dans le monde actuel, l'énergie de tous ces Mantras fonctionne correctement. ​ ‘Swasti Vachanam’ se fait envers Dieu ; Brahma, Shiva et Narayana : « Nous savons que Vous êtes ici et nous Vous prions de Vous installer dans les Kumbams, qui contiennent les sept types d'eau et des ingrédients. Nous Vous demandons de prendre Votre place, d'assumer Votre responsabilité, de nous donner la connaissance, la croyance et l'amour pour commencer cette cérémonie. Si des erreurs se produisent pendant cette cérémonie, nous vous présentons nos excuses. Acceptez-nous comme Vos enfants, voyez seulement notre amour, notre dévotion. Nous Vous aimons vraiment, aidez-nous, protégez-nous et enlevez tous les obstacles. Permettez-nous de commencer et de terminer le Yagya. » « La prière suivante, c'est Sankalpam, signifiant 'promesse'. On promet de faire la cérémonie pour le bien de toute l'humanité, pour le pays et pour tout l'univers : « Samastah Lokah, Sukhino Bhavantu » . Dans cette cérémonie, on donne notre nom et prénom, notre lieu de naissance, le nom de notre Dieu préféré et le nom de notre Maître, qui peut être le même que notre Dieu préféré. Cette promesse est faite envers Vishnu, le Préservateur. Je vous donne des explications avant de commencer le Yagya, car ensuite ce ne sera pas facile d'arrêter les Mantras. » Après le Sankalpam, les Divinités sont honorées une par une : ​ GANESH est toujours honoré en premier. Son Kalash comporte 3 graines : Ganesha entouré de sa mère Gauri qui le protège et de la Terre : Bhumi. Le premier « Kalash Pooja » est donc celui de « Gauri – Ganesh – Bhumi ». Selon les types de Yagyas, les divinités suivantes dépendent des Kalash qui ont été préparés. ​ Swami Ajay : « Il y a plusieurs Kalash, en Sanskrit on les appelle «Devas ». Ce sont des Saints et des Saintes comme Durga, Lakshmi et Saraswati. Sont aussi représentés ici Agni et les quatre Vedas, Gauri Ganesh, les Nav Graha (les neuf planètes) et Rudra, une autre forme de Shiva. Quand Shiva a commencé à se manifester, à danser, à mettre les pieds sur la terre, Il est devenu Rudra Devata. » ​ Les 16 étapes de chaque Puja : ​ 1. Dhyana (méditation) : les pujaris offrent des fleurs au Kalash en se concentrant sur la forme. (concentration par visualisation) ​ 2. Awahan : Swami récite les mantras d’invocation et de convocation pour inviter Dieu et ses anges à assister au Yagya. Cette prière correspond à une demande : « O Ganesha, donnez-nous la permission de commencer la cérémonie et Venez ». En Sanskrit, `Awahan' signifie : « la maison est pour Vous. On Vous demande de prendre votre place, de vous installer . On Vous invite à rentrer dans ce Kumbam. » L’énergie invitée rentre alors dans le Kumbam, qui devient son corps physique, la banque où résidera l'énergie. ​ 3. Pran Pratishta : on donne la vie au Kalash. C'est une vie temporaire : quand le Yagya se terminera, elle sera remerciée et retournera chez elle par le Visarjan, la libération. Les Mantras suivants honorent les énergies qui sont venues par des offrandes (Archana). ​ 4. Assanam : on l’invite à s’installe, à s’assoir confortablement, en offrant du riz. ​ 5. Padyam : on lui lave les pieds en offrant de l'eau. ​ 6. Aarghyam : on discute avec lui et on lui propose à boire et à manger - en offrant du riz et de l'eau. ​ 7. Achmaniyam : on lui offre de l’eau pour rincer ses mains et sa bouche, se rafraîchir. ​ 8. Snanam : on lui fait un Abishek (bain sacré) en offrant de l'eau. ​ 9. Vastram/Yagyopavitam : on lui offre de nouveaux vêtements avec la corde sacrée. ​ 10. Chandanam : on dépose du Chandan sur son front. ​ 11. Pushpamala : on lui offre un collier de fleurs. ​ 12. Gandha : on le maquille avec de l’Abhir, Kum-kum et Sindoor (poudres rose, rouge et orange), on le parfume puis on offre l’Akshat (riz). ​ 13. Dhupam : on le parfume avec 4 ou 5 bâtons d’encens allumés (Agarbatti) pour avoir beaucoup de fumée et offrir un bon parfum, ​ 14. Diya / Deepam : on allume la lampe pour éclairer sa maison et l’Univers, ​ 15. Naivedyam : on lui offre un repas préparé pour lui avec des fruits et des desserts, des noix de coco qui lui seront offertes en les brisant le dernier jour du Yagya afin qu’il nous accorde sa joie et sa Grâce, une dakshina et des grains entiers avec des épices. ​ 16. Aarathi : fin de la prière avec offrande de la flamme sacrée pour lui montrer qu’on est très content de l’accueillir, pour le remercier. Les 16 étapes composent le rituel appelé Puja et se répètent pour chaque divinité ainsi que pour les 4 Vedas (placés autour du Kund) et pour le Kund lui-même, à l'intérieur. Cette grande cérémonie prépare le rituel, la concentration et convoque toutes les divinités que l’on souhaite inviter pour qu’elles assistent au rituel. Une fois qu’elles sont présentes, elles sont honorées et accueillies comme un invité par la Puja. Le rituel d'ouverture permet également de bénir le couple / le célibataire qui doit rester assis près du Feu pendant toute la durée du Yagya. Une personne offre le ghee, l’autre le Samagree (facultatif). Ils ne doivent manquer aucune offrande (Swaha). ​ Il ne faut pas oublier que le feu est un Deva et qu'il ne nous brûlera jamais si on est sincères envers lui. Ce feu est encadré par des mantras invisibles, c'est un feu discipliné. Il ne faut donc pas avoir peur de sa chaleur et de ses flammes qui peuvent seulement chauffer la peau. Les Pujas comportent 16 étapes avec offrandes d’articles divers (voir plus haut). Elles sont effectuées sur les Kalash de l'Autel ainsi que dans le Kund pour installer le deva du feu, Agni. ​ Ingrédients : Un plateau (taali) est composé de petites coupelles : ♦ des poudres colorées : rose (Abhir), orange (Sindoor), rouge (Kum-Kum) qui représentent le maquillage de la divinité et symbolisent chacun une qualité comme l'amour ou le sacrifice par exemple. ♦ des graines de cardamome, des épices : clous de girofle, orge, graines d’avoine et épautre ou autres grains entiers, ♦ Akshat : riz entier non cassé, nature ou coloré (jaune, rouge). ♦ des noix de bétel (Sopari) qui peuvent également servir à représenter les planètes ou des divinités sur l’autel principal. ♦ des feuilles, des fleurs, des fils de coton, des pièces de monnaie... CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR D’autres plateaux sont utilisés pour isoler le matériel du sol qui transmet des énergies différentes de celles du rituel. Voici le matériel que l’on aperçoit le plus souvent : une cloche, une conque, des pétales de fleurs ou fleurs entières (Pushpam) ainsi que du Chandan (pâte de santal parfumée qui s’applique sur le front). On peut aussi voir un Kumbam avec de l’eau ou un Kamandalu (petit objet qui contient de l’eau), du fil sacré (Vastra), des petites lampes à huile (deepam), de l'encens (dhupam), une arati avec du camphre... ​ On trouve aussi des offrandes telles que le Prashad (nourriture, petits gâteaux sucrés) et des colliers de fleurs (Pushpamala) par exemple... Allumage du feu sacré : une fois la cérémonie d’ouvertue terminée, le feu peut être allumé. L’allumage se fait de différentes façons : parfois c’est avec du camphre, ou même le camphre de la dernière Arathi encore allumée. Parfois, il est allumé de façon ancestrale avec deux morceaux de bois, à la main. Le camphre est généralement allumé au creux d'une feuille ou d'une poignée de fleurs qui sera offerte délicatement au centre du foyer. ​ La lampe principale de l'Autel sera allumée par les organisateurs le premier jour du Yagya. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Cérémonie spéciale pour la famille et le pays : le premier jour, les rituels continuent avec le « Bhuj Patra » après l'allumage du feu principal. Cette cérémonie est faite pour ajouter des intentions, mais seuls ceux qui le souhaitent y participent. C’est une cérémonie pour la famille et/ou le pays faite avec un papier sacré appelé le Bhuj Patra (morceau de l’écorce d’un arbre d’Inde du Nord, le Bhuj = feuille sacrée. Patra = lettre envoyée à Dieu par l’intermédiaire du Yagya). ​ Chaque participant reçoit un morceau de cette écorce très fine, similaire en apparance au boulot. Il y écrit son nom de famille ainsi que les prénoms des personnes de sa famille (celles qui portent le même nom). Le papier ne doit pas être coupé, il doit rester tel quel. L’encre utilisée sera du Chandan ou du kum-kum (pâte de couleur, diluée à l’eau) dans laquelle un petit bâton ou un cure-dent sera trempé faisant office de crayon. Après avoir écrit les noms selon les instructions de Swami Ajay, le papier est roulé puis attaché avec du fil rouge. Il est ensuite attrappé avec la main droite et tourné 3 fois autour de la tête, car : « nous sommes les représentants de ces intentions pour la famille et le pays, devant les 3 mondes. » 1er tour : pour la Terre, que l’on appelle aussi Pritthvi Loka ou Mrityun Loka (monde mortel, monde où l’on vient accomplir ses karmas.) 2ème tour : Patal Loka, monde souterrain où résident les êtres inférieurs. 3ème tour : pour le Paradis, Swar Loka. Puis, au moment propice déterminé par Swami Ajay, chacun défile pour offrir son rouleau au Feu Sacré. Depuis quelques années, Swami mélange les papiers de toutes les personnes en considérant que l'humanité est une grande famille. Ainsi, chacun prie pour l'autre et les prières se mélangent pour s'unir. Une Dakshina (offrande financière donnée en signe de gratitude) est offerte par les participants à l’officiant et sera utilisée pour financer les activités humanitaires réalisées tout au long de l’année ainsi que les prochains Yagyas. Elle est généralement de 5€, ceux qui souhaitent faire le Bhuj Patra se munissent d’autant de billets de 5€ qu'ils souhaitent de papiers (un à deux généralement.) Ces papiers ont une grande portée et il ne s'agit pas d'acheter mais de donner une Dakshina, ce qui est tout à fait différent. Yagya signifie « sacrifice désintéressé, pour une noble cause ». Ce terme signifie également « adorer Dieu » - que ce soit à l’intérieur de soi-même ou à l’extérieur. L'officiant, Swami Ajay, incarne quotidiennement ces valeurs et les Dakshinas sont un soutien important à son travail qui est très précieux. Le Bramhane qui vient effectuer ce rituel ne demande rien en retour et ne reçoit pas de salaire pour cela : il vit des Dakshinas que l'humanité lui donne et considère chaque Dakshina comme donnée par Dieu. Il s'abandonne à sa Volonté divine pour faire vivre sa famille. Chacun doit comprendre la valeur de ce qu'il donne, travail qui ne peut pas être mesuré financièrement. Aucun commerce n'est effectué pendant le Yagya et tous les fonds récoltés sont réutilisés pour son travail, en Europe comme à l'île Maurice, honorant les cinq types de Yagyas expliqués ci-dessous. Shri Sathya Sai Baba : « Ne pensez pas que le Yagya se limite à cette cérémonie, célébrée dans ce lieu clos, considérée comme un moment particulièrement sacré, accompagnée de la lecture de textes sacrés et du chant des hymnes Védiques. Tous ceux qui vivent dans la présence permanente de Dieu et accomplissent leurs actions en les offrant à Dieu sont engagés dans un Yagya.» - Sanathana Sarathi octobre 2003 ​ ​ « Les 9 types de dévotion sont présents dans ces cinq types de Yagya : - Deva Yagya : Deva signifie Divinité. Penser à Dieu avec ou sans forme, contempler ses multiples aspects dans la Création et accomplir toutes les actions pour le satisfaire, est Deva Yagya. C’est une adoration constante, contemplative. (« Smarana », se rappeler.) - Pitru Yagya : respect offert aux ancêtres et aux anciens, en commençant par la mère et le père. « Matr Devo Bhava, Pitr Devo Bhava ». - Brahma ou Rishi Yagya : ce Yagya consiste à acquérir la sagesse des Rishis, à suivre leurs exemples et les disciplines prescrites par eux, comme les Kirtans ou la récitation du Nom de Dieu (Namasmarana) pour purifier le mental. - Manushya ou Atithi Yagya : servir ses invités, les pauvres et les malades. - Boothva Yagya : consiste à rendre service à tous les êtres vivants, y compris les animaux et les végétaux. Les péchés accumulés en détruisant la vie (nos modes de vie modernes) sont expiés en faisant ce genre de Yagya avec sincérité. » - Vision of the Divine Distribution de colis, Diwali 2021, île Maurice Sessions d’offrande, « Archana » : Une fois l’ouverture terminée, au moment propice déterminé par Swami Ajay, les sessions d’offrandes au Yagya peuvent commencer. Les participants défilent à tour de rôle autour du Kund. Le Yagya est généralement organisé en plusieurs sessions d’une heure chacune, réparties quotidiennement au cours de la semaine. Une heure peut sembler être un court moment, mais l’énergie y est puissante. ​ Il est important de laisser le corps s’habituer à l’intensité de l'énergie. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Dans une session, chacun viendra au moins une fois autour du Kund pour participer aux offrandes. Des sevadals forment des petits groupes de neuf personnes ou plus et guident chacun tour à tour autour du feu, où des places assises sont prévues. Lorsque tout le groupe est assis, les offrandes commencent. Chaque groupe de participants représente une délégation de ministres envoyés auprès de Dieu pour le bien de leur pays et de leurs familles. Il est important de s’installer rapidement autour du Kund mais avec beaucoup de précaution et de respect car Swami maintient ouverte la porte énergétique qui « donne accès ». Une fois le groupe installé, la porte énergétique se ferme et le travail commence, étant spécifique à chaque groupe. Entre, des chants dévotionnels sont entonnés pour fluidifier la liaison et intensifier le sentiment de communion avec les autres participants. ​ Chaque Yagya implique un nombre de mantras qu'il faut réciter pour terminer la cérémonie (Ahutis). Swami caclule donc chaque jour le nombre de mantras multiplié par le nombre de participants et c'est comme ça qu'il sait combien de tours doivent être faits. Il est très important de respecter les instructions des Sevadals en charge de placer les participants car ils savent combien de personnes placer et quand prévenir Swami du dernier tour. Une fois que tous les groupes sont passés, la session d’Archana se clôture jusqu’à la prochaine… ​ Lorsque les sevadals placent les participants, il est important que personne ne passe derrière Swami Ajay. Les sevadals commencent donc toujours par un côté, le remplissent du fond vers l'avant et font de même pour l'autre côté. Deux ou trois sevadals sont responsables de placer les participants autour du kund. Ils communiquent directement avec Swami qui leur indique le nombre de participants à placer. Il calcule au fur et à mesure pour faire en sorte de compléter l'offrande avant la fin de la cérémonie. Les personnes qui ne peuvent pas s'assoir au sol ne sont pas comptées dans l'offrande collective. (Lorsque l'on s'assoit autour du Kund, notre Kundalini doit être alignée avec le feu sacré.) Ils auront tout de même l'opportunité de participer pour les bienfaits individuels que cela apporte. 6 – LES OFFRANDES AU FEU SACRÉ Les offrandes : Chaque Yagya implique un nombre de mantras à réciter et un nombre d'offrandes à atteindre pour être complété. Ahuti veut dire « une offrande ». (Un Maha Rudra Yagya = 1 180 000 ahutis. Poornahuti = offrande complète.) Pour atteindre le nombre total d'offrandes à accomplir, l'officiant calcule le nombre de mantras selon le nombre de jours et de participants. Par exemple : 1008 mantras x 30 participants x 7 jours. Dans un Yagya, la discipline de l'heure est très importante. Si le début du Yagya est retardé pour quelconque raison, le nombre de mantras à réciter reste le même alors que le temps prévu pour les compléter diminue, ce qui veut dire que Swami doit réciter plus vite pour rattraper le retard. Une séance du matin ne peut jamais se terminer après 11h55 (heure tamasique). Le Mahaprasad qui sera offert aux invités doit être offert au feu sacré d’abord, avant la fin de chaque session et lors du Brahmarpanam, c'est pourquoi le repas doit être prêt à l'heure. Les ingrédients composant ce repas sont également préparés selon le Yagya et les Devas. Chaque deva demande son ingrédient (fruits, repas salé, repas sucré...) et il peut arriver que l'on offre plusieurs types d'ingrédients en même temps dans le feu (par exemple, une personne offre les fruits, une autre les prashads sucrés, une autre les Navadhanam...) ​ Les ingrédients : nourritures que l’on offre à Vishnu par l’intermédiaire du feu. En se rappelant que le Kund représente sa bouche, le participant comprend que l’offrande ne consiste pas à jeter des grains dans un feu et qu’aucun gâchis n’est engendré par ces offrandes. Différents types d’ingrédients seront offerts dans le Kund tout au long du Yagya. Les ingrédients principaux sont le bois, les Navadhanam (neuf grains) et le Ghee. Une personne offrira le Ghee continuellement, au fil des « Swaha ». Une seconde personne offrira constamment du Samagri de la même façon, sans manquer un seul « Swaha ». Le feu est régulièrement alimenté de bois coupé par un Sevadal qui surveille les besoins du feu et suit les instructions de Swami Ajay. Il pose alors délicatement les bûches dans le Kund. Il est important de savoir doser les quantités offertes pour que le feu soit vivant sans être surchargé… ​ Mahaprasad : c’est le repas que les participants vont consommer pendant la cérémonie (midi et soir). Il est préparé par des sevadals avec amour, en silence, pour préserver l’énergie sacrée. Le repas est un couple de Deva, lui aussi, que l’on appelle « Annapurna Devi et Ann Devata ». Lorsque le rituel se déroule à Maurice, il est toujours offert gratuitement à tous les invités que l’on considère comme Dieu (Athithi Yagya). Il se compose souvent de riz et de légumes cuisinés (3 ou 4 sortes de ‘carris’) avec parfois des chutneys, des faratas (crêpes de farine blanche) et des Prasads sucrés. Le repas est évidemment végétarien (sans viande ni poisson ni œuf) et les ingrédients qui le composent sont choisis en fonction des demandes du rituel. Le Mahaprasad n’est pas un repas préparé pour satisfaire les sens, c’est un repas qui pour nourrir l’âme et remplir le corps de bonnes énergies. Il est important que chacun puisse manger à sa faim et qu’il y ait toujours en abondance. Pour faciliter le service, les personnes vont s’assoir et se font servir à table sur une feuille de bananier ou dans un taali, ce qui évite de se déplacer. Les sevadals servent (grâce à des saladiers et des seau en inox) et sont attentifs aux besoins de chacun pour que personne n’ait à demander. Ce sont eux qui se déplacent. Les invités mangent avec la main droite ou avec des couverts selon le lieu. ​ Swami Ajay : « La manière d’offrir est tout aussi importante que l’intention. Si vous donnez à manger à un petit bébé, vous n’allez pas cogner la cuillère sur ses dents. Vous n’allez pas non plus lui mettre de la purée partout sur le visage… Pourtant, certaines personnes s’assoient autour du feu et jettent les offrandes n’importe comment... Les grains tombent tout autour du Kund, sur le sol, et salissent le lieu. Ça fait du gaspillage, mais la nourriture aussi est une forme de Dieu. C’est elle qui permet de vivre. Comment savoir si un Yagya est complété ? ... le jour où vous ne verrez pas de grains autour du kund, le Yagya est complété. Il ne faut pas oublier qu'on ne peut pas payer pour ces ingrédients. Ils ont été préparés avec beaucoup de peine. Ce qui tombe à côté devient un karma et il faut se réincarner à chaque fois pour rembourser chaque grain de ce riz... n'oubliez pas. Je demande donc à tous les participants de faire attention et de se concentrer pour ne pas jeter la nourriture sur le sol. L'offrande demande concentration, intention et contrôle de soi - ces qualités se développent avec le temps, avec la pratique. Concentrez-vous, essayez, je vous assure que vous allez réussir. » Lors d’un rituel aussi profond que le Yagya, un manque de respect envers les formes invoquées peut entrainer des conséquences physiques et spirituelles (brûlures, malaises). Les intentions sont aussi importantes que le comportement. C'est pour cette raison que Swami Ajay explique régulièrement les bases du comportement pendant un Yagya, les rappelle et demande le silence. Navadhanam / Samagree : mélange de 9 ingrédients (samagree) qui peuvent être du riz, des grains secs (dhan) et des légumineuses (haricots, dahl jaune… sauf lentilles) et du sucre, installé dans des taalis (plateaux en métal). Les 9 ingrédients essentiels sont des des grains (céréales) car c’est la base de toutes les nourritures pour l’humanité. Ce mélange est offert au feu par les participants tout au long du Yagya. C'est la nourriture d'Agni. Le chiffre 9 est celui de la dévotion et les graines symbolisent notre égo. Comme une graine grillée ne peut jamais germer, nous offrons notre égo à Dieu, le feu Divin, en le priant de brûler notre égo pour nous en libérer. En s'offrant ainsi à Dieu, les participants sont purifiés intérieurement. Les sessions d'offrandes sont intenses et apportent une transformation profonde, qui n’est pas immédiatement visible... Après le Yagya, les obstacles et les difficultés sont généralement résolus d’eux-mêmes. COMMENT LES PARTICIPANTS OFFRENT-ILS LE SAMAGREE ? ​ Les aspirants spirituels sont assis dans le Yagyashala. Ils sont invités par groupes de neuf ou plus à venir s’assoir autour du Kund, tout près du feu. Une fois que le groupe est assis, chaque participant est devant un plateau de samagree qu'il ne doit pas bouger. Lorsque les mantras commencent, au moment propice, le participant prend une pincée de samagri entre le pouce et l’annulaire, amène la main au niveau du chakra du cœur et répète « Swaha » tout en offrant la pincée de graines dans le Kund. Les débutants peuvent observer attentivement les autres participants pour comprendre comment offrir le Samagree. L’offrande extérieure, décrite ci-dessus, est accompagnée d’une dimension intérieure. L’individu abandonne avec sincérité ses mauvaises tendances et les offre au feu. Il s’abandonne tout entier et recherche la purification de son fort intérieur. Il peut visualiser son Ishta Devta, sa forme de Dieu préférée. ​ Le Mudra présenté sur la photo est celui que Swami Ajay recommande pour les offrandes. Il crée une tête de vache qui ressemble à la tête de Nandi – le taureau qui est la monture de Shiva. L’index et annulaire tendus figurent les cornes. Le bout des doigts figure la bouche de la vache, animal sacré. Il faut offrir très peu de Samagree. Shri Sathya Sai Baba : « L'amour maternel s'apparente à celui du Créateur, qui protège ce cosmos infini, d'innombrables façons. Un individu peut choisir d'adorer le Divin sous la forme de sa déesse préférée. Un autre peut choisir d’adorer Dieu sous une autre forme, et tirer son bonheur de ce culte. Chacun devrait savoir que les formes préférées des autres sont aussi importantes pour eux, que sa propre déité choisie l'est pour lui. Si au contraire, l’individu critique ou jette une insulte sur les divinités adorées par les autres, il commet un grave péché, même s’il accomplit son adoration de l’autre côté. C’est un retournement de la dévotion. ​ De la même manière, un homme doit montrer autant de considération et de révérence pour les mères des autres que pour sa propre mère. Il existe plusieurs exemples notables dans la vie quotidienne de la qualité divine que représente la maternité. La vache convertit son propre sang en lait nourrissant pour que l'homme soutienne son propre corps. La vache est le premier exemple du Divin comme Mère, elle nourrit ses enfants ainsi que ceux des autres. La Terre vient ensuite. Comme le Divin, la Terre porte l'homme dans son sein et prend soin de lui, de bien des manières. La vache, la terre, les divinités présidant le corps, les sages et le gourou sont tous dignes d'adoration en tant qu'incarnations de la maternité divine. Bien que ces cinq apparaissent sous des formes et des noms différents, ils ont une chose en commun avec la mère. Ces formes jouent un rôle maternel de protection et de soutien pour l'humanité ; et doivent donc être vénérées et honorées en tant que Mères Divines ! » ​ - discours divin du 14/10/1988 ​ Ghee : beurre clarifié par ébullition, qui une fois clarifié ne peut plus devenir rance. Il est obtenu en chauffant le beurre et en retirant toute la matière grasse qui flotte sous forme de mousse blanche. Une fois refroidi, il se solidifie. Il se liquéfie à nouveau au contact de la chaleur. Le Ghee a la qualité unique de rester toujours intègre : c’est la forme finale du lait, tout comme la cendre est la forme finale du bois. Elle ne peut être réduite plus que cendre. Pour le Ghee, le produit de départ est le lait dont on retire la crème par décantation. Puis celle-ci est transformée en beurre par le barattage et enfin en ghee grâce à la chaleur du feu. Si le ghee est ensuite chauffé à nouveau, il restera toujours sous cette forme : il représente donc la pureté finale, le but à atteindre . On ne peut pas obtenir de produit plus parfait que le ghee, qui est dépourvu de matière grasse et qui ne laisse pas de trace quand il brûle complètement. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Une encoche est prévue dans le Kund pour accueillir un pot en métal. Une cuillère en bois ou en métal avec un très long manche permet d’offrir le Ghee en très petite quantité à la fois. Chaque jour, trois brindilles sont trempées dans le ghee puis offertes. C'est la concentration qui représente aussi notre Praana, la respiration. Puis on offre le ghee seul et ensuite les offrandes du Samagree peuvent commencer. Offrir le ghee dans les flammes revient à offrir symboliquement toutes les impuretés (la colère, l’orgueil, la jalousie, nos souffrances, nos obstacles) et à prier pour devenir aussi pur que le ghee. Lors du Purnahuti, l'offrande finale, un flot continu de Ghee est offert à l'aide d'une gouttière en bamboo ou en métal. Le « Panchamrit » est un mélange de 5 ingrédients dont plusieurs produits laitiers, qui signifie littéralement « nectar divin composé de cinq éléments » - lait, yaourt, ghee avec du miel et du sucre. Il représente les 5 sens de l’être humain et les 5 éléments qui existent dans la nature. ​ Anil Kumar : « Les désirs humains sont identiques au ghee, jetés dans le feu. Pourquoi ? … Quand le ghee est versé dans le feu, il brille intensément. Le ghee représente les désirs. Une maison, deux maisons, cinq voitures… les désirs sont sans fin. Dans les temps anciens, des animaux étaient sacrifiés pendant les Yagyas. Cette pratique représente une incompréhension (elle devrait rester figurative). Que représente en fait ce sacrifice animal ? Il signifie que nous devons sacrifier nos tendances animales ! Les tendances animales sont la vangeance, la colère, la haine, les excès en tous genres, l’ego. » - Conférence du 29 septembre 2002 Shri Sathya Sai Baba : « Pendant les offrandes, lorsque les mantras Swaaha sont proclamés, les Devathas à qui ils sont destinés sont satisfaits. Même pour les personnes qui sont bien versées dans les pratiques védiques et qui vénèrent le Feu en faisant des oblations, s’ils ne prononcent pas le mot Swaaha prescrit, ils ne verront pas leurs offrandes atteindre les Devas. ‘Swaha’ a deux significations : l’offrande accomplie pendant la récitation des Mantras et la déclaration védique destinée à l’éloge et à la glorification. Que l’une des deux interprétations soit adaptée ou bien les deux en même temps, les Devas sont satisfaits et ils accordent le progrès aux personnes qui prononcent le Mantra Swaaha ! » « Le Mantra ‘Swaahutham Asthu’ signifie : « puissent les offrandes êtres bien brûlées, c’est-à-dire, bien digérées. » ​ ‘Swaahuta’ ne désigne pas seulement l’action de brûler ou la consommation complète des offrandes placées dans le feu : ce n’est que la partie visible de l’offrande. Mais les Vedas révèlent que le Feu a une fonction et une forme Divine au-delà de sa fonction et sa forme matérielle. Les formes Divines ne peuvent pas être appréhendées par les sens. Donc, les Vedas recommandent l’adoration de Dieu à travers des rites et des rituels. Agni, le Dieu du Feu, porte en Lui la source des autres formes. Agni est le principe Divin. Celui qui offre des oblations aux formes de Dieu par l’intermédiaire d’Agni, est béni avec des qualités Divines. Seuls ceux qui sont capables de comprendre ça, peuvent atteindre ce principe. » - Leela Kaivalya Vahini ​ ​ « Vous avez de la chance d’avoir l’opportunité d’écouter les mantras sacrés pendant le déroulement du Yagya. Même si vous ne comprenez pas leur signification, vous tirez un immense bénéfice en les écoutant. Cette écoute vous amènera finalement vers la Libération… Le premier pas vers l’abandon est Sravanam, l’écoute. En écoutant, vous développez des pensées Divines. Cela vous aidera à atteindre la Grâce Divine. » - 11 octobre 2002 CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR L’offrande matérielle et immatérielle : pendant les sessions d’offrande (Archana), les ingrédients sont offerts au rythme des mantras récités par Swami Ajay. Chaque mantra qu’il récite invoque un nom de Dieu, puis il est suivi d’un « Swaha » récité à l’unisson par tous les participants. Swami Ajay insiste chaque année sur l’importance de prononcer le mot « Swaha », même pour ceux qui ne sont pas assis autour du feu, et d’y mettre tout son cœur, tous ses problèmes, tous ses projets d'avenir, tout son être. ​ Le mot « Swaha » signifie « offrande, offrir, accepter ». Pendant le Yagya, d’autres versets sacrés sont récités entre les sessions d’offrandes et se terminent souvent par la formule « Idam namamah », c’est à dire : « Pas pour moi, Seigneur, mais pour Vous ». Ce sentiment est la base du Yagya et plus globalement, à la base du bonheur dans l’existence. Tout comme les flammes s’élèvent de plus en plus haut, nous prions Dieu d’élever nos vies continuellement. Les Offrandes ne sont pas gaspillées : « Pendant le Yagya de 1962, Baba rappela dans un de Ses discours que certains Hindous réagissent négativement en voyant la grande quantité de ghee versée dans le feu. Bhagavan dit que la véritable célébration d’un rite majeur donne une satisfaction qui ne peut se mesurer en termes d’argent : « Ces contestataires ont consommé des centaines de sacs de riz et ont bu des pots de ghee entiers depuis leur naissance. Permettez-moi de leur demander s’ils ont eu un seul jour de bonheur ou s’ils ont pu donner un seul jour de joie à leurs amis et à leurs parents. Ce Yagna donne beaucoup de joie à un grand nombre ; il donne la paix et la joie au monde entier. Ceux qui ne connaissent pas ou ne croient pas aux Vedas disent que c’est du gaspillage de verser le ghee dans le feu. De même, ceux qui ne connaissent rien à l’agriculture se lamentent en disant que les graines jetées dans le sillon sont un gaspillage énorme. Ils ne savent pas que le cultivateur obtiendra le centuple de sa semence. Les offrandes atteignent leurs destinataires quand elles sont mises dans le feu sacrificiel avec des Mantras. C’est une science comme tant d’autres. » - N. Kasturi - Sathyam Shivam Sundaram N°2 L’Arathi et les lampes : offrande de la flamme, qui sert à remercier les Divinités et à clôturer une session de Yagya ou plus généralement, un rituel. En vérité, la lumière de cette flamme symbolise la prière suivante : « Seigneur, vous qui êtes la Grande Lumière, donnez-nous votre lumière divine et éliminez toute trace d’obscurité à l’intérieur de nos coeurs ! » ​ Shri Sathya Sai Baba : « Vous connaissez tous le verset suivant : ‘Tamaso Ma Jyotir Gamaya’ – ‘Conduis-moi de l’obscurité à la Lumière’. Le principe du feu est présent dans le corps humain en tant que Vaishvanara et permet à l’Homme de digérer la nourriture qu’il absorbe. Il n’y a pas de place pour l’obscurité de l’ignorance (Thamas) en présence du feu. La lampe de la Sagesse dissipe les ténèbres de l’ignorance. » ​ - discours divin du 15 mai 2000 CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Shri Sathya Sai Baba : « Depuis les temps anciens, de nombreux types de Yagyas ont été réalisés sur cette terre sacrée de Bharat (l’Inde). Le Yagya est la forme de Vishnu. Certaines personnes ont une compréhension erronnée en pensant qu’il faut offrir des articles de grande valeur pour plaire à Dieu. Ce que l’on doit offrir à Dieu, c’est un cœur pur. Tel est le sentiment, tel est le résultat. Si vous aspirez à de bons résultats, offrez de bons sentiments à Dieu et vous obtiendrez l’harmonie entre vos pensées vos paroles et vos actions. » - 19 octobre 1999 Swami Ajay : « Vous rechargez votre corps physique quand vous faites des prières à la maison, quand vous venez au Yagya ou quand vous faites un Seva. Mais, c'est très important d'avoir plus de concentration pendant les rituels, et de réaliser qu'une très grande énergie est présente ici. Pensez à vos problèmes, visualisez-les, pleurez : « 0 Seigneur, Swaha ! » Ressentez que vos problèmes sont en train de partir, en prononçant `Swaha'. Vous ne verrez peut-être pas de résultat immédiat et vous vous sentirez simplement plus légers quand vous rentrerez chez vous. Mais, je vous rassure, avec le temps, vos problèmes vont partir. Ce que vous n'êtes pas arrivés à réaliser pendant plusieurs années peut se faire ici. Des personnes qui ont eu beaucoup de difficultés mais qui ont récité les Mantras ont réussi à évoluer. Je suis seulement là pour vous donner. Je peux préparer le repas, mais je ne peux pas manger à votre place ! Vous devez voir par vous-même quel effort vous voulez faire. Je vous assure, vous allez progresser. » Anil Kumar : « Ce qui doit être offert, c’est le sentiment du moi limité ou égo. Tout ce qui est mis dans le feu est brûlé, rien ne reste. Le feu est tellement grand qu’il ne dit jamais « assez ». Il est toujours prêt à recevoir plus. C’est la raison pour laquelle le feu est appelé ‘anala’ en Sanskrit. Anala signifie celui qui ne dit jamais « ça suffit », qui en veut toujours plus. Dans ce feu sacrificiel, nous devons offrir notre ego, notre identification au corps. » - Conférence du 20 octobre 2002 7 – FIN DU YAGYA Reste de la journée : des animations et des rituels dévotionnels peuvent avoir lieu entre chaque session, tout en laissant des moments libres pour donner le temps au Yagya de faire son son travail et pour que l’énergie, qui est vivante, se repose dans le calme. Pendant ce temps, Swami Ajay peut recevoir certaines personnes en entretien privé s’il estime que c’est nécessaire. Cependant, l’énergie du Yagya étant très puissante, elle est généralement suffisante pour résoudre les blocages. Il est rappelé que tout ce qui est dit dans un entretien privé doit rester privé. Chaque chose doit rester a sa place : Swami Ajay donne des conférences publiques (satsangs) et répond aux questions générales à ce moment-là. Les questions spirituelles sont plus pertinentes lorsqu’elles sont courtes et qu’elles commencent par un « pourquoi ». Une petite question donne souvent lieu à une grande réponse. Les entretiens, eux, sont faits pour répondre à des questions personnelles. Chaque journée se termine par une session de bhajans (chants dévotionnels). La soirée peut éventuellement être clôturée par une conférence ou des témoignages, mais Swami laisse généralement ce moment libre pour que chacun puisse profiter de l'environnement et digérer ce qu'il vient de recevoir. Rester plongé dans l’énergie en étant logé sur place décuple les effets du Yagya et permet au mental de rester concentré. Ces Yagyas sont de véritables retraites spirituelles et des prières sont également organisées tôt le matin (Suprabhatam, 108 noms) avant le début pour ceux qui le souhaitent. Pour participer à un Yagya, il n'est pas nécessaire d'être présent sur toute la durée et chacun peut choisir de venir un seul jour ou le week-end par exemple. Dans ce cas, la personne doit recevoir le Panchamrit après sa dernière offrande avant de partir. Le midi et le soir, les repas végétariens préparés avec amour et dévouement par les Sevadals sont servis sur place. L'alimentation sattwique joue un rôle important pour maintenir les énergies du Yagya pures. Il est strictement demandé de ne pas consommer ou apporter avec soi de viande, de poisson et d'œufs dès 24h avant le début du Yagya et jusqu'à la fin du rituel sans quoi la cérémonie complète peut échouer. Chacun doit penser à regarder la composition des gâteaux et des bonbons ou de tout autre article alimentaire. ​ « venez, ressentez, touchez, expérimentez, et puis vous décidez. » - Sathya Sai Baba. Shri Sathya Sai Baba : « Si vous dessinez la figure d'un cercle, ce qui se termine d'où il a commencé dans le cercle est décrit comme Poornam (complet). Le Cercle complet représente la spiritualité. Elle contient déjà en elle-même le début et la fin : ils sont identiques. La spiritualité ne fait aucune différence entre le début et la fin. Le terme même « Adhyatma », ou spiritualité, signifie : ce qui n'a ni commencement ni fin. ​ Pour comprendre ce qu'est la science, vous couperez le cercle complet en deux moitiés. La moitié gauche est un demi-cercle qui ressemble à la lettre anglaise « C ». C’est la science, c'est-à-dire qu'elle commence à un point et se termine à un autre. Entre ces deux points, il y a un grand écart, hors de portée, invisible et incompréhensible. La matière et l'esprit peuvent être considérés comme deux demi-cercles. Les scientifiques étudient seulement la matière et ignorent l'Esprit. C’est une erreur. Les deux parties ont été décrites dans le langage védantique comme Prakriti et Paramatma : le Créateur et sa Création, qui sont inséparables. ​ Le scientifique est celui doté d’une vision extérieure. Celui doté d’une vision intérieure est le Saint. Le scientifique est celui qui enquête sur la nature de srishti (création). Le Saint est celui qui cherche à connaître le Créateur. Une fois que vous comprenez le Créateur, vous pouvez comprendre l'ensemble de la création. C'est l'Un qui est devenu le multiple. Les Védas ont déclaré : « Je suis Un ; je deviendrai plusieurs. » Ainsi, c'est l'unité qui soutient la diversité. » - 06/05/1988 'Poornam adah, Poornam idam, Poornath Poornam udachyathe. Poornasya Poornam andaya Poornameva avasishyathe.' ​ « Ceci est plein. Cela est plein. Quand le Plein est retiré du Plein, le Plein reste toujours Plein. » Poornahuti : dernière cérémonie, clôture du Yagya avant de libérer l'esprit du feu. « Poorna » signifie « complet », « plein ». Ce rituel consiste à offrir tous les ingrédients restants. Ils sont offerts en grande quantité, ce qui a pour conséquence d’augmenter considérablement l’énergie. Le Poornahuti, effectué le dernier jour, est l’offrande finale au feu dont les flammes grandissent et s’élèvent vers le ciel, créant parfois des formes surprenantes. Le Samagree est offert en trois fois, le ghee est offert en un flot continu grâce à une gouttière et les fleurs sont jetées aux quatre coins, debout, représentant les 8 directions, sur les pieds des Devas qui sont à 3 pieds au dessus du kund, créant une pluie magnifique de pétales. CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR CLIQUER POUR AGRANDIR Swami Ajay explique également que le Poornahuti, c’est la culmination du Yagya ; tout le monde ne peut pas verser les ingrédients car tous les corps ne sont pas aptes à supporter la chaleur et l’énergie du feu qui atteint son paroxysme à ce moment précis. Il choisit lui-même les Sevadals hommes qui effectueront le Poornahuti car Agni est une énergie masculine. Après avoir offert le Samagree et le ghee ainsi que les fleurs et tout autre ingrédient qui reste, on offre au feu la noix de coco responsable du Yagya, celle qui a veillé sur la cérémonie. Celle-ci doit être placée au centre du kund car sinon, c'est tout le Yagya qui part de travers. Lors des Yagyas à Maurice, la noix de coco est déposée au centre du feu par une personne qui est habituée ou par Swami. Une seconde noix de coco, remplie de miel et de ghee, est parfois préparée avec trois antennes en Kusha pour prendre toutes les difficultés et tous les obstacles des participants. Elle est alors tournée trois fois autour de la tête de chaque personne y compris les Sevadals et Swami, puis placée délicatement au centre du feu. ​ En Inde, il existe une tradition pour se préparer afin que le feu accepte le corps sans le brûler. La personne choisie pour cela jeûne pendant 40 jours et lors du Poornahuti, elle descend entièrement dans le feu ardent du Kund. Puisque son corps est prêt, le feu l’accepte et ne la brûle pas. Il reste dans le foyer le temps d’y déposer la noix de coco, au centre, puis ressort indemne. Car le feu n’est pas seulement feu : c’est un Deva, une entité sainte et vivante. Swami Ajay l’a fait lui-même en 2000 à Sintra, lors d’un des premiers Yagyas. ​ Swami Ajay : « Les pieds des Devas se trouvent à 3 pieds au-dessus du Kund. Puisque leurs pieds sont là, on rajoute une mesure de trois pieds pour leur taille. Alors, ça devient 6 pieds, et là il faut monter encore d’un pied pour que ça devienne 7, chiffre sacré. On ne peut pas le laisser à 6, en tout ça devient sept pieds. Si on veut encore remonter un petit peu pour faire plus profond, ça peut devenir neuf pieds mais ça ne peut pas être plus. Alors, si par exemple on fait un Mahakali Yagya, le Kund est en forme de triangle. Ça ne peut pas être carré pour Mahakali. Pour un Yagya de Surya, le Soleil, le foyer est en forme d’étoile. Pour chaque Yagya, on a des bases et le Kund est différent. Mais la mesure c’est toujours trois pieds. Quand on fait un Yagya, le feu ne va pas partir plus haut que trois pieds de hauteur à partir du Kund parce que lui aussi, il respecte ce qui l’entoure. À partir de ces trois pieds, il y a tous les Devas qui sont debout : A part si vous mettez votre égo dedans… l’égo peut tout détruire si vous cherchez à montrer votre grandeur, et il emmène votre dévotion avec. Maintenant, pendant le Poornahuti, on jette les pétales de fleurs en essayant de jeter assez haut pour que ça tombe sur leurs pieds puis dans le feu. On regarde le Deva d’en bas, jamais de haut ; il est plus grand que nous. » - Satsang donné en 2020 ​ ​ Dr Gadhia : « Au moment du Purnahuti, beaucoup d’objets sacrés et parfumés sont offerts au feu sacrificiel ainsi que des pierres précieuses, parfois. Même un vêtement en pure soie est offert (lors d’un Ved Purusha Saptaha Jñana Yagya). La signification de cet acte est que l’homme doit offrir son cœur pur et généreux, ainsi que ses nobles qualités telles que Sathya, Dharma, Shanti, Prema et Ahimsa (Vérité, Droiture, Paix, Amour et non-violence), au Divin - aussi bien que la compassion et la gentillesse pour tous ses semblables ». - Extrait de Sai Smaran ​ Shri Sathya Sai Baba : « Quand l’offrande finale est déversée dans le Feu sacrificiel, Je veux que chacun d’entre vous prenne la résolution de jeter dans les flammes toutes les mauvaises tendances, tout l’égoïsme, tous les attachements dégradants et toutes les habitudes qui vous tirent vers le bas. A l’occasion de l’offrande finale vous recevrez le Darshan du Yagya Purusha, Celui qui accepte le Yagya. » « Faites chaque jour un Yagya qui consiste à jeter les désirs égoïstes, les émotions, les passions, les impulsions et les actions dans les flammes de la consécration et de la dévotion. En fait, il s’agit du vrai Yagya et les autres ne sont que des reflets, des projections, des guides, des prototypes représentant symboliquement la Vérité sous-jacente. » - Vision of the Divine « Le Yagya extérieur n’est qu’un reflet du Yagya intérieur. En effectuant un Yagya externe avec les rituels, les pratiques religieuses et les actions justes, le Soi intérieur est purifié. Au moment du Poornahuti, l’offrande finale ; de nombreux articles sacrés et parfumés sont offerts au feu sacrificiel. Des pierres précieuses comme les diamants, les rubis, les émeraudes ; sont également déposés dans le feu. Même des vêtements de soie pure sont offerts. Cela signifie que l’Homme doit offrir au Divin son cœur pur et désintéressé, ainsi que ses qualités comme Sathya, Dharma, Shanti Prema, Ahimsa, la compassion et un amour identique envers tous les êtres. » - Sanathana Sarathi, octobre 2003 « Il existe un danger à faire des Yagyas, des Yagas et autres rituels védiques, car ils peuvent devenir un instrument d’enchaînement au cycle des renaissances… Vous devez vous assurer qu’en faisant ces bonnes actions, vous ne développez pas l’égo ou l’attachement. Tout ce qui est fait avec l’attachement ou le désir vous conduit vers la réincarnation. » - sept. 1984 ​ « Le feu réduit tout en cendre et transmet un message silencieux ; le feu de la sagesse réduit en cendres tout ce qui est vil, et mauvais. Bien que l’homme ait acquis la connaissance séculière, il méconnait la sagesse spirituelle. Le feu visible nous enseigne que le feu de la sagesse devrait toujours brûler, éclairant l’esprit de l’Homme… » - 15 mars 2000 ​ « Vous devez jeter dans les flammes la vision limitée de vous-même, qui voit la nature comme différente du Divin (car ce sont les flammes de la révélation qui s’élèvent pour détruire, de la purification et de la discrimination). Le Divin a créé tout ceci grâce au Divin et avec la substance divine. Sarvam Brahma Mayam. Tout ceci est Brahman. L’offrande est Brahman, le feu est Brahman, celui qui offre est Brahman, le but est Brahman. Transmuez chaque broutille en Dieu. Dans le monde objectif, tout est le Divin, apparaissant différent au yeux limités, myopes et ignorants ! » - octobre 1968, Sathyam Shivam Sundaram N°3 Fin de cérémonie : On effectue la grande Arathi finale à la fin du Poornahuti. Puis Swami Ajay bénit tous les participants en les aspergeant d’eau sacrée utilisée pendant le Yagya, chargée d'énergie purificatrice. Il applique parfois de la pâte de cendres sur les fronts et bénit chacun individuellement puis distribue des Prasads (cadeaux et friandises) ainsi que de la Vibhuti. Il est demandé aux participants de ne pas toucher les pieds de Swami pendant toute la durée du Yagya et d’attendre le dernier jour si on souhaite se prosterner à ses pieds. Une fois refroidies, les cendres et les feuilles restantes du Yagya pourront être distribuées et les participants pourront les répandre autour de chez eux. ​Avant la cérémonie du Purnahuti, le dernier jour, toutes les noix de coco offertes aux Devas et considérées comme Prasad sont présentées trois fois au-dessus du feu par de petits cercles avant d’être brisées. Après la cérémonie du Purnahuti, elles sont offertes aux participants pour être consommées. La noix de coco représente le cœur humain : la coque extérieure est dure comme l'ego tandis que la partie intérieure de la noix de coco est pure et propre, tout comme le sanctuaire intérieur. ​ Visarjan : après l’offrande finale, Swami Ajay verse généralement du lait dans le feu pour le refroidir mais le feu n’est pas éteint directement. Les noix de coco des Kalash sont sorties des Kumbams avec une prière spéciale afin de libérer l’énergie divine contenue à l’intérieur et accumulée pendant le rituel. Les énergies retournent chez elles alors que l'eau est vidée. Les noix de coco seront distribuées pour être enterrées dans la terre car elles contiennent beaucoup d'énergie et celle-ci se propage sur un rayon de plusieurs kilomètres, tout comme l'énergie du kund. Swami Ajay : « Il faut écouter ce que les prières demandent : on peut rattraper du temps si on respecte ces énergies. Ce n’est pas correct si on les fait venir, qu’on les utilise, et puis qu’on les jette dehors comme un linge sale. Souvent, les gens éteignent le feu du Yagya directement après le Poornahuti... mais en faisant ça, c’est comme si on mettait le Deva dehors : « vas-t-en ! » On ne lui laisse pas le temps de partir tranquillement… Pourquoi ? – Parce que les maîtres et les prêtres nous ont appris à terminer vite, de cette manière. C’est parce qu’il veulent rentrer chez eux. Mais beaucoup de fois, on fait des erreurs parce qu’on copie ce que les autres font. C’est pour ça qu’en France, on a commencé à faire le Poornahuti le soir. Et c’est aussi pour ça que maintenant, on met du lait pour refroidir le feu quand on a fini. Mais on attend le lendemain du Yagya pour l’éteindre complètement et faire le Visarjan (libérer les énergies). Pourquoi pas ? –ils ont dit ‘ce n’est pas bien’. Mais ils ne vous ont pas dit que c’est parce qu’ils veulent rentrer chez eux très vite ! Avec la nuit c’est la même chose… pourquoi on a tous si peur de la nuit ? » « Pendant plusieurs années, nous avons effectivement terminé le Yagya le dernier jour. Nous sommes obligés de faire partir les énergies, pour bouger les Kalash et libérer la place. Depuis deux ou trois ans, nous terminons le Yagya la veille, pour laisser le temps au feu de refroidir et à l'énergie de partir. On met du lait dans le feu le soir, pour refroidir. On présente des excuses (« Kshama ») à Dieu avec des mantras, pour le cas où il y aurait eu des manquements. Et on libère l'énergie du feu en même temps que l'énergie des Kalash. Elle repart dans sa place et on peut partager la cendre le lendemain. » 8 – LE BUT DU YAGYA En conclusion, l’essence du Yagya est « Thyaga » (le sacrifice). ​ Le sacrifice de soi est effectué pour obtenir le fruit souhaité (« ishtaphala prapti ») et pour jeter ce qui n'est pas souhaitable (« evisarjana anishta »). Mais le Yagya va bien au-delà de l’individu : sa portée s’étend à toutes les formes de vie, au monde et à tous les mondes. Il purifie toutes les énergies, il aide toutes les âmes qui sont restées bloquées (suicide, accidents…) et les libère. Il fait également tomber la pluie, une pluie pure énergétiquement qui permet de faire pousser la végétation, donnant ensuite oxygène et nourriture chargées de ces prières et intentions sacrées, aux créatures sur Terre. Anil Kumar : « Un Yagya n’est jamais personnel, il est collectif. Il est organisé et exécuté pour le bien-être de toute l’humanité : « Loka Samastha Sukhino Bhavantu », que tous les mondes soient heureux. Tel est l’objectif principal du Yagya. En faisant un Yagya, nous serons certainement bénéficiaires de la Grâce Divine et nous deviendrons nous-mêmes divins. Le but de la vie humaine est le suivant : l’être humain doit réaliser sa divinité. Un Yagya nous aidera à connaître notre être véritable, à comprendre que nous sommes divins par nature et pas seulement humains. » - 29 septembre 2002 ​ Shri Sathya Sai Baba : « Le Yagya que nous effectuons actuellement est destiné au Loka Kalyanam (pour le bien du monde entier). Ne pensez surtout pas que nous faisons ce Yagya par routine, parce que d’autres personnes font des Yagyas ailleurs avec un objectif limité, comme éloigner les calamités telles que la famine ou la sécheresse qui sévit à un endroit particulier. Ce Yagya est réalisé dans un esprit total de sacrifice. Nous n’avons aucun désir et aucune attente. Notre seul désir est que tout le monde soit heureux. Tout ce que vous faites devrait conférer un bonheur éternel à tous. Cela vous aidera à obtenir la Grâce Divine. » - extrait de discours du 11 octobre 2002 « Les Yagyas plaisent à Dieu, qui préside sur les forces de la Nature et qui déverse la bénédiction de la pluie, permettant la multiplication de la nourriture destinée aux hommes et aux animaux. » - Vision of the divine Shri Sathya Sai Baba : « Depuis la nuit des temps, le Veda Purusha Saptaha Gyana Yagya a été considéré comme ayant une importance particulière. Yagna signifie sacrifice ; qu’avons-nous à sacrifier ? Abandonnez les tendances négatives, les mauvaises pensées, la perversion mentale et les comportements bas. Cultivez au contraire les bonnes pensées. Malheureusement, vous ne faites pas de grands efforts pour mettre en pratique. » « Les Yagyas sont pour toute l’humanité. Le Vedapurusha Sapthaha Jnana Yagya célébré pendant chaque festival de Dasara à Prashanti Nilayam est un rite qui confère bien-être et prospérité à l’humanité toute entière. Mais il est difficile de convaincre ceux qui doutent ou qui n’ont pas la foi de cette réalité. Certains pensent que puisque de telles cérémonies védiques sont célébrées dans un style orthodoxe, avec des Mantras prononcés correctement, seulement en Inde, leurs effets, s’il y en a, restent confinés à ce pays. Ils se demandent comment cela pourrait être bénéfique aux autres religions où les gens n’ont pas foi dans ces rites et dans ces hymnes ? De tels septiques limitent le sens du mot Yagya. Yagya signifie : ‘toute activité dédiée à la gloire de Dieu’ et pas seulement cette activité prescrite par les anciennes écritures. Les actions réalisées à la Gloire de Dieu peuvent être réalisées dans tous les pays, par toutes les croyances et par toutes les ethnies. » - 14 octobre 1999 « Vous avez dû remarquer que les Pandits (les Prêtres) terminent chaque jour de Yagya par une prière pour la paix dans le monde, la paix pour toute l’humanité, la paix et le bonheur, car il ne peut y avoir de paix sans bonheur et de bonheur sans paix. ‘Loka Samastha Sukhino Bhavanthu’ : que tout le monde soit heureux et en paix. La paix du mental ne peux pas être gagnée par la richesse, l’éducation ou le talent. Pour cela, vous devez nettoyer le mental, purifier le cœur, aspirer à servir les formes divines qui se meuvent autours de vous. Accomplissez chaque action comme un acte de dévotion ; faites de chaque pensée une aspiration vers Lui ; transformez chaque parole qui arrive sur votre langue en un hymne de louanges. C’est la leçon que vous devez apprendre pendant la semaine où le Yagya est célébré. » - 11 octobre 1972 ​ « Vous avez vu qu’il s’est mis a pleuvoir. Quelques personnes sont accourues vers Moi en Me demandant d’arrêter la pluie… eh bien, un peu d’humidité est un ennui insignifiant comparé aux bienfaits apportés par les pluies. Le Veda Purusha Saptaha Jnana Yagya est célébré pour convaincre les Divinités de faire pleuvoir. C’est sa raison d’être, ainsi que l’affirment les Vedas ! La pluie est arrivée pendant que les rituels s’accomplissaient : cela démontre que les Pandits ont fait le Yagya selon les règles védiques strictes. Les pluies assurent une bonne récolte et la prospérité pour les campagnes. » - octobre 1969, Sathyam Shivam Sundaram N°3 « La totalité de la nature est une boule de feu brûlant (énergie). Ce feu est présent à l’intérieur et à l’extérieur. De même, le principe Divin de l’Atma est présent partout. La présence Divine existe dans l’Univers entier, du minuscule atôme aux vastes étoiles. Le principe Divin est présent partout dans la création. » - 23 novembre 1988 « Vous devez d’abord croire que vous êtes Divins et vous conduire en accord avec ce statut suprême. Ensuite, vous recevrez la bénédiction de l’Expérience, de la Vision, de la Conscience, de la Réalisation et de la Béatitude. Souvenez-vous que vous ne pourrez pas obtenir l’Expérience ou la Béatitude en premier. Vous ne pouvez pas reporter à plus tard votre foi, vous ne pouvez pas réclamer : ‘Accordez-moi la Béatitude et ensuite j’aurai la foi.’ Vous pouvez reconnaître ce Purushottama à travers une investigation correcte. Prenez l’exemple du Yagya célébré ici. Les Offrandes sont faites dans le Feu, avec la récitation des différents Noms de Dieu, énoncés dans des hymnes élaborés. Chaque Nom décrit Dieu comme s’Il avait une forme particulière et plus de 3560 offrandes sont faites quotidiennement, pendant les sept jours. Mais ce Feu unique consume toutes les offrandes et quelle que soit l’offrande, elle atteint le Dieu Unique, Celui qui EST. » - Vision of the Divine ​ Anil Kumar : « Les Yagyas sont de durée différente. Certains Yagyas durent un jour, d’autres douze jours. Certains Yagyas peuvent durer un an ou douze ans. Il existe donc une grande diversité quant à la durée. Le Sathra Yaga et le Deergha Yaga se déroulent sur plusieurs années. Il existe beaucoup de termes techniques, mais nous ne sommes pas censés les apprendre, car nous n’allons pas passer un examen. Nous ne sommes pas obligés de rentrer dans les détails, qui ne présentent qu’un intérêt académique. Yagya Sthoma, Jyothi Sthoma et Vajpeye sont différents types de Yagyas et de Yagas qui requièrent plusieurs années. Les Yagyas et Yagas ont un point commun : les offrandes sont faites au feu sacrificiel pendant la récitation des mantras. Seule la forme du rituel sacré change. Les Yagyas et Yagas ont le même objectif principal : la conscience individuelle doit se fondre dans la Conscience Universelle. La goutte d’eau doit trouver sa place dans l’océan. L’étincelle doit retrouver son identité avec le feu. Vous n’êtes pas séparé, vous êtes le tout, vous êtes l’univers, vous êtes Dieu. C’est le message des Yagyas et des Yagas. » ​ - 20 octobre 2002 9 – LES YAGYAS EN FRANCE Swami Ajay : « En 1999, avant de venir en Europe, j'avais déjà terminé tous les Yagyas que je devais faire à Maurice, pour le pays. Swami a terminé tous les Yagyas qui devaient être faits en Inde, pour cet Univers avant de partir... Le reste des Yagyas que les gens veulent faire, c'est du bonus : ce sont eux qui vont les organiser. Mais les Yagyas de Maurice ont été organisés, préparés, financés et finalisés par moi-même, avec la Grâce de Swami. ​ Si des personnes ont la capacité d'organiser et de préparer le Yagya, je suis toujours là pour le réaliser. À mon âge, ce n'est pas facile d'arriver à organiser, préparer et réaliser un Yagya ; cela demande beaucoup de responsabilités et d'énergie. Surtout un Yagya pour l'humanité et pour la stabilité des énergies autour de nous, pour la stabilité de nos neuf planètes et des autres planètes, cela demande vraiment beaucoup d'énergie et de connaissance pour arriver à contrôler l'énergie. Un Yagya ne se fait pas uniquement pour les participants, mais aussi pour des êtres qui ne sont pas réalisés, chers frères et sœurs. » Swami Ajay : « Quand je viens faire un Yagya en France, je mets toute mon énergie dedans. Je fais le maximum d'efforts pour vous utiliser afin de placer de bonnes énergies. Vous êtes tous dispersés dans différentes villes et chaque ville a sa propre énergie. Vous pensez que vous ne pouvez rien faire pour votre ville, parce que vous êtes tout seul. Mais, en fait, vous faites beaucoup de choses pour votre ville, parce que vous prenez une grande énergie en venant ici et cette énergie va partout quand vous voyagez. » TÉLÉCHARGER CET ARTICLE EN PDF R E T O U R ^ FASICULE À IMPRIMER ET RELIER YAGYAS Lire la vidéo Lire la vidéo 38:13 Lire la vidéo Lire la vidéo 01:12:13 Lire la vidéo Lire la vidéo 01:12:23 Lire la vidéo Lire la vidéo 01:32:21 Lire la vidéo Lire la vidéo 44:37 Lire la vidéo Lire la vidéo 01:35:37 Lire la vidéo Lire la vidéo 01:28:41 Lire la vidéo Lire la vidéo 01:35:39 CHOSES À SAVOIR AVANT DE PARTICIPER À UN YAGYA AVEC SWAMI AJAY L'énergie du Yagya étant très puissante et sacrée, la discipline est au coeur du rituel. Swami Ajay donne un accès facilité aux rituels en les ouvrant à tous, c'est donc important d'honorer ses efforts et ceux des sevadals en réalisant la valeur d'un Yagya. Pour cela, il est crucial que chacun respecte ce qui a été mis en place à travers quelques règles simples et générales : Repas : Il est important d'être strictement végétarien 48h au moins avant le début de la cérémonie (ne pas consommer de viande, de poisson, d'œufs, d'alcool). Il est conseillé de ne pas garder ces aliments chez soi pendant une semaine avant le Yagya de façon à être prêt envers l'énergie, avec sincérité devant Dieu. Le Yagya est une retraite spirituelle, un rituel de purification intérieure. En se préparant ainsi, le participant recevra tous les bénéfices de la prière. Il est recommandé d'attendre ensuite un à trois jour après la fin du Yagya pour reconsommer ces aliments, de façon à ce que l'énergie du rituel puisse s'imprégner dans la maison au retour et se propager dans l'entourage... car un participant dans un Yagya représente sa famille et son village, il devient transporteur de l'énergie qui se diffuse. ​ De même, il est demandé de ne pas apporter d'objets en cuir ou d'aliments contenant des œufs / de la gélatine / de la présure ou toute autre substance animale dans le Yagya (attention aux biscuits, au chocolat, aux bonbons et au fromage). Aucun aliment extérieur, même végétarien, ne peut être gardé dans les frigidaires de l'Ashram car on ne sait pas quelle énergie ils contiennent ! Cette obligation doit être respectée pour la sécurité de tous, sans quoi l'énergie sacrée du Yagya peut interagir négativement avec les énergies tamasiques et rajasiques, provoquant par exemple malaises et brûlures pour les participants (signes que quelque chose ne va pas). ​ Participation : personne n'est obligé de participer et ceux qui ne souhaitent pas s'assoir autour du Kund sont libres de rester assis dans la salle en tant que spectateurs. L'offrande est une opportunité unique que Swami Ajay offre à chacun, mais il n'oblige personne et rappelle régulièrement que l'on doit écouter son coeur et sa conscience dans notre relation avec Dieu. ​ Vêtements : Il est demandé de porter un vêtement couvrant jusqu'aux chevilles ainsi qu'un châle couvrant le buste et les épaules pour les dames. C’est une discipline importante à respecter dans tous les Ashrams et centres spirituels. Les Kurtas, les Sarees, les robes longues et les tuniques sont bien adaptées à ce type de cérémonies. Les personnes ayant les cheveux longs doivent aussi les attacher . Il est recommandé de s'habiller en blanc bien que cela ne soit absolument pas obligatoire (attention alors à la transparence des vêtements!). Cette pratique signifie que le participant se prépare à devenir pur intérieurement car le blanc est la couleur de la pureté, la couleur de l'énergie sattwique. C'est aussi la couleur que portent les étudiants et les sevadals. Les femmes peuvent porter n'importe quelle couleur comme à Prashanti Nilayam. ​ Silence : une cérémonie est une opportunité de se transformer, de travailler sur soi-même et de s'améliorer. Il est donc important de garder le silence au maximum pour que l'énergie que l'on reçoit ne se disperse pas. Lorsque nous mangeons, nous digérons ensuite les aliments. Une pause est nécessaire pour assimiler les nutriments. De même, nous recevons et nous intégrons ensuite l'énergie en notre âme... cette énergie travaille en soi et l'enseignement transforme le coeur petit à petit. C'est cette lumière qui donne plus de paix, plus de sagesse et qui fait ressentir la présence de Dieu. Lorsque l'on parle, elle se disperse. Après chaque session de Bhajans ou d'offrandes , il est donc bénéfique de s'isoler un peu (dans la chambre, dans le jardin, sur un banc...) et de rester en silence pendant quinze à vingt minutes pour intégrer l'énergie divine reçue. C'est une pratique propagée à Prashanti Nilayam et dans les autres Ashrams de Shri Sathya Sai Baba, sur le modèle des Darshans qui sont donnés dans le silence complet. Le « Ved Purusha Saptaha Gyana Yagya » : un Yagya très particulier de 7 jours officié à Prashanti Nilayam qui représente « Gyana », la connaissance. Chaque session d’offrandes, caractérisées par la récitation de mantras suivi du ‘Swaha’ récité à l’unisson et l’offrande de divers articles par les prêtres seulement, dure de 15:30 à 20:00 tous les jours. Pendant la semaine, les aspirants peuvent assister aux offrandes mais aussi aux conférences, à des représentations de danse, des concerts de musique classique Indienne, des pièces de théâtre… Les prêtres officiants partagent leurs connaissances ; c’est une semaine de célébration et d’éducation qui se clôture par le rituel du ‘Poornahuti’ (clôture qui rend le yagya complet, ‘Poorna’). Le Yagya organisé chaque année à Prashanti Nilayam met beaucoup l’accent sur l’adoration de la nature comme une forme de Dieu et sur le respect du prochain. Ce rituel vise à développer l’amour et éliminer toutes les mauvaises qualités / toutes les tendances animales en soi-même. Le but d’un tel rituel, avec une portée planétaire et même universelle, est de développer la dévotion mais aussi de rétablir l’équilibre de la nature qui est constamment détruite par l’Homme – c’est pourquoi le Yagya est souvent caractérisé par une période de pluie qui survient autour du 3 ou 4e jour, en signe de bénédiction. L’eau qui se déverse du ciel est chargée de l’énergie du Yagya, qui s’est transmise à l’atmosphère par la fumée et purifie tout.

  • Rituels dévtionnels | Multimédia et Spiritualité | Swami Ajay

    LES RITUELS Les rituels de dévotion font partie intégrante de la vie quotidienne et de la mission de Swami Ajay. Chaque année, il célèbre les fêtes religieuses majeures à l’île Maurice et part en tournée dans plusieurs pays, pour y propager l’enseignement et la pratique de la dévotion… Pendant ces programmes culturels et religieux, des rituels traditionnels sont officiés et enseignés par Swami à tous les participants. Ces rituels consistent tous à offrir (« Archana ») divers articles à Dieu sous la forme d’une divinité particulière, qui représente un ou plusieurs des attributs divins, et que l’on reçoit comme un 'invité' bien-aimé, comme s'il venait physiquement chez nous. Ainsi, les trois rituels principaux pratiqués sont : 💦​​​ L’Abishekam, ou bain sacré, 💦​​ La Puja, ou rituel d’accueil et d’offrandes, 💦​​ Le Yagya , ou rituel de purification par le feu. ​ ​ Ces processus d’offrandes permettent de créer une relation avec Dieu, d’exprimer sa dévotion et de se purifier intérieurement. Ainsi, Dieu est adoré avec amour dans une forme concrète, compréhensible et proche de soi… Bhagawan Shri Sathya Sai Baba : « Nos ancêtres se sont enquis de la nature de la Divinité à travers de nombreux chemins, mais ils n’ont pas réussi à reconnaître la réalité : par conséquent, ils ont commencé à adorer la Nature (« Prakriti »). Par la suite, les Indiens se mirent à l’adoration des idoles (« murthi Aradhana »). Chaque créature qui prend naissance dans cet univers a une forme (murti). Les idoles sont de nature inerte et ne possèdent pas les qualités de compassion, d'amour, de patience, etc. C'est pour cette raison que certaines personnes sont contre l'adoration des idoles. C'est de l'ignorance. N'adorez-vous pas les photos de vos parents et grands-parents ? Ces images ont-elles de la vie ? Non. Ils n'ont pas non plus les qualités de compassion, d'amour, de sacrifice, etc. Alors, quel est l'intérêt de les adorer ? - C'est à travers ces images que l'on peut se rappeler les vertus et les idéaux qu'elles représentaient. Vous utilisez votre index pour pointer vers un objet spécifique, par exemple une fleur ou un gobelet. De même, les idoles sont comme des pointeurs vers la Divinité. Une fois que vous reconnaissez la Divinité, vous n’avez plus besoin des pointeurs. Ainsi, n'est-il pas insensé de s'opposer au culte des idoles ? ​ Prenez par exemple un billet de 100 roupies. Il n'y a ni vie, ni vertus d'amour, ou de compassion dedans. Pourtant, les gens aiment l’argent et aimeraient posséder ces billets, de toutes leurs forces. L’argent est ‘précieux’ parce qu’il porte le sceau du gouvernement. C’est lui, qui lui donne sa valeur. De même, nous respectons le drapeau national pour ce qu'il représente, même s'il ne s'agit que d'un morceau de tissu qui est inerte, en soi. Si le culte des idoles est considéré comme insensé, il en va de même pour l'amour de l'argent et le respect du drapeau, qui sont également sans vie. Les croyances de l’homme sont basées sur ses goûts et ses aversions. » - discours divin du 12/03/2002 « Incarnations de l’amour ! ​Bien que l’argile soit une matière première unique, les produits que l’on façonne grâce à elle sont variés en forme et en noms. Bien que l’or soit une seule et unique matière, on en fait des ornements variés et divers. Bien que le lait soit une seule et unique substance, il peut provenir de vaches ayant différentes robes. De même, bien que l’essence du Divin soit Une, Il se manifeste dans diverses formes avec différents noms. ​Les joies et les peines que l’humain ressent dans sa vie quotidienne, ses attachements et ses aversions, sa poursuite de plaisirs sensoriels… tout cela est dû aux caprices du mental. Tant que l’humain est sujet au sentiment de dualité, il ne peut pas se libérer des attachements et de la haine. Il ne peut y avoir d’échappatoire au dualisme tant que l’Homme ne reconnaît pas sa divinité inhérente. Aujourd’hui, peu de personnes reconnaissent cette unité dans la diversité. Pendant ce temps, de nombreux intellectuels sont engagés dans la promotion de la différence et de la division. Le monde, aujourd’hui, a besoin d’humains droits et vertueux pour promouvoir l’Unité. Le mental est la cause des différences ; c’est uniquement en le contrôlant que les différences pourront être éliminées. Comment l’Homme peut-il découvrir sa propre unité avec le Divin, s’il ne cherche pas à connaître sa véritable nature ? … Neuf formes de dévotion furent indiquées à l’humain pour l’amener à réaliser sa propre divinité, en commençant avec l’écoute attentive (Sravanam) et culminant par l’abandon total de soi (Atma nivedanam). De ces neuf types de dévotion, le meilleur est le dernier. ​ Mais qu’est-ce que l’abandon ? Abandon à quoi, en qui ? … lorsque cette question est poussée pour en trouver la réponse, l’humain découvre alors que l’univers tout entier est composé des 5 éléments, qui sont une manifestation de Dieu. L’humain, lui aussi, est une manifestation de Dieu. Dieu n’est pas séparé de l’Homme… mais l’Homme est incapable de reconnaître cette vérité à cause de son identification à son corps, qui n’est pourtant qu’un instrument. Lorsque l’humain abandonnera l’idée qu’il est ce corps, il aura l’expérience du Soi. ​Le processus de dévotion, qui commence par l’adoration d’objets physiques, conduit finalement à la réalisation du Divin. Sans cette quête languissante et émotionnelle vers Dieu, la poursuite et la recherche active du Divin n’est pas possible. Pendant cette quête, vous pouvez adorer une photo de Dieu, mais n'adorez pas Dieu comme étant une photo !! Vous pouvez voir Dieu à l’intérieur d’une photo, mais la photo n’est pas Dieu. ​Aucun objet ne peut exister et prendre forme sans l’immanence du Divin dedans. Ainsi, tout objet doit être élevé au niveau du Divin. Traitez tout objet comme une manifestation de Dieu ; mais ne réduisez jamais Dieu au niveau d’objet matériel. Il est présent en toutes choses, mais ne peut être contenu en aucune. Lorsque la dévotion se développe, on recourt à la voie de l'action. Et puis, on commence à enquêter sur ce qui est transitoire et ce qui est permanent, sur ce qui est réel et ce qui est irréel. Le discernement est une faculté essentielle pour que l’aspirant spirituel puisse mener à bien cette enquête. Cependant, on en abuse au nom du rationalisme... Ce processus de recherche intérieure a pris des formes étranges. Aujourd’hui, trop de jeunes sont induits en erreur par le soi-disant rationalisme, pour tourner en dérision la spiritualité. Et peu de gens cherchent le véritable sens des choses. En interprétant mal et en créant de la confusion, beaucoup s'engagent dans une mauvaise voie. La vie humaine est précieuse, sublime et pleine de sens. Mais en s’engageant dans des poursuites purement mondaines, la grandeur de la naissance humaine est oubliée. Sans les valeurs, la vie humaine n’a aucun sens. Là où il y a de la pureté dans les pensées, les paroles et les actions, les valeurs humaines sont mises en pratique… et l’unité du cœur, de la tête et de la main est essentielle. Aujourd’hui, l’unité est absente parmi les gens. De ce fait, les humains deviennent inhumains. » - Shri Sathya Sai Baba, SSS Vol 27 – n°32 « La dévotion ne doit pas être artificielle. Toutes les religions sont différents chemins vers une seule destination, Dieu. Tous les dévots devraient comprendre cette vérité éternelle et vivre en accord avec les enseignements, dans leur vie quotidienne. Ils doivent mettre en pratique l’enseignement autant que possible et suivre la voie de la droiture. C’est Dieu qui donne toute chose, et tout ce que l’on reçoit est Sa grâce . Vous n’avez aucun droit de juger si ce que vous avez reçu est bon ou mauvais : appuyez-vous sur Dieu, quoi qu’il arrive, que ce soit plaisant ou douloureux. Dieu est omniprésent, Omnipotent et Omniscient. Il sait mieux que quiconque quoi donner, à qui, et quand. Dieu est plein d’amour pur, désintéressé. ​ Il est important de comprendre qu’il n’y a pas de meilleur ami que Dieu. Il est au-delà de l’acclamation ou la diffamation. Chaque personne a une conception différente de Dieu et de la sainteté, en accord avec son progrès spirituel et le niveau de purification de ses impulsions primaires. A quelle profondeur et à quelle rapidité vous avez réussi à vous attacher à Dieu, là se trouve le véritable test, le reste n’a pas d’importance. Le vrai Soi est l’Âme et cette vérité ne peut être comprise que par la méditation constante et la répétition du nom de Dieu, en étant en sainte compagnie, en écoutant les discours des êtres réalisés et en suivant une certaine discipline. » - Extraits de discours divins, livre Gems of Wisdom L’ORIGINE DES RITUELS TRADITIONNELS Les cérémonies traditionnelles, telles que la Pooja et l’Abishekam, tiennent leur forme actuelle de l’Inde ancestrale. À cette époque, les invités qui passent le pas de la porte sont considérés comme le Divin entrant dans la maison. Ils sont accueillis avec beaucoup de respect : l’hôte leur donne immédiatement une chaise pour s’assoir. Puis il leur lave les pieds car ils ont marché pour venir. L’hôte leur propose ensuite à boire et à manger, puis du ‘chandan’ pour rafraîchir leurs corps physique (pâte de santal parfumée qui est connue pour ses propriétés ayurvédiques). Ainsi, cet accueil est une façon d’honorer Dieu à travers les invités, selon le dicton : ​ « Matr Devo Bhava, Pitr Devo Bhava, Acharya Devo Bhava, Athithi Devo Bhava » « la mère doit être considérée comme une forme de Dieu, le père, le professeur, les invités sont chacun une forme de Dieu. » Selon cette tradition, deux rituels principaux d’adoration furent développés : la Pooja et l’Abishekam. La Pooja reproduit l’accueil d’un invité grâce à 9, 12 ou 16 étapes d’offrandes. L'Abishekam, lui, se concentre sur la purification et consiste à offrir divers liquides et articles représentant un bain, sur un objet considéré comme sacré et précieux (statue de Divinité ou Lingam par exemple). Les ingrédients utilisés sont toujours naturels : du lait, du yaourt, du miel, du sucre... cependant, il ne s’agit pas d’une pratique réservée aux hindous : elle est universelle. ​ Avec le passage du temps, les rituels furent codifiés pour donner un cadre et des lignes directrices à l’adoration : celles-ci sont plus ou moins suivies par le fidèle selon les régions de l’Inde et selon la croyance personnelle. La Divinité est invoquée en récitant des mantras en sanskrit, langue ancestrale sacrée. ​ Une fois que l’énergie du Murthi (« incarnation, forme » – mot respectueux pour décrire une statue) est réveillée, de l’eau lui est offerte pour laver ses pieds et ses mains, avant de l’adorer. Ce « bain sacré » purifie en réalité celui qui le pratique ainsi que l’environnement et le lieu où il est réalisé. Il réveille la dévotion, apporte force intérieure, bien être et confiance en soi… LE BAIN SACRÉ : ABISHEKAM Swami Ajay : « Pourquoi les humains prennent-ils un bain ? C’est pour nettoyer le corps, qui ne sera de toute façon jamais propre car il est constitué à partir de la terre et des 5 éléments. De la même manière, l’Abishekam sert à laver notre cœur de toutes ses impuretés. On peut utiliser un nombre variable d’ingrédients (3, 9, 11, 12, 21 ou 108). Lors d’une Maha Abisheka, on sert 108 fois, ou même 1008 fois chaque ingrédient. Ces explications figurent dans les Védas. Un Abishek est une conversation entre l’Atma (le Soi individuel) et Paramatma (le Soi universel). En jetant le riz, au commencement du rituel, l’Atma demande à Dieu qui est ici sous la forme de Shiva, l’autorisation de faire cette Abisheka. Comme Shiva a gardé le poison qui devait détruire le monde dans Sa gorge, on fait l’Abisheka pour calmer le feu qu’il a en lui : le lait sert à refroidir Sa gorge. Puis, on le lave ; l’eau représente Son bain. Le safran est offert pour demander à Shiva de redevenir comme il était avant d’avoir avalé le poison, et d’enlever tous nos obstacles. L’eau de rose est Son parfum. On pratique tout ça pour demander à Dieu de nous aider à devenir comme Lui. Ne cherchez pas nécessairement à reproduire le rituel tel qu’il a été fait à Maurice ou dans un centre en France ; il est toujours préférable d’agir en fonction de ce que dit notre cœur. Ce qui compte, c’est la dévotion… La profondeur de notre dévotion, jamais on ne va réussir à la mesurer. C’est très, très profond, la dévotion. La dévotion pour Dieu, c’est un engagement. La dévotion c’est une conversation avec lui. C’est l’envie de faire. La dévotion, c’est vraiment très, très grand. Un Abishek, c’est une forme de dévotion. Ce sont des moments qu’on cherche pour communiquer avec la forme. Parce qu’il est toujours là… Il nous attend à bras ouverts : quand ses enfants vont venir parler avec Lui ? ​ Pourquoi les rituels existent ? – c’est juste pour qu’on réussisse à prendre du temps pour être toujours avec cette forme. Dieu, il est partout et son énergie se manifeste partout, mais on ne le voit pas. On peut ressentir qu’il est là : dans la nature et dans chaque coin de notre univers. Mais au moment où on a une forme devant nous, il y a l’énergie qui vient se manifester dans cette forme. Ça nous donne une certaine opportunité pour communiquer, pour parler et pour passer quelques moments avec lui. Il est là, dans cette forme. Et c’est notre dévotion qui se manifeste dans tous ces petits gestes qu’on fait. La dévotion se manifeste dans la forme de l’adoration. La dévotion se manifeste dans la forme d’un bain sacré. La dévotion se manifeste dans la forme d’offrandes… La dévotion se manifeste dans la forme de « prosterner aux pieds de notre seigneur ». C’est l’envie de faire. Dès le moment où on a vraiment la dévotion, ça peut changer et améliorer notre façon de vivre. Elle peut éliminer tous les obstacles qui existent dans notre vie. ​ La dévotion, en d’autres mots c’est l’amour pour quelqu’un. Quand on voit la relation entre Jésus et Marie-Madeleine, c’est la dévotion ! Quand on voit dans le Ramayana : la dévotion de Hanumana pour Rama, c’est la dévotion. C’est l’amour ! Quand on voit la dévotion de la maman Meera pour Krishna, c’est l’amour… quand on voit vraiment la dévotion de Sudama et Krishna, l’un pour l’autre, c’est l’amour. Quand on voit dans le Ramayana, la dévotion de la maman Shabari pour Rama, c’est l’amour. ​ La dévotion en sanskrit, on appelle ça « Bhakti ». « Bha » en sanskrit, c’est « Bhagawan » - c’est Dieu. « akti » c’est l’amour. C’est Prem, un amour pur et désintéressé. ​ Alors, « là où il y a l’amour, il y a toujours Dieu qui est présent. » Mais l’amour c’est très, très profond, encore une fois. La dévotion et l’amour, ça marche toujours ensemble. Ensuite, les types de dévotion (Navavidha Bhakti), il en existe 9. Lorsqu’on fait un rituel, c’est une façon de mettre en pratique les neuf types de dévotion. » - Tournée Européenne 2015 EXPLICATIONS DE L’ABISHEKAM Ainsi, l'Abishekam peut être décrit comme une pratique spirituelle, une Sadhana , qui aide le chercheur à se connecter avec l’essence Divine intérieure. Il existe une multitude de façons de pratiquer l’Abishekam, mais la partie la plus importante du rituel se trouve dans le sentiment d’Amour, de sincérité, de simplicité et de concentration. Il cultive et développe ces idéaux très sacrés dans le cœur de celui qui les pratique avec discipline. ​ Pour les Shivalingams consacrés par Swami Ajay, un livret guide pratique est disponible. En voici l’introduction : Avant de commencer le rituel, il est bon de prendre une douche et de porter des vêtements propres, mais il n’y a pas d’obligation. Cependant, il faudra au moins se laver les mains avant de le toucher ou de commencer un Abishekam. Il est bien d’allumer une bougie également et de brûler un bâton d’encens. L’objet de dévotion est manipulé avec douceur, comme un bébé. Il existe trois types de bains sacrés : ​ 🌸 Avec l’eau seulement : JALAM Abishekam 🌸 Avec 5 ingrédients : PANCHAMRITAM Abishekam 🌸 Le Bain Sacré « complet » : MAHA ABISHEKAM. Après avoir offert les ingrédients, on offre un bain d’eau sacrée : eau du Gange, eau de Lourdes… Ce type d’eau purifie nos karmas. Ensuite, on peut habiller la Divinité puis lui offrir du chandan, du kumkum, des fleurs, du parfum, de l’encens, des fruits, des sucreries cuisinées (Prasad) et de l’eau pour se désaltérer. Un fois que tout a été offert avec beaucoup d’amour et de dévotion, on offre l’Arati en allumant un camphre ou une boule de ghee dans une lampe, et on chante sa gloire pour montrer notre gratitude et pour remercier la divinité d’avoir accepté nos prières. Afin de mieux saisir l’intensité de la dévotion qui peut exister entre une personne et l’objet de culte, nous pouvons nous référer à l’expérience personnelle de Swami Ajay, particulièrement lors de sa guérison en 1991. ​ LES ÉTAPES PRINCIPALES DE L’ABISHEKAM ​ 1 – préparation du matériel et des liquides. Il est conseillé d’utiliser des articles neufs et consacrés à l’utilisation rituelle. Par exemple, la vaisselle ainsi que les serviettes (blanches de préférence), pourront être achetées neuves une fois, puis utilisées pour les rituels de dévotion seulement et lavées séparément. Il en va de même pour les articles consommables tel que le lait, l’eau de rose, le sucre… cela permet de conserver une énergie pure, sattwique. ​ 2 - Ablutions, purification du corps physique et de l’environnement. Les participants purifient leurs mains en les lavant et peuvent appliquer un parfum spécial appelé « Antar », qui se présente sous forme de roll-on. Il est préparé avec des mantras et purifie à la fois le corps physique, le mental et l'âme. Des bagues spéciales peuvent aussi être portées pour remplacer les bagues en kusha, et on peut appliquer du Chandan sur le front et les deux mains (pâte de santal parfumée). ​ 3 – Invocation et invitation : les participants commencent par chanter 3 fois le Omkaar, puis entonnent les « Stutis » et se concentrent. Dans ces rituels, le dévot adore la ou les formes de Dieu qu’il aime particulièrement, se rappelant intérieurement que Dieu est Un quelle que soit la représentation qui lui est associée. Il contemple sur ce que chaque forme représente et il choisit celle qui déclenche en lui un amour et une concentration profonde comme son Ishtadevta, son Dieu préféré. ​ 4 – offrande de riz qui sera délicatement lancé sur la forme, puis offrande de fleurs entières pour demander la permission de toucher et pour remercier. ​ 5 – Plusieurs mantras sont récités selon la forme que prend l’Abishekam. ​ 6 - début des offrandes, Archana : le vêtement est retiré, un mantra chanté en continu est entonné tout en versant les ingrédients puis l’eau sur la divinité, dans un ordre précis, selon l’Abishekam que l’on a choisi d’effectuer (Jalaam, Panchamrit, Mahabishekam...) Les participants qui offrent les ingrédients (une ou deux personnes) peuvent appliquer les liquides avec leurs mains sur l’objet de dévotion, pour créer un contact avec la divinité. ​ 7 – la divinité est essuyée en tapotant très doucement, avec une serviette propre et consacrée. Les participants lui offrent ensuite le parfum, l’habit, le tikka de vibhuti ou chandan, l’encens, la lampe… lors de l’Abishekam sur un Shivalingam, s'il est mené par un prêtre, celui-ci récite des mantras. Sinon, un hymne appelé le « Lingashtakam » sera récité. Il contient la symbolique de toutes les offrandes traditionnelles. ​ 8 – Un Namavali tel que les 108 noms est ensuite récité pour « Pushpanjali », l’offrande de pétales de fleurs. Tous les participants peuvent venir offrir une poignée de pétales à tour de rôle, en la faisant passer symboliquement de la kundalini au niveau du cœur jusqu’en haut de la tête puis en l’offrant délicatement à la divinité. Le mantra prononcé lors de l’offrande, après chaque nom, est « Pushpam Samarpayami ». Cela signifie : « j’offre respectueusement ces fleurs au Seigneur, qui symbolisent les fleurs éternelles de mon cœur. Je vous prie d’accepter mon humble offrande, faite avec amour, et par cela je m’offre tout entier / entière à vous. » ​ ​ 9 – Chants de la gloire de Dieu sous forme de Bhajans. (selon les occasions) ​ 10 – Arati : offrande de la flamme sacrée pour clôturer. ​ Les offrandes comme les gâteaux ou le liquidede l'Abishekam peuvent être distribuées pour être consommés en tant que Prashad (nourriture bénie et consacrée). Si le Panchamrit est offert pendant la cérémonie, il est très important pour toutes les personnes de le recevoir à la fin de la prière sans quoi elle restera toujours incomplète. La quantité consommée ne devrait jamais être plus qu'une cuillère à café. L’eau versée sur la Murthi ou le Shivalingam s’imprègne de son énergie sacrée grâce à la mémoire de l’eau. Elle peut être récupérée et bue, offerte à des proches qui sont malades ou offerte à la Nature (eau, lac, mer, arbres, jardin.) Tous ces éléments contiennent l'énergie de la prière et ont une grande puissance, un grand pouvoir. Tout dépend de notre foi et de la valeur que nous donnons à ces rituels. Swami Ajay : « Les textes sacrés ne précisent pas comment le matériel pour le Shivalingam doit être préparé. Les organisateurs préparent ce matériel pour faire les bains sacrés d'après leur dévotion. Ils ne sont pas hindouistes , ils sont des enfants de Dieu . Dieu est la personne qui dirige votre maison. Il n'a pas de forme, mais Il vient dans la forme des humains. Dieu ne peut pas consommer Lui-même ce qu'Il a créé. Il a créé l'océan et la plage, mais Il ne peut pas nager. Il se manifeste en nous-même et Il nous utilise. Il consomme le repas à travers nous, selon la prière du Bramharpanam. Swami nous a donné des conseils et il faut les suivre vraiment sérieusement. Il est important que vous soyez heureux de ce que vous allez faire. Si vous avez des doutes, attendez le moment propice. Ne faites pas ces rituels pour faire comme votre ami. Si vous les faites comme une obligation, ce ne sera pas bien, ni pour vous ni pour moi. » « J'ai apporté avec moi des petites bouteilles de parfum, qui s'appelle 'Antar' en Sanskrit. Antar est le parfum qui est sorti de l'oreille droite de Narayana. Dieu a créé ce parfum pour les humains, afin que leur mental et leur corps physique restent purs. On met ce parfum sur la main, afin que l'énergie se propage partout sur le corps et cela nous aide pour la concentration. Purifiez votre main avant de venir ici avec ce parfum, cela vous aidera à maintenir vos énergies positives et vos offrandes d'ingrédients seront sathwiques (positives). Le Feu accepte tous les types d'énergie, Sathwique, Rajasique ou Tamasique. Mais, plus nous utilisons l'énergie positive et plus nous recevons l'énergie positive ; nous avons besoin de cette énergie pour notre propre transformation et pour notre évolution. C'est bien de prendre votre bouteille de parfum avec vous quand vous participez à un Yagya, à des Bhajans ou à une Abisheka. Gardez ce parfum dans un petit sac que vous porterez sur vous, comme ceux que vous utilisez à Puttaparthi. Quand vous venez au Yagya, les Seva Dal lavent vos mains. C'est ce qu'on appelle Achmaniyam, la purification, mais l'énergie change quand vous quittez le Yagya. C'est pourquoi, chaque fois que vous viendrez participer au Yagya, vous passerez ce parfum sur vos mains, pour maintenir cette énergie. Ainsi, quand vous ferez vos offrandes au Feu Sacré, le Samagri partira directement aux pieds de notre Seigneur. Sinon, les ingrédients ne brûleront pas et il faudra beaucoup alimenter le Feu. Quand vous participez à une Abisheka, vous pouvez aussi utiliser votre parfum avant de verser l'eau sur le Shivalingam ou avant de faire des offrandes avec les fleurs. Cela vous aidera énormément, quand vous utiliserez ce parfum. » Les substances offertes à la Divinité possèdent une symbolique profonde. Les 5 ingrédients du « Panchamrit », qui sont : le lait, le yaourt, le ghee, le miel et le sucre ; représentent les cinq éléments : l’eau, la terre, le feu, l’air et l’éther (espace). Le mélange contenant ces ingrédients est versé et offert sur la Murthi lors d’un Panchamrit Abishekam, après avoir offert chaque ingrédient séparément tout en chantant pour demander à la forme d’accepter ces offrandes. Ainsi, les participants ne demandent pas seulement la purification du lieu mais aussi la purification des cinq éléments de la création et de soi-même. Toute chose est composée des cinq éléments, y compris le corps humain… Les 5 éléments correspondent aux cinq sens de perception : l’eau – la vision, la terre – le goût, le feu – l’ouïe, l’ether – l’odorat et l’air – le toucher. Ainsi, on demande la purification de nos cinq sens. Chaque ingrédient et chaque étape des rituels porte ainsi une signification profonde et vaste. ​ Après avoir offert les ingrédients, le dévot offre généralement un bain d’eau sacrée qui nettoie la Murthi des liquides précédemment offerts : eau du Gange, eau de Lourdes… Un fois que tout a été offert avec beaucoup d’amour et de dévotion, l’Arati est offerte, signifiant la clôture, en allumant du camphre ou une boule de coton imprégné de ghee, dans une lampe. Sa gloire est chantée et proclamée pendant ce temps, tout en sonnant la cloche et en soufflant dans la conque. La flamme représente la prière d’illumination : « de l’obscurité, amenez-moi à la lumière. Que cette lumière s’intègre en moi et révèle ma propre lumière. » ​ Swami Ajay enseigne régulièrement la réalisation de ce type de rituels, en particulier sur les Shivalingams qu’il matérialise pour la paix et l'unité dans le monde. En 2013, après la première tournée européenne, il développe une adoration similaire dédiée à la Vierge Marie, et la propose aux dévots belges, français et portugais (pays où la Vierge Marie est une forme très importante, qui représente la mère divine. La tradition catholique y est très présente.) Ce rituel permet de réunir la famille autour de chants et de dévotion familiers aux européens, et peut être effectué avec les enfants. « N’oubliez pas la signification profonde de toute adoration : les activités externes ne sont nécessaires que pour vous aider à entrer dans un esprit de non-dualité et pour expérimenter l’unité dans la diversité. » – Shri Sathya Sai Baba L’UTILITÉ DES RITUELS DE DÉVOTION Swami Ajay utilise les célébrations religieuses et les rituels tels que l’Abishekam comme des moyens d'élever l'esprit humain et de transmettre le message universel de tolérance, en suivant l’exemple de son divin maître Shri Sathya Sai Baba. Les cérémonies sont remplies de symboliques qui rappellent cet enseignement. Ce qui est effectué à Prashanti Nilayam est ainsi adapté par Swami selon son inspiration et selon le lieu de célébration... Shri Sathya Sai Baba : « Pour sanctifier la vie humaine, les neuf types de dévotion (Navavidha Bhakti) sont vraiment essentiels. ​ Nous avons : sravanam (écoute attentive), kirtanam (chant dévotionnel), Vishnusmaranam (contemplation sur Dieu), Padasevanam (service aux pieds de Dieu), vandanam (obéissance), archanam (adoration, offrandes), dasyam (servitude), sneham (amitié et relation avec Dieu) et Atmanivedanam (abandon de soi complet à Dieu). ​ L’homme peut sanctifier sa vie par ce processus : sravanam, mananam, nidhidhyasanam (écouter, digérer en récapitulant, et contempler sur ce que l’on a entendu). ​ Vous ne gagnerez pas l’accomplissement de votre vie en ayant simplement le darshan, sparshan ou sambhashan des âmes saintes et nobles. (C’est-à-dire : la présence et le fait de voir la forme physique = darshan. Toucher les pieds = sparshan. Discussion = sambhashan. Ce sont trois grâces dont on profite lorsqu’une âme pure est proche de nous, mais cela ne suffit pas. Il faut également un effort sincère.) Vous ne gagnerez la paix et la tranquillité que si vous avez ces trois . » - SSS Vol 37 LES NEUF TYPES DE DÉVOTION (NAVAVIDHA BHAKTI) ​ 🌼​ SRAVANAM - écoute attentive des noms et de la gloire du Seigneur. ​ 🌼​ KEERTANAM - chanter, déclarer ou réciter la gloire de Dieu. ​ 🌼​ VISHNOH SMARANAM - se rappeler de Dieu, constamment. ​ 🌼​ PAADA SEVANAM - adoration et service concentré sur les pieds de Dieu. Permet au dévot de s’en remettre totalement à son Seigneur. ​ 🌼​ ARCHANAM - rituel extérieur d’adoration et d’offrande avec méditation intérieure. Le dévot s’offre lui-même, tout entier, à travers ce processus. ​ 🌼​ VANDANAM – gratitude, respect et obéissance envers Dieu qui imprègne toute la création, pratiqué par un comportement de révérence implicite, en reconnaissant que tout vient de lui et que tout lui appartient. Tout est Dieu, tout est sa volonté, il se manifeste dans toutes les choses. ​ 🌼​ DAASYAM - servitude et adoration en tant que fils et servant de Dieu, en tant que son esclave, le considérant comme mère, père, maître et seigneur. ​ 🌼​ SAKHYAM - amitié profonde entre le dévot et Dieu, considérant qu’il est l’ami le plus proche, le confident, le seul sur qui le dévot peut compter. ​ 🌼​ AATMANIVEDANAM - offrande et abandon de soi complet (corps, mental, âme) qui termine avec la fusion de Dieu et de son dévot en tant qu’une seule existence. C’est la « Libération » ou « Réalisation ». Le dévot déclare : "quoi qu'il m'arrive, c'est sa volonté. Que Dieu fasse de moi ce qui lui plaît." Cette attitude est appuyée par la pratique constante de l'équanimité : les compliments et la critique sont deux faces d'une seule pièce, considérons-les égales. L’IMPORTANCE DE LA PRATIQUE DÉVOTIONNELLE Swami Ajay : « La Spiritualité, encore une fois, ce n’est pas compliqué. C’est juste composé d’étapes. Tout ce qu’on est en train de faire, ce sont des étapes. La base est solide… maintenant, vous voulez avoir un peu plus de Grâce ? Alors, on va faire un Abishekam. C’est pour avoir un peu plus, parce que vous avez le temps. Au lieu de perdre du temps à discuter, on fait un abishekam pour avoir un peu plus de Grâce. L’abishekam, les prières, ce sont des exercices bonus. Ce sont des pratiques… Un enfant est en vacances. S’il est intelligent, il se dit : « j’ai fini tous mes devoirs. Mais puisque j’ai du temps, je vais faire un peu de pratique de mathématiques. Ça va m’aider. Parce que, ce même temps libre, je ne vais pas l’avoir encore, après. Alors, je fais une composition de français en bonus. Et je fais un peu de pratique sur mon ordinateur, pour avoir un peu plus de connaissances. » La Spiritualité, c’est ça. « J’ai du temps, je fais un peu de pratique d’Abishekam, parce que je ne suis pas sûr que je vais avoir du temps pour le faire après. Là, j’ai du temps, je fais un peu de Namasmarana. Pourquoi pas ? je fais des heures supplémentaires pour avoir un peu plus d’argent spirituel. Un peu plus de Punya… de Grâce. » Dieu n’a pas besoin de ça, c’est vous qui en avez besoin. Alors vous, vous essayez de regarder comment vous pouvez vous améliorer ! ça peut être à n’importe quel âge. Mais ce n’est pas un rituel pour oublier : ce n’est pas un rituel pour faire marcher une association. C’est un rituel pour évoluer. Je vous ai déjà dit que c’est le Mohini qui fait se charger le Shiva Lingam en énergie. Pendant que nous, on fait un bain sacré sur le Shiva Lingam, on profite de cette énergie. Parce que Dieu, Lui-même, qui est à l’intérieur de nous, Il n’a pas besoin d’un bain sacré. Dieu ne nous demande pas de le nettoyer, parce qu’Il n’en a pas besoin. Dieu est toujours pur, parfait. Dieu est toujours sacré, Dieu est toujours l’énergie. Mais Il nous laisse profiter de sa présence, recevoir son Amour. Quand on fait un bain sacré, ce n’est pas pour Lui qu’on le fait, en vérité. C’est pour nous… Pour notre propre évolution… Pour notre propre purification. Il n’est jamais en colère : Il ne nous donne pas des punitions. Il n’y a aucun problème négatif qui se passe pendant qu’on fait un Abishekam, chez quelqu’un ou chez vous. Même si les choses tombent, c’est toujours positif. C’est nous… c’est notre façon de penser. C’est très important de changer ça. Si vous êtes positifs, c’est sûr, ça augmente le bien que vous êtes en train de faire. C’est notre façon de penser… s’il y a des négativités dans cet entourage, dès le moment que la positivité entre dans votre maison, c’est sûr il y a un certain ‘clash’. Une confrontation des deux énergies. C’est sûr qu’en ce moment vous n’allez pas vous sentir bien. C’est un nettoyage. Le moment où vous commencez à faire le bain sacré, et vous commencez à chanter… Il ne faut pas que ce chant reste toujours juste au niveau de la bouche. Il faut que ça sorte de votre Cœur… Si vous chantez du profond du Cœur, à ce moment, c’est le chant qui purifie votre entourage avec l’aide de ce Shivalingam. Il est toujours là pour vous aider. Mais Il faut ACTIVER l’énergie… ​ Comment activer l’énergie d’un objet sacré ? - Votre voiture est devant vous. Vous voulez partir quelque part. Vous entrez dans votre voiture et vous restez assis, comme ça, devant votre volant… ça ne marche pas. Quand bien même vous diriez : « Voiture, marche ! Roule ! » - Elle ne va pas partir, parce qu’il faut que vous démarriez. Vous avez la clé en main, il ne suffit pas de la tenir, il faut mettre le contact. Le Shivalingam est comme ça : si vous ne lui donnez pas la permission, il reste en mode veille. Il ne va jamais envahir votre espace familial. » « Il y a plusieurs Shivalingams qui sont en France. En Belgique. Au Portugal… Ces Shivalingams ne fonctionnent pas comme pour l’Inde et Maurice. Ce Shivalingam et le Mohini sont préparés pour votre pays. D’après l’énergie de votre pays, d’après votre culture, d’après votre façon de vivre, d’après la façon dont vous pensez, et d’après votre évolution. On ne peut pas copier ce qu’il y a en Inde, avec ce qu’on fait là. On a très bien calculé, avec simplicité, pour que vous puissiez faire ce rituel : ce bain sacré. Ce Shivalingam que vous avez devant vous, tout est calculé d’après l’enseignement de notre seigneur Swami. Ce n’est pas d’après l’Inde. C’est d’après l’enseignement. Parce que, l’enseignement de Swami, c’est quoi ? - Il a tout pris : les mantras, toutes les choses qui existaient, et il a tout simplifié parce que quand on part en Inde, dans chaque région c’est différent. En Andhra Pradesh, où Swami est, le langage c’est Telugu. Les statues qui sont en Andhra Pradesh c’est en pierre. Ce n’est pas en marbre, à part chez Swami. Vous partez, vous allez voir dans tous les temples, les statues sont en pierre. A part ça, il y a la communauté Tamil : ils ont des temples très décorés. Il y a aussi une partie des Telugu qui ont des temples très décorés, mais à l’intérieur de ces temples les statues sont en pierre, encore une fois. La différence dans le Tamil Nadu, c’est les rituels. Les maquillages et poudres sont différents. Le Shivalingam est en pierre, pas en marbre. Les ingrédients sont différents… On part dans le nord de l’Inde : Delhi, Rishikesh, Haridwar, Badrinath, Kailashnath, Brindavan, Mathura ; les rituels sont d’une autre façon. Les ingrédients sont différents. Le chandan est différent, la récitation des Vedas est différente. La récitation des Vedas en Andhra Pradesh, c’est d’une façon, et la récitation des Vedas dans le nord de l’Inde, c’est différent. La récitation des Vedas dans le sud de l’Inde, c’est différent. A part ça, il y a les états : comme Andhra Pradesh, Madhya Pradesh, Uttar Pradesh, Himachal Pradesh, et puis Mumbai c’est dans le Maharashtra ; Gujarat, Bihar, Kolkatta – tous ces états, leurs rituels sont différents. Le Shivalingam aussi est différent. C’est sûr, quand on part en Inde on voit tout, on dit : « on va faire ça », mais pour faire ça il faut savoir : ça sort d’où ? et là on peut recevoir l’énergie. Alors Swami, il ne nous a pas dit comment il faut faire, pour nous. Donc ça a été une grande recherche pour arriver jusque-là ! Quand j’étais parti en inde, tout ça, je ne l’ai pas eu à Prashanti Nilayam. Parce qu’à cette époque, il n’y avait pas de rituels : les rituels qui étaient commencés avec Swami, de l’âge de 14 ans à quelque chose comme 36 ans, ça s’est déjà arrêté après ses 36 ans. Parce que Swami a commencé à faire d’autres choses… dans cette place je n’ai pas eu beaucoup de renseignements au niveau des rituels. J’étais parti à Chennai, au Sundaram Sai Bhajan Center. Là-bas, j’ai appris une partie. Mais encore une fois, j’ai appris des rituels et j’ai appris des bains sacrés mais les ingrédients, c’était différent. Alors, je suis parti à Rishikesh. J’ai appris l’Abishekam, le bain sacré ; mais encore une fois les ingrédients c’était différent. Et puis… je ne sais pas quoi faire… et je suis parti à Delhi. A Delhi, il n’y avait pas de grand centre de Swami à cette époque, c’était petit. Mais les personnes font des rituels, là-bas ! Eux aussi, quand je leur ai posé des questions, ils ne savent pas vraiment : qu’est-ce qu’on appelle « rituel de Swami » ? … Mais il faut avoir un rituel, quand même. Je suis venu chercher des réponses. Comment on va expliquer ? Et là, on est parti à Dharmakshetra, dans l’Ashram de Swami à Mumbai. Là-bas, j’ai rencontré un monsieur qui est toujours tout près de Swami, jusqu’à aujourd’hui, c’est M. Indulal Shah. Et M. Indulal Shah c’est un peu comme Dr. Anil Kumar. Mais lui, il est en charge de Dharmakshetra. Il prépare toutes les activités de Swami : c’est un comptable très renommé en Inde. Il travaille pour l’état. C’est lui qui prépare tous les comptes de tous les états en Inde. C’est quelqu’un, actuellement, qui a 88 ans. Un homme très court, très humble, toujours souriant, mais qui est toujours à l’heure même à cet âge. Il est très ponctuel ! Jamais une minute de retard, ni une minute en avance. S’il voit qu’il est en avance, il est dans la cour de Dharmakshetra, il marche très lentement. Il marche toujours bien. Et à cet âge, il chante de jolis Bhajans. Si vous êtes à l’arrière, vous n’allez pas savoir que c’est un homme de 88 ans qui chante. Des jeunes n’arrivent pas à chanter comme lui il chante, aujourd’hui… vous savez, quand on a l’amour pour quelqu’un, on peut tout faire ! Alors, on a tout appris avec lui : les Bhajans, les rituels… Maintenant, grâce aux rituels on peut profiter de ce Shivalingam, si on veut. Mais si on n’est pas habitué, il n’y a pas de problème. On le laisse tranquillement, on garde chez soi, vous profitez de sa présence et en même temps vous avez fait un Seva : vous avez fait voyager le Shivalingam. Et le plus joli et le plus important, c’est que le Shivalingam soit présent dans votre village. Et l’énergie de ce Shivalingam peut purifier votre village. Ça c’est le plus important. » - Tournée 2017 Shri Sathya Sai Baba : « C’est seulement par l’Action (Karma) que l’homme peut se racheter et se libérer. La façon la plus noble d’engager le corps dans l’action est de pratiquer les neuf formes de dévotion. Vous devriez aussi comprendre que, quelle que soit la Sadhana (discipline et exercice spirituel) que vous faites - que ce soit la répétition du nom, la méditation, le chant, etc. – c’est pour votre propre satisfaction que vous le faites. Dieu n’a pas besoin de ça. Certaines personnes pensent qu’elles adorent Dieu pour Son bénéfice... mais c’est un point de vue erroné. Tout ce que l’homme fait, c’est pour son gain personnel ! Certains préfèrent adorer Dieu comme Celui qui donne l’équanimité (Shantham). D’autres, comme un ami, un guide, un gardien (Sakhya). D’autres encore, préfèrent le voir comme leur enfant dont ils s’occupent et qu’ils aiment d’un amour maternel (Vathsalya) - et d’autres le voient comme le bien-aimé, avec un amour souverain, doux et ultime (Madhura). Quelle que soit la relation avec Dieu ou la façon dont il est adoré, la voie de la dévotion est la plus simple et la plus efficace car c’est une Sadhana du cœur – dont le résultat est l’amour et le service de tous comme étant des compagnons de voyage vers le même but Divin. » ​ - extraits de discours du 26/09/1998 et du 14/11/1976 Shri Sathya Sai Baba : « Les 6 premières étapes, indispensables, dans le pèlerinage de l’homme vers Dieu sur le chemin du dévouement et de l’abandon, sont donc de : 1 - Développer le désir d’écouter la gloire et la grandeur de l’ouvrage de Dieu, des diverses manifestations impressionnantes du Divin. C’est en entendant des choses à propos du Seigneur, encore et encore, que nous pouvons nous transformer nous-même en Divinité. 2 - Chanter la gloire du Seigneur, sa magnificence et ses multiples exploits. 3 - Demeurer en le Seigneur dans l'esprit, se délecter de la contemplation de sa beauté, de sa présence, de sa majesté et de sa compassion. 4 - Entrer dans l'adoration du Seigneur, en se concentrant sur le respect ses pieds ou des empreintes de ses pas. 5 - Développer l’adoration petit à petit, grâce à un culte rituel systématique, dans lequel l'aspirant obtient satisfaction intérieure, discipline, régularité, stabilité et inspiration. 6 - L'aspirant commence alors, par ces cinq étapes, à voir la forme préférée de Dieu qu’il aime adorer dans tous les êtres et tous les objets, partout où il se tourne. Il développe une attitude de « Vandana » (révérence) envers la nature et toute forme de vie et voit Dieu en chaque chose ! » ​ - extraits de discours du 26/09/1998 et du 14/11/1976 « Remplissez vos cœurs d'amour pur et abandonnez-vous à Dieu. Ensuite, tout ce que vous ressentez, bon ou mauvais, est pour vous un don de Dieu car tout est sa Grâce. » – 19/02/1970 ​ « La voie de la dévotion et du dévouement est la plus facile pour la plupart des humains. Elle est atteignable par l’amour, puisque l’amour vous amène rapidement au but ultime. » – Prashanti Vahini ch.9 LE BUT ULTIME DE L’ADORATION Shri Sathya Sai Baba : « Certaines personnes questionnent l’utilité d’appeler Dieu par tant de noms différents. Mais chaque nom est indicatif d’un seul des aspects du Divin… chaque nom dénote un seul aspect de la Personnalité suprême. L’œil, le nez, la bouche, la main ou le doigt sont peut-être décrits par des mots différents mais pourtant, elles appartiennent toutes à un seul individu. De la même façon, chacun doit se rappeler que tous les noms ne sont que des facettes, des parties, des rayons du Suprême. ​ La Sadhana – les disciplines et exercices spirituels – consistent à reconnaître et devenir conscient que c’est l’Un qui soutient et entretient le multiple. C’est la précieuse perle de sagesse que chacun doit acquérir et chérir. » ​ « Où est Dieu ? Comment le voir ? – Ces questions de voir et ressentir Dieu existent depuis les temps anciens. Beaucoup de gens aspirent à avoir une vision du « Soi ». Les occidentaux répètent qu’ils veulent la Libération, mais ils ne savent pas ce que ça veut dire. Si vous voulez voir le « Soi », abandonnez l’attachement avec votre corps et développez l’attachement avec le Soi intérieur. Il n’y a que comme ça que vous aurez la vision du Soi. Aujourd’hui, vous avez tous types d’angoisses comme la naissance, la mort, le grand âge, les pertes, les échecs, la vie de famille, etc. Tout ça ne nait que de votre propre désillusion et de votre attachement ! Ce n’est pas Dieu qui vous les donne. ​ Qui donne et qui reçoit, quand vous êtes Dieu vous-même ? … En vérité, il faut emprunter le chemin de la Spiritualité pour connaître votre véritable identité. Votre identité, c’est la Divinité. Seul celui qui connait sa véritable identité est un vrai aspirant spirituel. Sans réaliser cette vérité, toute Sadhana ne sera que perte de temps. La qualité du sucre est la douceur – si ce n’est pas sucré et doux, ce n’est pas du sucre. De même : l’Amour est votre qualité naturelle. Sans amour vous ne pouvez pas être appelé un ‘être humain’. Il y a l’amour en vous. Seulement, vous le limitez à votre famille, vos amis, vos proches. Pourtant, il faut vous rappeler que ces relations ne resteront avec vous que jusqu’au cimetière. Seul Dieu est avec vous en permanence et sera avec vous après la mort. A la naissance, vous demandez : « qui suis-je ? » - « koham ? » mais vous ne devriez pas mourir avec la même question sur vos lèvres ! Au moment de la mort, vous devriez être capable d’affirmer avec joie : « Je suis Dieu » - « Soham ». ​ Trouver la réponse à la question : « Qui suis-je ? » est la véritable Libération. ​ La vie humaine est ce qu’il y a de plus rare ! une vie si sacrée et si noble ne devrait pas être gâchée. Ayant pris naissance en tant qu’être humain, profitez-en pleinement et créez un exemple, un idéal digne de ce nom. Dans cet âge de Kali, le nom du Seigneur est le seul refuge. L’eau, qui est une seule et même entité, prend différents noms dans différentes langues. De la même façon, Dieu est Un – mais il est adoré et compris de différentes façons, dans de nombreuses formes et avec de nombreux noms. La Libération signifie donc : se libérer de tout attachement. Mais beaucoup de gens abandonnent leur foyer, leur famille, propriétés et possessions, en s’échappant dans la forêt pour une « retraite spirituelle », une « renonciation » dont ils sont si fiers. Mais l’acte de fuir ne peut pas être honoré du nom de renonciation car une telle action ne libère pas si le mental reste attaché. L’attachement fondamental dont il faut se libérer, c’est l’ignorance : la mort est plus douce que l’attachement imposé à l’Homme par l’ignorance. Rejetez cette ignorance et vous êtes libres – libre de tout attachement. Toutes les disciplines spirituelles ont cette Libération comme but ultime. » - 26/09/1998 et 14/11/1976 L’APPRENTISSAGE Swami Ajay : « Essayez de réfléchir à comment on a commencé en Europe avec les personnes qui ne savaient pas faire à cette époque. ​ Premièrement, on a organisé des petits bains sacrés individuels, chaque année ; on a fait venir les personnes et on leur a dit d’apporter leurs objets. Toutes les personnes ont eu la chance de participer, un par un. Chacun a pu faire le bain sacré personnel sur son objet. Tous les ingrédients étaient là. Un par un, on a expliqué tout ce qu’il faut faire, comment il faut faire et l’importance qu’il y a dedans. Quand on a vu et qu’on a constaté que vous êtes habitués à faire les rituels, et que « maintenant vous savez quoi faire », là on a commencé à faire des rituels sur les objets : les statues de Krishna ou Buddha. Pour que vous voyez et que vous expérimentiez comment ça se fait. ​ On a vu qu’après plusieurs années, maintenant vous savez faire. Et là, on a décidé de créer le premier Shivalingam en France. Dans le but de le faire voyager en Europe. On a demandé aux organisateurs de tout structurer dans un livret et tout a été écrit. Avec les années, ça évolue. Mon but, c’est : rattraper du temps. Je ne recule pas en arrière parce qu’on n’a pas de temps, vraiment pas. Ceux qui connaissent, ils peuvent expliquer aux autres : c’est une école. Ce n’est pas juste garder, garder, garder pour soi. Il faut aussi penser à propager et donner. Pour les nouvelles personnes qui sont venues, il faut que les anciennes personnes fassent apprendre aux autres personnes. On a laissé un peu les gens évoluer, et plusieurs fois on a demandé aux personnes : « vous pouvez faire l’Abisheka ? je veux voir comment ça se passe pour que je sois sûr que tout est bien avant d’évoluer vers d’autres choses. » ​ Après ça, on a commencé à propager les Stutis, avec l’explication de comment prononcer, comment faire. Au commencement, on ne vous a pas donné les détails, au niveau des Stutis. On a juste donné les Stutis, on vous a dit comment vous pouvez commencer et on a laissé pour que vous vous habituiez. Parce que le plus important c’est que vous sachiez toutes ces choses et après nous allons arranger tout ensemble, chaque chose à sa place. Maintenant, on commence à vous expliquer d’autres choses. Chaque mantra a son importance, dedans. Le mantra lui-même, il décrit beaucoup de choses ! La qualité de ce mantra, l’importance de ce mantra… c’est comme un repas, chers frères et sœurs. ​ Ici, en Europe, vous commencez avec l’apéritif. Puis, il y a l’entrée, la salade, le repas vient après, le fromage vient après, l’eau vient après, la boisson gazeuse vient après…. et finalement il y a le café qui vient. Ce sont des étapes. Ce que j’ai demandé aux organisateurs, c’est : « si on veut manger autrement, pas de problème, chacun est libre. Mais il faut toujours respecter la société autour de nous. C’est l’éducation. Ce sont des étapes. » et c’est sûr que quand nous allons partir dans un hôtel, c’est la même chose : la culture de chaque pays est unique et différente. Mais si on décide d’y aller, on respecte vraiment la culture de ce pays. C’est l’éducation… Alors, on a commencé à vous faire apprendre les étapes, petit à petit. ​ Les prêtres à Maurice et en Inde, jamais ils ne vont vous expliquer où il faut placer ce mantra pour votre dévotion ! - on a essayé de tout vous expliquer : comment, pourquoi, où placer. Même si un prêtre vous voit faire ça, il ne va rien trouver à vous dire parce que vous savez faire, vous avez la connaissance de toutes ces choses. Vous savez : où est la tête de Dieu, où est la main, où est l’épaule, où est le rein, où est le corps, où est le pied, où est la jambe… alors ça vient sous forme d’étapes. Vraiment bien préparées. Vous avez donné une forme, au Seigneur ! Et dès le moment où vous avez fait l’Arati, toutes les énergies repartent à leurs places. Pour évoluer, il y a deux choses : la dévotion ou la connaissance. Mais dès le moment où vous avez la connaissance et que vous commencez à savoir comment pratiquer, ça vous fait rattraper 100 ans en quelques années. Parce que, vous savez, la spiritualité c’est une forme de puzzle... Les mantras sont une forme de puzzle. Mais il faut savoir placer chaque pièce exactement à sa place pour obtenir l’image du puzzle. Une fois que vous avez tout placé exactement à la bonne place, vous avez rattrapé du temps, c’est accompli. Mais pendant toutes ces années où les personnes très simples ont fait des rituels, jamais ils n’ont réussi à assembler ce puzzle correctement. Parce qu’on ne leur a pas expliqué. On essaye de propager tout ça. Chacun fait d’une façon différente … mais c’est bien, c’est la Dévotion qui compte. » ​ « Quand on est venu en France, on a appris comment ça fonctionne ici. On a fait beaucoup de Yagyas, à cette époque il y avait plus d’une centaine de personnes qui venaient dans le Yagya. On leur pose beaucoup de questions : « comment vous faites telle chose ? comment vous faites ça ? » et puis après, on a pensé : « on va faire venir un Shivalingam ». On a donné toutes les informations : comment il faut faire. Et puis on a pensé, on a bien calculé. « Maintenant, vous êtes prêts : on va faire venir le premier Shivalingam de France parce que vous êtes, prêts, vous savez faire. » Et on a eu beaucoup de difficultés… Mais on fait tout ça pour l’humanité, je ne fais pas ça pour une culture ou pour la religion. Je fais ça pour que les gens puissent participer. Parce que je sais qu’un jour, je ne vais pas être là ! Qu’est-ce que je vais laisser ? et je sais aussi que les prêtres ne vont pas tout donner aux autres. Je veux qu’avant de partir, chaque personne dans mon entourage, dans le Bhajan Hall, tous soient indépendants. » ​ « Mais encore une fois dans tout ce qu’on fait, c’est le progrès. Tout ce qu’on fait c’est pour devenir meilleur, et pour devenir une lumière pour les autres. Alors devenez cette lumière, et donnez cette lumière aux autres. Ce n’est pas nécessaire que tous les gens vous aiment. Si j’attends que tous les gens m’aiment, jamais je ne vais réussir à faire ce travail. Au contraire, c’est mieux que les gens ne m’aiment pas. On ne peut pas obliger quelqu’un à nous aimer. J’ai beaucoup voyagé en Inde, pour savoir tout ça. J’ai rencontré beaucoup de maîtres. J’ai appris beaucoup et pendant longtemps. Parce qu’il y a énormément de petites préparations. Les personnes qui vont s’assoir autour du Yagya et aux Pooja, ils sacrifient beaucoup. Alors, ce sont des sacrifices : pour eux et pour d’autres personnes, aussi. » ​ « Dans tous mes satsangs, j’ai toujours parlé de la croyance. C’est seulement la croyance , qui peut surpasser toutes nos difficultés. Même si le mal est près de vous, parce que vous avez la croyance, vous êtes plus fort : votre énergie est toujours au-delà de cette situation. Ça ne veut pas dire que quand on prie, qu’on fait des rituels, qu’on fait des prières, qu’on fait des Bhajans, nous n’allons pas avoir de problèmes. Non… c’est seulement les problèmes qui nous aident à évoluer. Seulement les problèmes, qui nous aident à connaître Dieu. Seulement les problèmes, qui nous aident à avoir la dévotion ! ​ Sadhana veut dire prière. Sadhana veut dire : votre pratique quotidienne. Ce que vous faites tous les jours. La « prière », c’est vérité. Prière c’est d’être sincère envers vous-même. Prière c’est : soyez heureux. Prière c’est : aimez-vous, vous-même. Prière c’est : pensez toujours du bien des autres. Pensez toujours positivement. Eliminez toutes les jalousies ! il faut toujours aimer les autres. Il y a quelqu’un qui ne vous aime pas ? – pendant votre pratique spirituelle, que vous pratiquez le matin, pendant vos Sadhanas, visualisez la personne. Que la personne est en train de faire des sourires avec vous, qu’elle est en train de parler correctement avec vous, convenablement avec vous. Après un certain temps, après plusieurs mois, vous allez voir que la personne, dès le moment où elle va vous rencontrer, elle va toujours bien parler avec vous. Il n’y a pas d’ennemis, sur la Terre… On n’a pas de temps pour se créer des ennemis ; on n’a pas de temps pour avoir la haine. Parce qu’on ne sait pas demain ou après-demain, qu’est-ce qui peut se passer. Le peu de temps qui vous est donné sur Terre, essayez de le passer avec la joie et avec le contentement. On n’a pas de temps pour dire : « je n’aime pas cette personne. » On n’a pas de temps. ​ Maintenant, surtout quand on fait un rituel – comme quand on fait l’abishekam pour le Shivalingam, ou sur la statue de Krishna, statue de Rama, sur la Vierge Marie… c’est bien de purifier votre main. Parce que vous savez, ce rituel, vous le faites vous-même. Il n’y a pas de prêtre. Puisqu’on n’a pas de prêtre pour faire ce rituel et pour vous diriger, vous êtes indépendants et c’est entre vous et les énergies. Mais avant même de commencer ce processus, il faut qu’avant qu’on commence à faire la cérémonie sur la statue vous vous purifiiez vous-même. C’est la purification rituelle : en sanskrit on appelle ça « Achmaniyam ». - Swami Ajay, extraits de conférences des tournées 2016, 2017 et 2018 Swami Ajay : « Comment j’ai reçu toute cette énergie, comment j’ai reçu tout cet amour, comment j’ai eu toutes ces idées et même toute cette inspiration ? – ce n’est pas facile pour moi de l’expliquer. Mais une chose est sûre, j’ai tout reçu à travers notre Maître bien-aimé : Bhagawan Baba. Et… pour recevoir tout cet amour, c’était assez difficile pour moi. Parce que je ne suis pas quelqu’un qui connait tous ces principes. J’avais seulement demandé à Swami de « m’aider ». Et il m’a toujours aidé à travers ces activités, même encore aujourd’hui. Maintenant, j’organise tous types de prières. Avec sa Divine Grâce, j’officie tous types de Yagyas… et j’ai toujours aimé faire les Yagyas. Même toutes les Pujas. J’ai toujours beaucoup aimé le faire. Pas juste les Yagyas et les Pujas mais aussi la mise en pratique des enseignements de bien-aimé Bhagawan… tous ses enseignements. Vivre ses enseignements, être son enseignement. Et mettre en pratique, ressentir et transformer mon Soi profond, en recevant tant d’amour de sa part. Aujourd’hui, tout ce que je suis, c’est seulement par la Divine Grâce de notre bien-aimé Swami. Seul Swami m’a donné toutes ces choses et toutes ces opportunités de devenir quelqu’un et de faire quelque chose pour les autres. » ​ « Toutes ces choses que je fais, que j’ai déjà faites, je ne les ai pas apprises de quelqu’un : j’ai seulement observé tout le monde… seulement par l’observation. Mais j’ai tout eu par notre bien-aimé Bhagawan. En allant à Prashanti Nilayam… en écoutant les enseignements de notre bien-aimé Bhagawan, les conférences qui avaient lieu à Puttaparthi, à Prashanti Nilayam. Les divins discours de Swami : tout ça m’a beaucoup aidé. Et à l’époque, je disais à Swami : « Si vous me donnez tout ça, toutes ces opportunités de propager votre message, je vais essayer de tout donner et de répandre votre parole sans penser à ce message comme une sorte de rituel, ou sans penser que ces informations ne sont que pour telle caste ou telle religion. Parce que c’est vraiment pour tout le monde. Maintenant que vous m’avez tout donné, je vais faire tout ce que je peux et travailler dur pour propager ce message à tout le monde sans faire la différence entre les castes, les religions, la couleur… tout ça. Comme ce message est pour tous, je vais essayer de le donner à tous sans penser à rien d’autre. » ​ Et ce message, je n’en ai pas reçu la connaissance dans les livres ! Pas même à l’université . Je n’ai appris tout ça nulle part. Je l’ai eu directement de Bhagawan. Les gens acceptent, ou ils n’acceptent pas : c’est la vérité. J’ai tout reçu directement de lui, comme c’est venu. Comment tout ça s’est développé ? – encore aujourd’hui, je ne sais pas. Mais ce que je peux dire, c’est que quand les gens me posent des questions, ils reçoivent leurs réponses… les bonnes réponses. Donc ça ne peut pas être moi qui donne la réponse. Il doit bien y avoir une sorte d’énergie, quelque chose, qui se connecte. Parce que moi-même, je ne connais ni les questions ni les réponses. Les réponses à toutes vos questions, je ne les ai pas ! Je ne les ai lues nulle part. Toute cette connaissance, ça aurait été impossible pour moi de l’avoir en un si petit laps de temps. Mais tout est venu dans l’air, juste « comme ça ». Quelque chose se connecte avec nous. Donc on essaye simplement d’écouter la question et puis on vous donne la réponse. Même en ce qui concerne toutes les prières, les Yagyas, les mantras… toutes ces choses. On n’a pas la connaissance de comment tout cela fonctionne. On connait uniquement Swami. On visualise Swami et puis on demande : « Swami, aidez-nous à être votre instrument ! Aidez-nous à recevoir l’inspiration ! Aidez-nous à être votre serviteur… » - c’est ainsi qu’on continue. Et une fois qu’on est clair sur le fait qu’on a bien reçu cette Divinité en Soi, qu’on veut donner des choses pures à tout le monde, c’est Dieu lui-même qui vient et qui nous aide. Pour pouvoir vous donner le bon message et les bonnes réponses. Mais, comment ça vient ? – jusqu’à maintenant, je ne sais pas. Je suis seulement ici comme serviteur. Je ne peux pas vous dire que « je me connecte avec Swami ». Ce n’est pas bien de vous dire ça. Parce que ça crée plein de problèmes avec les gens et avec certaines organisations. Je ne ressens pas que je suis quelqu’un de spécial pour Swami. Même maintenant. Mais je sais simplement que j’aime faire le travail de Swami. J’aime Swami, j’essaye de mettre en pratique ses enseignements dans ma vie quotidienne aussi, pour devenir quelqu’un. Mais encore aujourd’hui, je n’arrive pas à dire : « je ne peux pas faire le travail de Swami ». – parce que c’est ma nourriture, ce qui me donne vie. C’est impossible pour moi de dire : « je ne peux pas venir faire le Yagya », parce que c’est ma nourriture, ma santé, mon amour, mon tout. Pour cette raison, j’imagine, Swami m’a donné mon propre Ashram pour que je puisse faire tout ce que j’ai dans les profondeurs de mon cœur. C’est aussi pour ça que Swami m’a toujours aidé à tout avoir. D’en bas jusqu’en haut. Même l’argent, tout, pour faire quelque chose pour toute l’humanité sans comité ou quoi que ce soit. Mon comité, c’est seulement mon Atma et le Paramatma. Mon seul comité c’est moi et Bhagawan. ​ Comment est Bhagawan ? Est-ce qu’il m’aime, ou pas ? Est-ce qu’il m’apprécie, ou pas ? Est-ce qu’il m’aide, ou pas ? – je ne sais pas. Mais toutes ces choses se passent devant vos yeux. Donc on fait tout. Je n’ai pas la connaissance pour savoir ce qui m’arrive, comment ça vient, comment ça part, comment ça se manifeste, comment ça réussit. Je ne sais rien. ​ Mais je sais une chose : vous êtes contents, je suis content, Il est content, tout le monde est content. Donc c’est ok, c’est bien. » - Extrait d’une interview, 2011 LES YAGYAS ET LES PUJAS En 1994, Swami Ajay commence à officier de petits Yagyas privés à l’île Maurice. Il pratique tous les week-ends, seul. Le Yagya est un rituel de purification par le feu, dans lequel diverses offrandes sont effectuées. Il permet de purifier, non seulement les participants mais aussi l’environnement, la pollution et l’atmosphère. Lors de son troisième voyage en Inde, le jeune Swami commence à étudier sérieusement cette science ancestrale et organise de grands Yagyas, officiés par des prêtres, dès 1995. Il est beaucoup critiqué pour cela car étant Brahmane, il n'est normalement pas autorisé à pratiquer le Yagya. ​ Toutefois, ce rituel prendra rapidement une place centrale dans sa mission : il organise le premier Yagyas en Angleterre en 1997 . Les Yagyas s’étendront bientôt au Portugal, à la France, à la Belgique et aux îles proches comme la Réunion et Rodrigues… Il change la forme traditionnelle pour la simplifier, en lui donnant un cadre moderne. Il permet à tous les spectateurs de devenir participants, et de faire des offrandes au feu pour de se purifier intérieurement. Cette conception du Yagya est unique au monde et par cela, il montre à tous comment mettre en pratique les enseignements de son maître Bhagawan Shri Sathya Sai Baba . Ainsi, Swami Ajay utilise les rituels pour la transformation de l’humanité et du monde… Il commence également à officier différents types de prières dont les Kalash Pujas - qu’il pratique depuis sa jeunesse - notamment lors des grands festivals religieux tels que Navaratri ou Mahashivaratri. La Puja, rituel d’accueil et d'adoration d'une divinité, se compose de 9, 12 ou 16 étapes importantes à travers lesquels la divinité, sous forme de Murthi ou de Kalash, est adorée. L’idole devient une matérialisation de l’énergie divine. De nombreux mantras en sanskrit sont alors récités et correspondent à des ingrédients particuliers. ​ De nouveau, ce rituel qui peut paraître en apparence complexe devient accessible par l’apprentissage et l’observation. C’est ainsi que Swami Ajay se perfectionne et permet encore une fois aux spectateurs de devenir participants, en organisant des offrandes de fleurs où chacun peut passer à tour de rôle et offrir son cœur à travers le « Pushpanjali ». Tout en respectant la forme et le cadre discipliné de la Puja, il lui donne une fraîcheur et une accessibilité nouvelle, ne cherchant pas à garder la dévotion pour une élite mais, au contraire, la partage avec les fidèles de toute croyance, de tout âge et de tout milieu social. Le seul prérequis étant l’amour et la sincérité. SIGNIFICATION DU MOT PUJA (ou Pooja) Trois interprétations majeures sont attribuées au mot « PUJA » et permettent d’en savoir plus sur ce rituel qui fait partie, pour beaucoup d’hindous, de leur Sadhana quotidienne que l’on appelle « Nitya Karma ». ​ Le mot Puja est composé de deux syllabes : « PA » et « JA ». 🍁​« Pa » est le raccourci de « Parayana » qui signifie : répétition vocale continue des noms de Dieu. « Ja » est le diminutif de « Japa » qui veut dire récitation mentale continuelle des noms de Dieu. Si on se fie à cette interprétation, la Puja est un rituel dans lequel ces deux types de répétitions sont effectués de façon rituelle pour que cela s’infuse dans le quotidien et devienne aussi naturel que la respiration. 🍁​« Pu » peut être le diminutif de « Pushpam », qui signifie « fleurs ». Dans la Puja, des fleurs sont offertes par le dévot à sa divinité. Il offre également de l’eau, « Jal » qui peut être raccourcie en « Ja ». « Ja » voudrait simultanément signifier « Japa » et « Jal ». Dans ce contexte, « Puja » signifie un rituel dans lequel on offre de l’eau et des fleurs à une Divinité pendant que l’on récite ses noms, « Japa ». 🍁​La dimension spirituelle implique que la Puja soit une forme d’adoration pendant laquelle l’adorateur prend conscience de l'Atma, du Saint Esprit, Dieu qui demeure en lui-même. Ici, « Pu » signifiera « Purush » ou le Soi éternel, et « Ja » signifie « Janma » : donner naissance / réveiller. La Puja rituelle suit un déroulement codifié établi par les saints et les sages anciens, se basant sur les textes sacrés (Vedas) qui montrent le chemin pour diviniser et sublimer la vie humaine. Toutes les activités des animaux sont orientées vers la nourriture, le sommeil, la procréation et la sécurité. Si les êtres humains font de même en oubliant le Divin, ils ne sont pas différents des animaux. Il existe donc 16 types d’éducation pour les humains, que l’on appelle « Shodasa Samskaras ». Ils prennent la forme de rituels effectués tout au long de la vie (à la naissance, à 10 ans, au mariage…) et renforcent la concentration sur le Divin à chaque étape de la vie humaine, jusqu’à l’accomplissement de l’âme : lorsqu’elle atteint la conscience Divine. ​ Les rituels védiques visent ainsi à équilibrer les facteurs extérieurs et intérieurs de l’humain et lui confèrent stabilité, discipline au cours de sa vie, dans une approche d’évolution continuelle. Ces 16 éducations se reflètent dans les 16 étapes de la puja. Comme pour tout rituel, les étapes de la puja ont une signification profonde ayant plusieurs couches de compréhension et servent de cadre à l’adoration. Ces symboliques laissent beaucoup d’espace pour l’élévation de la conscience, petit à petit, et pour l'expression de notre dévotion. ​ Ainsi, la puja rituelle contient deux aspects : 💦​Bhaaya-Pooja, ou le rituel extérieur (« Bahiya ») pour la Divinité. Ces actions extérieures, comme d’offrir des fleurs, reflètent et expriment un sentiment intérieur en lui donnant vie. C’est la « formule ». 💦​Antah-Pooja : le sentiment intérieur (« Bhaava ») reflété dans l’action. C’est le « fond ». Bien évidemment, chaque puja doit être adaptée à la divinité à laquelle elle est destinée, à l'occasion et à la croyance. Il est toujours possible d'en simplifier le déroulement, notamment pour les pujas quotidiennes. PRÉPARATION DE LA PUJA Avant d’effectuer toute prière ou rituel, une préparation physique et mentale est nécessaire. Ainsi, la préparation du matériel plonge le mental de l’adorateur dans l’atmosphère divine et dans la concentration profonde, le préparant lui aussi à l’adoration. Le lieu doit être propre et, si possible, décoré pour être agréable. Une purification rituelle est effectuée en aspergeant le lieu d'eau sacrée (du Gange pour les indiens ou de Lourdes pour les français, par exemple), tout en répétant la formule « Om pavitra, pavitra » (« que cela soit pur »). Cette aspersion s'effectue aussi sur les ustensiles utilisés pour la pûjâ grâce à des herbes sacrées appelées « Kusha » qui sont réunies dans la forme d’un bâton. L'espace dans lequel la cérémonie se déroule est ainsi scellé énergiquement afin qu'il n'y ait aucune interférence avec des sources extérieures. ​ La personne qui pratique la puja est, comme pour tout rituel, propre et habillée de propre. Elle s'assoit face à l'est et débute le premier rituel qui consiste à se purifier physiquement et intérieurement. Le rituel d’ablutions (« Achmaniyam ») et/ou quelques exercices respiratoires, le chant de la Gâyatrî et une méditation (concentration intérieure) établissent le contact avec la divinité. Il peut y avoir l'application sur le front d'un tilak (tikka / bindi = point sur le front) de cendre sacrée ou de pâte de santal au niveau du 3e œil puis sur la main droite et la main gauche, pour se placer sous la protection de la divinité. Tout cela vise à purifier le corps physique, le mental et l'âme, pour que la prière soit centrée sur la concentration et la contemplation. ​ Pour les grandes prières, des bracelets de protection en fil de coton rouge, appelés « Rakshasoot » ou sutas, sont attachés au poignet. Les pujaris (ceux qui effectuent le rituel) reçoivent également une bague en « Kushas » (herbes sacrées). Le parfum « Antar » peut être utilisé pour se purifier les mains. L’encens, « Agarbatti » (en bâtons) ou « Dhupam » (en cubes) peut être utilisé pour purifier la pièce. Après la purification, la concentration sur la forme (« Dhyana ») commence, en pensant et en méditant sur les pieds du maître (« Guru Puja »), pour que le pujari puisse recevoir la bénédiction et la direction du Guru. Cette préparation physique, mentale et spirituelle étant effectuée, les offrandes et hommages peuvent commencer. La guidance, la présence et la Grâce de Dieu est invoquée et ressentie pendant toutes ces cérémonies… Le rituel représente donc à la fois les 16 Samskaras, mais aussi les 9 types de dévotion et les 3 grâces : ressentir la présence de Dieu et voir sa forme (Darshan), parler avec Lui (Sambhashan) et toucher ses pieds (Sparshan). LES 16 ÉTAPES PRINCIPALES DE LA PUJA - Shodasa Upachara PRÉPARATION DU MATÉRIEL Purification des participants – « Achmaniyam » - deux sevadals apportent un plateau propre et un kumbam avec de l'eau dans lequel se trouve un bâton en herbes sacrées kusha. Ils placent le plateau sous les mains de la personne qui effctuera la puja. La personne se lave les mains pendant le premier mantra : Om Shri Rishikeshaya Namaha. Puis elle va boire trois fois de l'eau dans ses mains en plaçant la gauche sous la droite : Om Shri Keshavaya Namaha, Om Shri Madhavaya Namaha, Om Shri Narayanaya Namaha. Puis la personne se rince une dernière fois les mains : Om Shri Rishikeshaya Namaha. Elle s'essuie ensuite les mains. Le plateau et le Kumbam d'eau sont emmenés à l'extérieur pour être lavés et séchés, puis ils sont ramenés à l'intérieur pour la suite. ​ DHYANA : concentration et invitation. Swami Ajay récite des shlokas en lien avec la divinité et on se concentre sur sa forme, puis la personne qui effectue la Puja lui offre des fleurs en disant : Pushpamsamarpayami. ​ DEMANDE, SOUHAIT : « Swastivachanam ». Le pujari place sa main droite au dessus de la gauche et prend une feuille de bétel sur laquelle on aura posé du riz, une graine de supari et 108 Roupies ou 11€, avec par dessus une fleur et de l'eau. Swami récite les mantras du souhait, qui consistent à exprimer notre intention pour cette Puja. Elles sont toujours effectuées pour la paix dans le monde et dans tous les mondes, pour la purification, pour la transformation. On offre la feuille en disant : "Swastivachanam Samarpayami". ​ PROMESSE, RÉSOLUTION : « Sankalpam ». On effectue le même geste. Cette fois-ci, Swami récite des mantras qui lient le nom de la personne effectuant le rituel avec le lieu où la Puja est effectuée. Il exprime aussi le lien entre lui-même, un Brahmane du Bharadwaja Gotra dont le maître est Sathya Sai Baba, et les organisateurs qui ont pris la responsabilité de cette prière. Le sankalp est la promesse que l'on fait... c'est la clé de l'énergie. Si on complète la Puja sincèrement, alors la clé ouvre la porte et l'énergie de Prashanti Nilayam vient résider dans ce lieu. 1 – Awahan : Offrande de riz et d'eau pour inviter la divinité en se concentrant sur sa forme. C'est une invocation et une invitation pour que la divinité vienne résider dans le Kalash ou dans la Murti. L'eau doit suivre le riz et on lui demande la permission de le toucher et de l'accueillir. ​ 2 – Pran Patishta : installation de l’énergie. La vie est insufflée dans le Kalash ou la statue (Murthi) en posant le Kusha pendant 12 secondes sur la forme adorée. Ce faisant, l’énergie divine entre dans sa maison. On lui dit par cet acte : "voici votre chambre, voici vos affaires." ​ Swagat : l'accueil et l'entretien avec le divin 3 – Assana : proposer un siège pour s’assoir (en offrant du riz, Akshat). 4 – Padyam : lui offrir de l’eau pour laver ses pieds. (eau seule) 5 – Aarghyam : conversation pour lui demander s'il a bien voyagé, s'il a besoin de quelque chose. (riz et eau) 6 – Achmaniyam : purification symbolique de ses mains et offrir de l’eau à boire pour se rincer la bouche (eau seule) ​ Archana : les offrandes 7 – Snanam : bain sacré symbolique, le plus courant étant « Jalaam Snana » avec de l’eau seulement. Il existe plusieurs traditions, certaines donnent un véritable Abishek en offrant 9 types de liquides à ce moment précis. Types de bains sacrés qui existent : Panchamrita Snana (mélange de 5 ingrédients : lait, lait caillé ou yaourt, ghee, sucre et miel) Dugdha Snana (lait), Dhadi Snana (lait caille ou yaourt), Ghrita Snana (ghee), Madhu Snana (miel) , Sharkara Snana (sucre), Suvasita Snana (huile parfumée), Shuddhodak Snana (eau pure). ​ 8 – Vashtram : offrande de nouveaux vêtements après le bain. (les vêtements sont représentés par la corde, suta. On en met deux ensemble pour représenter les sous-vêtements et les vêtements : vashtram, upavashtram, et on les enroule autour de la forme.) ​ 9 – Yagyopavitam : corde sacrée. Ornement et respect, on attache trois sutas ensemble. 10 – Gandha : Parfums, toilette. Offrande d’huiles parfumées, de parfums, de pâte de santal parfumée blanche appelée Chandan, Vermillon rouge appelé Kumkum, ainsi que de poudres représentant le maquillage comme l’abhir rose, le sindoor orange… et du riz entier jaune. Généralement, on les offre dans cet ordre : Chandan, pushpamala (collier de fleurs), Abhir, Kumkum, Sindoor, Akshat. La couleur du riz change selon la divinité : jaune pour Ganesha et Lakshmi ou Narayana, blanc pour Shiva, rouge pour Durga, mélangé pour les neuf planètes. ​ 11 – Pushpa Archana, Pushpanjali : offrande de feuilles de Bilwa, d'herbe Dhurva, de fleurs entières ou de pétales de fleurs. Les fleurs représentent la volonté à transformer l’éphémère en permanent. Elles représentent les fleurs du cœur humain, c’est-à-dire la beauté latente en chacun et les valeurs humaines. Pushparchana est un entretien privé avec Dieu, une discussion. Le dévot lui offre les feuilles de Bilwa pour demander pardon, pour nettoyer les mauvais karmas, puis les fagots d’herbes sacrée « Dhurva » à 3 ou 5 brins pour le satisfaire et compléter la Puja. ​ 12 – Dhoopam : Encens en bâtons ou en cubes pour parfumer et faire beaucoup de fumée. On fait une petite arati avec. 13 – Deepam : lumière d’une flamme (petite lampe) que l'on offre avec la main. 14 – Naivedyam, Tambulam, Dakshina : nourriture, rafraîchissement et donation financière. Souvent composée de fruits, feuilles, préparation à base de noix, épices sacrés comme cardamome et clous de girofle, graine d’avoine, fruits secs, graines et sucreries cuisinées. C’est le repas. La Dakshina est une donation volontaire généralement offerte en signe de gratitude, symbolique. Ce qui compte ce n’est pas le montant ou la richesse du donateur, mais l’acte de donner par amour et sans avarice. La personne donne selon ses capacités en disant "Krishnaarpanam". Pendant la Puja, cette Dakshina correspond généralement au nombre sacré de 108 roupies, 1 roupie, 10 roupies ou 1€ par exemple. ​ 15 – Arati : Salutations, remerciement final et prières. Parfois précédé du « Namaskaram & Parikrama » : salutations les mains jointe puis tourner autour de la divinité trois fois en visualisant que l’on fait le tour du monde (pradakshina, offrande du pèlerinage). ​ 16 –Pushpanjali, Shastanga, Pranama, Kshama Prathana : remercier, montrer son respect et sa soumission, demander pardon à Dieu pour toutes les erreurs conscientes et inconscientes. Prosternation pour signifier l'abandon : je ne suis rien, vous êtes tout, Seigneur . ​ Fin du rituel. Visarjan --> les énergies du Murthi sont libérées tout à la fin de la prière, après l'Arati finale, avec des mantras et en vidant l'eau des Kalash. ​ * La forme des rituels change selon les régions de l’Inde – cette explication vise seulement à en simplifier la compréhension globale et n’est pas une explication de référence. Elle reste exclusive à ce que Swami Ajay accomplit et n’englobe pas le reste des pratiques effectuées par d’autres maîtres et prêtres. En lisant ce document, on peut facilement comprendre les Kalash Puja qui sont effectués pendant les Yagyas, par exemple... LES PUJAS ORGANISES PAR SWAMI AJAY Swami Ajay respecte la forme de la Puja traditionnelle (16 étapes) bien qu’il l’adapte systématiquement au lieu, à la situation ou à la forme qui est adorée. Les mantras ainsi que la complexité de la puja évoluent selon l’événement. Il organise souvent des sessions d’Archana publiques (offrandes pour tous) pendant la Puja, où chacun peut venir offrir des pétales de fleurs à la divinité tour à tour, en disant par exemple « Namaha » après les mantras. ​ Swami Ajay organise toujours les rituels de façon à en faire profiter tous les dévots présents et en leur permettant de venir tout abandonner aux pieds de Dieu, sans aucune discrimination et à tout âge. ​ Swami Ajay : « Dieu n’est pas compliqué. C’est nous qui avons créé cette situation. On a mis des règles très compliquées pour nous. Les règles sont nécessaires tant qu’elles restent « outils » de la dévotion. Mais aujourd’hui, on est devenus esclaves de ces règles. Ces règles nous empêchent de persévérer. D’avancer. On n’arrive pas à vivre une vie simple. On a compliqué notre vie. Ou avec du matériel, ou avec des lois qui ne sont pas appropriées. Ou encore, par des maîtres qui compliquent votre vie. Ou des maîtres qui vous font peur : « si vous ne faites pas vraiment le rituel correctement, Dieu va vous punir. Dieu ne va pas vous aimer. » Comme à Maurice, à Navaratri c’est le prêtre qui contrôle tout. « Si vous ne faites pas bien, la maman va vous donner un coup de son trident. Elle va être en colère avec vous. Très, très en colère ! » Et ce n’est pas vrai : Dieu est l’amour. Dieu est la compassion, il est toujours là. Il sait que vous êtes ses enfants. Il sait que vous avez un karma. Il est toujours là pour nous aider… surtout quand vous avez la croyance envers lui. Quand vous faites une prière, ou que vous êtes en train de faire des rituels, c’est sûr que les prêtres vont être en colère ! Pourquoi pas ? Mais c’est eux qui ont créé cette situation. Il y a des prêtres, à Maurice, qui viennent me dire : « mais Swami, vous êtes en train d’apprendre aux gens comment faire les rituels sur le Shivalingam ? surtout les dames ! et les filles ! Vous pensez que ce que vous êtes en train de faire, c’est bien ?! » ​ Je dis : « oui, j’en suis sûr ! Si cette personne vient vers vous, vous n’avez pas de temps. Et si vous avez du temps, aussi, vous allez réclamer de grosses sommes. Plus une longue liste de courses ! … Est-ce que, pour avoir un contact avec Dieu, pour parler avec Dieu, on a besoin de ça ? » ​ Ça reste un outil. On en a besoin pour certaines choses. Mais pour la dévotion quotidienne, pour l’amour de cette forme, non… A l’époque très ancienne, tous les gens avaient un petit Shivalingam chez eux. Ils faisaient des bains sacrés sur ce Shivalingam quand ils ressentaient l’envie de faire. Quand ils vont faire des plantations, ils font un petit rituel. Le monde est en train d’évoluer ! Vous avez le Shivalingam, chez vous, et vous sentez que vous aimez faire un bain sacré sur le Shivalingam ? Si vous téléphonez au prêtre, le temps qu’il vienne et qu’il apporte la liste, qu’il fasse son prix, l’amour est déjà parti. Vous êtes déjà fatigué ! Ce n’est pas la dévotion, c’est du commerce. On vous donne des explications de comment il faut faire, depuis toutes ces années. On ne vous montre pas des bêtises ! On vous rend indépendant pour les pratiques quotidiennes. » Shri Sathya Sai Baba : « La spiritualité est la seule voie qui peut sanctifier la vie humaine ! Malheureusement, aujourd’hui les étudiants gâchent leur temps et leur intelligence dans des argumentations inutiles. La Grâce de Dieu ne peut être obtenue que par l’Amour divin et désintéressé ; par aucun autre moyen. C’est la seule voie royale (Raja marga). Les étudiants devraient développer la foi que leur vie ne sera sanctifiée que par la voie royale de l’Amour. » ​ « La seule propriété de l’Homme, son seul pouvoir qui ne diminuera jamais, c’est l’amour. Peu importe combien vous le partagez, il ne diminuera jamais mais grandira continuellement. Nous devons aimer Dieu tout aussi naturellement et spontanément que nous aimons nos parents. Il n’y a aucun amour qui s’y compare. Aimez vos semblables et traitez-les comme vos amis. En cultivant plus d’amour universel, le monde peut être uni comme une grande famille. Développez graduellement ce type d’amour Universel. » - SSS Vol 37, 15 Septembre 2004 LES KALASH Swami Ajay, Yagya en France, 2015 : « Vous pouvez voir le matériel avec les préparations qui ont été faites : les Kumbams décorés avec des noix de coco, des feuilles et des ingrédients. À l'intérieur des Kumbams, on a mis sept types d'eau, des graines et les Mantras des cinq éléments. Avec les cinq éléments, ce Kumbam devient un Kalash, qui symbolise le corps humain. Ce qui est à l'intérieur représente le fonctionnement du corps physique : les nerfs, le système respiratoire, tout est à l'intérieur. On a préparé seulement la forme, ensuite on va y mettre la vie, on va demander la permission, on va lui donner un bain sacré, l'habiller, lui donner à manger et à boire, puis on va offrir le remerciement, l'Aarathi. C’est la Puja. ​ À ce moment-là, le Kumbam s'appellera Kalash : « Ka » c'est la purification de toute l'humanité et des 8 840 000 espèces ; « lash » c'est détacher, laisser nos désirs pendant la cérémonie, penser en bien aux autres et recharger nos batteries, recharger l'énergie de notre corps physique et de notre esprit ; c'est aussi la connaissance et l'abandon. On tourne les Kumbam vers le Sud car Sathya Sai est né au Sud. Les Kumbams, en général, permettent de recharger les Yantras qui sont comme des batteries. Si vous passez près d’un yantra qu’on a posé et que vous récitez un mantra, ça peut vous aider. ​ Kalash signifie donc : se purifier pour abandonner nos désirs et nos limitations, et recevoir les bonnes choses comme une Grâce. Il y a plusieurs Kalash, en Sanskrit on les appelle « Devas ». Ce sont des Saints et des Saintes, les anges ou ministres de Dieu, comme Durga, Lakshmi et Saraswati. Pour ce Yagya, sont aussi représentés : Agni et les quatre Vedas, Gauri Ganesh, les Nav Graha (les neuf planètes) et Rudra Devata, qui est une autre forme de Shiva. Quand Shiva a commencé à se manifester, à danser, à mettre les pieds sur la terre, Il est devenu Rudra Devata. » ​ Swami Ajay : « avec toutes ces années, je vois combien de Yagyas on a fait, et aujourd’hui vous faites les rituels sur le Shivalingam… il n’y a pas de différence entre l’Inde et la France, dans ce que vous faites ici. Quand les dévots partaient à Puttaparthi, c’était un rêve pour eux : ils voyaient le Yagya en octobre mais ils ne pouvaient pas s’approcher ! Le Yagya qui se fait au Poornachandra, les gens sont très loin, ils ne voient pas de près. Aujourd’hui, ce Yagya est dans votre pays ; ça se fait chaque année. Et vous avez la chance de vous approcher ! de participer… de vivre ce moment. C’est la même chose ! Vous regardez les bains sacrés en Inde… et aujourd’hui, sans prêtre, avec toutes les explications et votre travail, vous arrivez à faire le bain sacré ! Et je ne vous dis pas ça pour vous faire plaisir, mais ce qu’on a pratiqué, ce n’est pas à un niveau « amateur », qu’on l’a fait. C’est professionnel. Parce que si un prêtre ou un maître vient vous voir, qu’il voit comment vous faites, il ne peut rien vous dire. Les principes sont dedans. La façon de faire, l’explication… l’amour, la dévotion, la croyance. On est arrivé jusqu’à l’Abishekam du Shivalingam. ​ L’enseignement du Suprabhatam, l’enseignement des 108 noms de Baba, l’enseignement des Bhajans ! Il y a beaucoup de choses, beaucoup de connaissances que vous avez, maintenant. Et puis on a continué avec un bain sacré sur la vierge Marie. Alors, on est arrivés jusque-là, aujourd’hui. » LIBÉRATION DES ÉNERGIES - Visarjan Une fois la Puja terminée, les énergies divines contenues dans les Kalash seront libérées lors de la dernière partie du dernier rituel appelée « Visarjan ». Le Visarjan représente l’idée que toute chose matérielle redevient un jour ou l’autre énergie et que la vie humaine termine toujours par la libération de l’âme qui retourne à sa Source. On effectue le Awahan et on libère les énergies en vidant l'eau. Elles pourront alors retourner d’où elles sont venues. Pour une Puja domestique, celui qui l’organise et sait le faire peut effectuer le Visarjan lui-même. Cependant, l’énergie accumulée dans les Kalash pendant un Yagya est si puissante qu’elle peut être trop forte pour qu’un humain en supporte la manipulation. Pendant un rituel guidé et officié par Swami Ajay, il est très important de ne rie n toucher ou déplacer sans sa permission ! Il met en garde les participants quant à la puissance des énergies invoquées : il est nécessaire d’avoir la connaissance, le discernement et les outils (mantras) pour pouvoir faire tous ces rituels, n'importe qui ne peut pas le faire car l’invocation de ces divinités est une grande responsabilité qu'il faut pouvoir assumer et gérer. Il arrive qu’après avoir exécuté un kalash puja, il se mette à pleuvoir... La pluie est un signe très propice de la Nature et de la divinité, indiquant que la cérémonie est bénéfique pour l'environnement et qu'une grande purification a lieu selon le « Swasti Vachanam » : la demande initialement faite avec le souhait que le rituel apporte la paix pour tous les êtres, dans tous les mondes : « Samasta Loka Sukhino Bhavantu. » Shri Sathya Sai Baba : « Le Divin se manifeste dans de nombreuses formes, Dieu est honoré dans de nombreuses formes pour la joie qui découle de cette adoration. Les religions sont nombreuses, mais la destination est la même. Vivez en harmonie et développez la fraternité entre vous. Certaines personnes recommandent d’unir les religions, mais les religions sont des modes de pensée du mental. Il y a autant de religions qu’il y a de types de mental. C’est seulement dans le Sanathana Dharma que l’importance du Karma, dessinant la destinée humaine, est appréciée. Le fait que l’individu doive passer par de nombreuses vies pour progresser vers la libération du cycle des naissances et la grandeur de la Grâce de Dieu venant en tant qu’homme parmi les hommes, dans une forme proche et accessible, pour les sauver et sauver le monde autour d’eux, est très bien expliqué, avec force. Si vous doutez une de ces vérités, vous pouvez être certains que vous subirez la souffrance, ici-bas. ​ Toutes les religions ont comme base principale l’Amour, le Sacrifice, le Service désintéressé et la Justice - ce sont 4 piliers de la religion. ​ La religion révèle les sentiments Divins et sublimes contenus en chaque être humain et les encourage à servir la société. Elle évoque tout ce qui est grand, bon, plein de béatitude, tout ce qu’il y a de plus saint en l’homme et démontre l’unité de l’humanité. Il est malheureux qu’aujourd’hui, la religion, ayant un idéal si sacré et des objectifs si élevés, soit pratiquée et propagée d’une manière si restreinte. C’est le résultat de l’égoïsme, pas la faute des fondateurs de ces religions. Elles sont le courant qui soutient l’humanité, elles sont le lien entre l’homme et Dieu. » Shri Sathya Sai Baba : « « Incarnations de l’Amour !! Vos noms, prénoms, et vos apparences (formes) sont différentes. Mais le principe d’amour est le même en chacun de vous. C’est pourquoi je m’adresse à vous en disant : « Incarnations de l’Amour ». Parce que l’Amour est toujours Un, il ne devrait jamais être divisé ou coupé en morceaux. Considérez Dieu comme étant Un et aimez-le de tout votre cœur. Seul un tel amour dirigé vers Dieu peut être appelé « dévotion sincère ». ​ Les dévots comme Jayadeva, Gauranga ou Eknath ont développé un amour divin de ce type et ont, de ce fait, sanctifié leurs vies. De même, Meera et Sakhubai avaient un amour et une dévotion sans failles envers Dieu. Elles n’adoraient pas de multiples noms et de multiples formes (en leurs cœurs) ! Elles suivaient un seul chemin, celui qu’elles avaient choisi. Elles avaient installé un seul seigneur dans leurs cœurs, avec un seul nom et une seule forme… et elles contemplaient incessamment cette divinité-là. Ceux dont le mental est dans la dualité changent de chemin régulièrement. Ceux-là sont condamnés à ruiner leurs vies... C’est pour ça que je vous dis de ne pas avoir un mental qui se perd dans la dualité. Expérimentez le Divin avec ce que l’on appelle Ekatma Bhava (deux corps, un seul cœur.) Vous pouvez choisir le nom qui vous plaît : Rama, Krishna, Jésus, Easwara… et contempler sur sa forme. Si vous le faites, vous atteindrez le But de la vie. Menez vos vies avec le mental toujours concentré sur le but. » ​ « Choisissez un seul nom et persévérez. Comme le disait si bien Ramakrishna, ne creusez pas à dix endroits différents en pleurant de ne pas avoir trouvé d’eau. Creusez très profond, au même endroit, avec persévérance et Foi : vous finirez avec un puit. Et même si vous ne trouvez pas d’eau au fond, ne désespérez pas : la pluie de la Grâce le remplira d’eau. La régularité, la sincérité et la répétition d’une même chose en étant constant dans sa pratique : voici les ingrédients du succès. C’est ce qu’on appelle « Sadhana » : une discipline. Vous en serez récompensés. Si vous dites que vous n’avez pas le temps, je vous répondrais que c’est la fainéantise qui parle à votre place. La journée fait 24h. Comment n’importe quelle autre activité peut-elle clamer sa supériorité et sa légitimité sur la contemplation et la répétition sacrée ? ... C’est pour cette unique activité que l’Homme est né. » « Mais c’est incorrect de votre part de dire que vous n’aimez QUE Rama, QUE Krishna, ou Siva ou Sai Baba. Il n’y a qu’un seul Dieu, il est omniprésent . Ne haïssez pas d’autres religions. Un hindou devrait devenir un meilleur hindou. Un chrétien devrait devenir un meilleur chrétien. Un musulman devrait devenir un meilleur musulman. Quelqu’un qui n’a pas d’amour dans son cœur ne peut pas être appelé musulman, ni chrétien, ni hindou, ni sikh. En vérité, il est un vrai démon sur cette Terre. Ce sont seulement les gens qui n’ont pas d’amour, qui font des différences basées sur la religion. Vous atteindrez et trouverez l’unité de toutes les religions seulement quand vous remplirez vos cœurs avec l’amour divin. » ​ « Les « Puranas » sont des textes sacrés qui décrivent la vie de grandes personnalités exemplaires, ayant incarné les neuf types de dévotion (Navavidha Bhakti). Nous avons : ​ ☘️ Parikshit pour l’écoute de la gloire divine, « Shravanam » ☘️ Narada pour le chant, « Keerthanam » ☘️ Prahlada pour la contemplation mentale consistant à se rappeler de Dieu constamment, « Vishnunama Smaranam » ☘️ Prithu pour l’offrande rituelle, « Archanam » ☘️ Akrura pour la révérence continuelle et quotidienne, « Vandanam » ☘️ Hanuman pour le service inconditionnel, « Sevanam » ☘️ Arjuna : l’amitié avec le Seigneur, « Sakhyam » ☘️ Lakshmi : l’adoration, le service et l’abandon aux pieds, « Padasevanam » ☘️ Bali : l’abandon total de soi en Dieu, « Atma Nivedanam ». ​ Quel que soit le niveau d’éducation ou la grandeur de l’intelligence d’un être humain, s’il ne possède pas la force de caractère, il risque fort de déshumaniser les Hommes en les menant vers la perdition. Il faut vous fortifier vous-même, grâce à la force de caractère et l’acquisition de connaissance. Il n’y a rien qui est impossible pour une personne moralement droite et forte. La confiance en soi est le premier pré-requis. Pour ça, il vous faut chérir des idéaux sacrés dans vos cœurs. En effet, l’éducation académique n’est pas essentielle pour mener une vie exemplaire ! ​ Les individus poursuivent l’éducation pour pouvoir gagner leur vie. Mais ils doivent cultiver leurs vertus pour sublimer leurs vies… c’est uniquement lorsque l’éducation est combinée avec les bonnes qualités que vous pourrez ressentir la félicité de la complétude et de la réussite. Pour ça, les étudiants doivent avoir deux choses : la Foi en Dieu et la détermination, « Deeksha ». Le sport et les jeux sont des exercices physiques qui, certes, contribuent directement à la santé et à la forme physique. Mais l’homme n’est pas seulement son corps physique : il y a de nombreux éléments subtils en lui, surtout le mental. C’est uniquement lorsque l’humain obtient la pureté du mental et qu’il développe le désintéressement, qu’il peut acquérir la paix du mental. Cette paix résulte en un bonheur réel et complet. C’est pourquoi la pureté mentale et la forme physique sont tous les essentiels et complémentaires, pour l’être humain. Il faut que les étudiants se rendent compte que la détermination et la persévérance qu’ils démontrent lors des entrainements sportifs, dans le but de gagner des récompenses, médailles et trophées, sont nécessaires dans les autres sphères de la vie. Particulièrement en termes de moralité et de spiritualité ! Dans cet ordre d’idées, l’une des qualités les plus importantes à développer est la gratitude envers le Divin. ​ Les gens sont généralement reconnaissants pour de petites choses que l’on fait pour eux. Combien profonde devrait être leur reconnaissance pour le Divin, qui fournit toute chose essentielle et bénéfique à travers la Nature et les 5 éléments ? L’air que vous respirez, l’eau que vous buvez, la terre sur laquelle vous marchez, toutes ces choses sont des cadeaux de Dieu. Quelle gratitude avez-vous pour le soleil qui vous donne une lumière inégalable, même par toutes les ampoules électriques du monde réunies ? Tous les châteaux d’eau du monde peuvent vous fournir autant d’eau qu’une seule averse de pluie naturelle ? Tous les ventilateurs du monde peuvent-ils vous donner autant de fraîcheur que la brise ? – sans même être reconnaissant pour ces cadeaux Divins, l’Homme poursuit ce qu’il y a de plus trivial et gâche ainsi sa vie. Les grands saints des temps anciens, qui ont adoré Dieu de différentes façons, ont considéré la dévotion comme une façon d’exprimer sa gratitude à la Providence. » ​ - SSS Vol 38, n°9, SSS Vol 7 et Vol 32, discours du 14/11/1976 et 14/01/1989 Shri Sathya Sai Baba : « Tout le monde sait comment Draupadi, à travers le Dharma et la Paix, a gagné la grâce Divine du Seigneur. Même si ses maris étaient des héros de guerre et des monarques célèbres, elle a pris refuge en le Seigneur Krishna, car elle ressentait que tout le reste n’avait pas d’importance. Mais Prahlada, lui, n’avait pas pris refuge en Dieu pour les mêmes raisons, ni dans les mêmes circonstances : à sa naissance même, il s’est abandonné complètement à Dieu. Il savait bien que le Seigneur était toujours à ses côtés et que lui aussi, était toujours aux côtés du Seigneur. Ayant cette certitude, il n’avait pas besoin de l’appeler ou de prier pour obtenir sa protection. Prahlada ne connaissait rien d’autre, à part Dieu. Il ne savait pas distinguer les différentes fonctions de Dieu. Ne sachant pas qu’il était puni, comment pouvait-il prier pour obtenir la protection ? – pour de telles âmes intoxiquées par Dieu et dédiées corps et âmes à lui, la prière n’est plus nécessaire. Mais en attendant d’avoir atteint un tel niveau, la prière dans une attitude de paix est essentielle pour un aspirant. Prier avec cette attitude permettra de profiter de la vie avec équanimité (« Sama Rasa »). ​ - Prashanti Vahini, chapitre 7 ; le summum de la dévotion ​ « La vie humaine est très, très précieuse. Très belle. Pleine de vertus. Toutes les âmes ne gagnent pas la naissance en tant qu’être humain... et tout Homme ne peut pas exprimer la divinité en lui-même. Faisant quelques pratiques spirituelles, chacun cherche à manifester la divinité en soi. Cela passe par l'adoration des idoles. Nous adorons Jésus, Rama, Krishna, ou quiconque, comme Dieu - et nous voulons continuer sur ce chemin. Mais ce type de culte n'est qu'impermanent. Tout cela est transitoire. Quelle est l'utilité de les prier encore et encore ? Chaque Homme devrait entrer dans le service de la société. Vous devez adorer celui qui habite à l'intérieur de vous. C'est « Shivatvam ». Tel est le principe éternel. Par conséquent, nous devons lentement abandonner ces illusions extérieures concernant le monde matériel : nous devons garder à l'esprit les questions qui traitent de l'Atma, celles qui se rapportent à la divinité, celles qui nous conduisent au but. Nous oublions cette vérité, aujourd'hui... » - Discours Divin, SSS Vol 19 TÉLÉCHARGER CET ARTICLE EN PDF R E T O U R ^ Pour connaître les sources utilisées, veuillez télécharger le PDF ci-dessous : elles apparaissent en fin de document.

  • Célébrations religieuses | Multimédia et Enseignement | Swami Ajay

    UNITÉ DES RELIGIONS Le calendrier hindou est rythmé par de nombreuses festivités qui se déroulent tout au long de l’année. L'enseignement de Bhagawan Sri Sathya Sai Baba a fortement enrichi ce calendrier traditionnel en y ajoutant plusieurs fêtes chrétiennes, bouddhistes, musulmanes … donnant ainsi une forme concrète au message d'universalité et d'inclusivité qu'il propagea tout au long de sa présence terrestre. ​ En tant que prêtre et maître, Swami Ajay organise de nombreux rituels dévotionnels traditionnels tels que Pujas , Yagyas, Abishekam... en leur donnant toujours une forme adaptée aux enseignements universels du Sanathana Dharma, en permettant à tous de participer et en insistant sur le fait que les rituels sont des moyens de communiquer avec Dieu. Ils ne sont pas réservés à une religion particulière : nous sommes tous enfants d’un même Dieu même si nos pratiques diffèrent. Ainsi, lorsqu’il se déplace à l’étranger, il n’impose jamais de dogmes dans ses discours. Au contraire, il insiste sur le fait que l’on peut apprendre de toutes les religions en expliquant différents exemples des textes sacrés. Il propose des pratiques spirituelles adaptées à chacun et transmet le message tout en restant fidèle à sa tradition brahmane d'origine. Car ce qui compte vraiment en spiritualité, c’est l’humanisme, les valeurs, la sincérité et l’Amour. La compassion et la capacité d'adaptation dont il fait preuve l’aident à toucher les aspirants de toutes religions... Dans son travail de prêtre et de guide spirituel tout comme dans sa vie personnelle, Swami Ajay met en pratique les enseignements de Shri Sathya Sai Baba quotidiennement. Il leur donne une forme simple et moderne, cherchant toujours à se perfectionner dans sa dévotion... et montre ainsi l’exemple notamment par les célébrations qu’il organise avec le Sai Trinity Seva Trust au Bhajan Hall de Maurice comme à l’étranger avec les groupes locaux. Les fêtes religieuses organisées ne sont pas de simples programmes culturels pour se divertir : ce sont des Sadhanas, des disciplines spirituelles, des opportunités de se transformer intérieurement. Ces pratiques sont faites avec dévouement, bravant les obstacles en s'abandonnant à la volonté divine et considérant que chaque être vivant est une forme de Dieu. C’est pourquoi Swami Ajay organise régulièrement Pujas et Yagyas où tout le monde peut participer, avec une organisation méticuleuse. Selon lui, la spiritualité n'est pas séparée de la vie : c'est son cœur, son centre. Tout s'articule autour d'elle, pourvu qu'on la comprenne dans son véritable sens. ​ Swami Ajay : « Pour faire ce type de travail, il faut avoir une grande transformation intérieure. La parole seule ne suffit pas : on a aussi besoin de mettre en pratique les enseignements. « Dieu » veut dire sourire, « Dieu » veut dire avoir un esprit positif malgré les difficultés. Dès le moment où on commence à mettre en pratique et dès le moment où on voit cette transformation en soi, on se sent vraiment très heureux... Parce que Dieu réside dans le cœur. C’est Lui qui se manifeste en vous parce qu’il est heureux, lui-même. Vous êtes heureux, Il est heureux... Et ça nous aide quotidiennement, dans notre vie. » LE MESSAGE UNIVERSEL ET SA MISE EN PRATIQUE Explication de chaque fête correspondance des calendriers PROGRAMME ANNUEL JANVIER FÉVRIER - MARS AVRIL MAI - JUIN JUILLET - AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE DÉCEMBRE NOVEMBRE POUR EN SAVOIR PLUS, PASSER LA SOURIS SUR LES MOIS DU CALENDRIER INTERACTIF CI-DESSUS : SEULES LES FÊTES MAJEURES CÉLÉBRÉES À MAURICE SONT REPRÉSENTÉES. LE CALENDRIER HINDOU EST DIFFÉRENT DU CALENDRIER GRÉGORIEN. CLIQUER ICI POUR EN SAVOIR PLUS. POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES ACTIVITÉS ET LES FÊTES CÉLÉBRÉES À MAURICE, TÉLÉCHARGER LE PDF. « Laissez les différentes croyances religieuses exister, laissez-les s’épanouir et laissez la Gloire de Dieu être chantée dans tous langages et dans toutes sortes de mélodies… c'est l’idéal. Respectez les différences entre les croyances. Reconnaissez-les comme valides et égales, tant qu’elles n’éteignent pas la flamme de l’Unité … » ​ - SHRI SATHYA SAI BABA Quelle est l'importance de ces programmes ? Swami Ajay utilise les célébrations religieuses comme des moyens d'élever l'esprit humain et de transmettre le message universel de tolérance, d'amour de son prochain et de paix, en suivant l’exemple de son divin maître Shri Sathya Sai Baba. Les cérémonies sont remplies de symboliques, permettant de rappeler cet enseignement. Ce qui est effectué à Prashanti Nilayam est ainsi adapté par Swami Ajay selon son inspiration et selon le lieu de célébration. Quelques extraits de discours de Shri Sathya Sai Baba peuvent nous aider à comprendre comment : RÉCAP' DES FESTIVITÉS - 2020 Lire la vidéo Lire la vidéo 06:07 Lire la vidéo Lire la vidéo 02:43 Lire la vidéo Lire la vidéo 06:18 Lire la vidéo Lire la vidéo 16:04 Lire la vidéo Lire la vidéo 02:26 Lire la vidéo Lire la vidéo 06:37 Lire la vidéo Lire la vidéo 07:27 À quoi servent les rituels ? Pour toutes les célébrations religieuses dans un Ashram, un programme dévotionnel et culturel est généralement mis en place. Il est composé de chants, Bhajans, musique, pièces de théâtre, rituels d'offrande, Yagyas... Ces rituels permettent d'honorer extérieurement et intérieurement Dieu, à travers différentes formes qui sont associées à des histoires rappelant les valeurs exemplaires. Adorer ces formes de Dieu nous permet de les ramener à nos mémoires et de chercher à s’en rapprocher. Toutes les religions se rejoignent dans cette approche et célèbrent la naissance de grandes personnalités spirituelles... Ces traditions ont un but commun qu’il nous faut voir sous la diversité apparente. ​ « Pour développer la véritable humanité, chacun doit favoriser le sentiment d'unité spirituelle. ​ Ce sens de l'unité constitue la vraie religion : tous sont enfants de Dieu. » « Vous devez agir avec la conviction que le même Esprit Divin réside en chacun... ​ Religion signifie : réaliser qui vous êtes réellement. » - SRI SATHYA SAI BABA La spiritualité est une école Ainsi, les rituels sont des disciplines spirituelles (appelées « Sadhana ») qui aident à la fois à un niveau collectif mais aussi personnel. Elles aident l'humanité à développer ses capacités et sa dévotion, mais ont aussi un impact sur l'atmosphère, la pollution et le monde invisible. Elles établissent des vibrations divines qui purifient l'environnement en libérant les êtres bloqués et tous les nœuds / négativités. Elles effacent les péchés et résolvent les karmas du passé. C’est pour cette raison qu’on se sent si bien dans les places spirituelles ! Les rituels agissent comme un nettoyage en accélérant l'énergie positive. C’est pourquoi les Yagyas en particulier sont appelés ‘Rituels de purification’. Le rituel est un outil mais aussi un moyen d'expression pour construire notre relation avec le Seigneur. Swami Ajay explique également que les différentes pratiques dévotionnelles (Abishek, Namasmarana, Bhajans) sont comme des étapes qui nous aident à progresser, à augmenter notre niveau spirituel et à se rapprocher du but : devenir Un avec Dieu. « Cependant ; c’est incorrect de votre part de dire que vous n’aimez QUE Rama, QUE Krishna, ou Siva ou Sai Baba. Il n’y a qu’un seul Dieu, il est omniprésent. Ne haïssez pas d’autres religions. Un hindou devrait devenir un meilleur hindou. Un chrétien devrait devenir un meilleur chrétien. Un musulman devrait devenir un meilleur musulman. Quelqu’un qui n’a pas d’amour dans son cœur ne peut pas être appelé musulman, ni chrétien, ni hindou, ni sikh. En vérité, il est un vrai démon sur cette Terre. Ce sont seulement les gens qui n’ont pas d’amour, qui font des différences basées sur la religion. Vous atteindrez et trouverez l’unité de toutes les religions seulement quand vous remplirez vos cœurs avec l’amour divin. » - SSS Vol 32 LES SATSANGS DE SWAMI AJAY CET ARTICLE EN PDF DISCOURS DE SATHYA SAI EN FRANÇAIS ^ R E T O U R « Toutes les croyances et religions sont différents chemins qui mènent à une seule et unique destination. Elles visent l'excellence du cœur, grâce à laquelle on peut vivre harmonieusement en société puis s'unir avec Dieu.» ​ « Les noms et les formes sont variées, mais Dieu est Un, l'Unique sans second. Les religions ne sont que des façons de l'appréhender. » - BHAGAWAN SHRI SATHYA SAI BABA « Pour sanctifier la vie humaine, les neuf types de dévotion (Navavidha Bhakti) sont vraiment essentiels. Nous avons : sravanam (écoute attentive), kirtanam (chant dévotionnel), Vishnusmaranam (contemplation sur Dieu), Padasevanam (service aux pieds de Dieu), vandanam (obéissance), archanam (adoration, offrandes), dasyam (servitude), sneham (amitié et relation avec Dieu) et Atmanivedanam (abandon de soi complet à Dieu). L’homme peut sanctifier sa vie par ce processus : sravanam, mananam, nidhidhyasanam (écouter, digérer en récapitulant, et contempler sur ce que l’on a entendu). Vous ne gagnerez pas l’accomplissement de votre vie en ayant simplement le darshan, sparshan ou sambhashan des âmes saintes et nobles . ​ (C’est-à-dire : la présence et le fait de voir la forme physique = darshan. Toucher les pieds = sparshan. Discussion = sambhashan. Ce sont trois grâces dont on profite lorsqu’une âme pure est proche de nous, mais avoir cela ne suffit pas. Il faut également un effort sincère de notre part vers la transformation.) Vous ne gagnerez la paix et la tranquillité que si vous avez ces trois éléments . » - SSS Vol 37 « Il y a deux types d’amour : l’un vous attache à Dieu, l’autre vous attache au monde. Le mental est responsable de ces deux états. C’est comme un cadenas. Si vous tournez la clé vers la droite, le cadenas s’ouvre. Si vous la tournez vers la gauche, il se verrouille. Le cœur est la clé pour ouvrir le cadenas du mental... Si vous tournez la clé vers le monde, vous obtenez l’attachement et l’asservissement. Vous devez faire attention à ce que la haine et le désir ne se logent pas dans le mental. N’ayez aucune rancœur envers qui que ce soit et évitez la compagnie de ceux qui sont malveillants. En cultivant un entourage saint, vous pourrez vous élever, car vos mauvaises qualités sont diluées par votre association à de bonnes personnes – tout comme les eaux usées lorsqu’elles entrent dans la mer. ​ Dans le Ramayana, on peut voir que Vibhishana, le frère de Ravana, a été transformé en grand dévot du seigneur par son association avec Hanuman. De l’autre côté, Kaikeyi fut reniée par son enfant et récolta la mort de son mari à cause de l’influence que sa servante malveillante, Manthara, exerça sur elle. Elle n’y gagna que l’éloignement de son noble fils, Bharata. Dans le Mahabharata, on trouve l’exemple de Dharmaraja qui dût endurer de grandes difficultés et humiliations à cause de sa dépendance au jeu de dés, née pendant une association brève aux malveillants Kauravas. S’entourer de mauvaises personnes peut amener à des problèmes sans fin. Choisissez d’éviter un tel entourage, à tout prix. Recherchez la compagnie des saints et faites tout ce qu’il faut pour l’obtenir. Un entourage composé de bonnes personnes vous amène près de Dieu. La pratique spirituelle ou Sadhana vous fait devenir cher à Dieu. Lorsque vous êtes à la fois près de et cher à Dieu, vous devenez Un avec Lui. Une fois que vous avez réalisé Dieu, vous avez tout eu. Sans Dieu, rien d’autre n’a de valeur. ​ Toutes les religions, tous les textes sacrés, tous les enseignements spirituels pointent vers une seule et unique Vérité : l'Unité de l'humanité. Vous pouvez professer la croyance qui vous plaît. Mais vous ne devriez jamais critiquer la Foi de quelqu'un d'autre. C'est une déformation de la dévotion. La propagande dans laquelle se sont laissés aller certains propagateurs du Christianisme consiste à dévaloriser toutes les autres croyances. Ce comportement nuit gravement à la personnalité de Jésus et à son image. Il y a beaucoup de personnes qui sont profondément dévouées à Jésus. Leur devoir est de glorifier le message de Jésus. Le message le plus important de Jésus est l’établissement de la Paix sur Terre et de la bienveillance entre les êtres humains. Sans cette paix, l’Humanité ne pourra jamais progresser dans aucun domaine, que ce soit matériel, spirituel ou moral. » ​ - SRI SATHYA SAI BABA, SSS Vol 18 « Avec du sucre fondu, plusieurs types de sucreries peuvent être façonnés. On peut leur donner la forme d’un renard, d'une poupée, d'un cube, d'un cheval... Les formes créées apparaissent alors à nos yeux comme différentes les unes des autres, et variées. Mais l’essence de toutes ces formes et de tous ces noms est unique : le sucre qui les compose est le facteur commun. Quel que soit le bonbon que l’on choisit parmi ces formes, si on le prend et qu'on en casse un petit morceau puis que nous le posons sur la langue, le goût sera toujours sucré. Ce goût que l’on découvre alors n’a rien à voir avec la forme du bonbon... C’est la douceur du sucre qui en est l'essence. » - Summer Showers 1977 Incarnations de l’amour ! ​ Bien que l’argile soit une matière première unique, les produits que l’on façonne grâce à elle sont variés en forme et en noms. Bien que l’or soit une seule et unique matière, on en fait des ornements variés et divers. Bien que le lait soit une seule et unique substance, il peut provenir de vaches ayant différentes robes. De même, bien que l’essence du Divin soit Une, Il se manifeste dans diverses formes avec différents noms. ​ Les joies et les peines que l’humain ressent dans sa vie quotidienne, ses attachements et ses aversions, sa poursuite de plaisirs sensoriels… tout cela est dû aux caprices du mental. Tant que l’humain est sujet au sentiment de dualité , il ne peut pas se libérer des attachements et de la haine. Il ne peut y avoir d’échappatoire au dualisme tant que l’Homme ne reconnaît pas sa divinité inhérente. Aujourd’hui, peu de personnes reconnaissent cette unité dans la diversité. Pendant ce temps, de nombreux intellectuels sont engagés dans la promotion de la différence et de la division. Le monde, aujourd’hui, a besoin d’humains droits et vertueux pour promouvoir l’Unité. Le mental est la cause des différences ; c’est uniquement en le contrôlant que les différences pourront être éliminées. Comment l’Homme peut-il découvrir sa propre unité avec le Divin, s’il ne cherche pas à connaître sa véritable nature ? … Neuf formes de dévotion furent indiquées à l’humain pour l’amener à réaliser sa propre divinité, en commençant avec l’écoute attentive (Sravanam) et culminant par l’abandon total de soi (Atma nivedanam). De ces neuf types de dévotion, le meilleur est le dernier. Mais qu’est-ce que l’abandon ? Abandon à quoi, en qui ? … lorsque cette question est poussée pour en trouver la réponse, l’humain découvre alors que l’uni