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M U L T I M É D I A 

Swami Ajay

  Sai Love              Updates                 Live    

Anecdote tirée du livre « De Sai au soi » : les auteurs racontent leur visite de ce même temple. « je lève les yeux au plafond et découvre un portrait de Shirdi Baba, au regard plein de compassion. Je crois qu'il s'agit du portrait de Shirdi le plus expressif de tous ceux que j'ai vu, mais je suis étonnée que le peintre l'ai représenté avec des yeux bleus. Je m'aperçois alors que cette toile est signée 'Ajay'. Je demande à notre ami le soir même s'il est bien l'auteur de cette peinture et il répond qu'il l'a effectivement faite pour remercier Sai Baba, après sa guérison miraculeuse. Plus tard, j'ai lu que Swami avait révélé à ses étudiants que Shirdi était généralement représenté avec les yeux marrons, alors qu'ils étaient bleus en réalité. Ajay était bien au courant de ce détail ! »

S A    M A L A D I E

1989 - 1992

QUESTIONS EXISTENTIELLES - 20 ans

Le jeune Ajay emménage alors à Rivière-du-Rempart en août 1989. À l’âge adulte, il cumule plusieurs postes et devient tour à tour maçon, agent d’entretien à l’hôtel, planton... Puis, il rejoint son frère aîné Oudaye, avoué de profession. Il travaille à ses côtés ; son frère l’encourage alors à « devenir quelqu’un dans la vie ». Il apprend les bases du droit dans l’espoir de faire carrière. Débutant comme messenger, il est ensuite promu clerc d’avoué et suit des cours spécialisés pour devenir huissier de justice. Mais c’était sans savoir ce que l’avenir lui réservait…

 « Depuis mon enfance, je me suis toujours posé beaucoup de questions. »

« Il y a Dieu, il y avait un Dieu qui existe, qu'on ne peut pas voir... c'est possible qu'il soit là derrière ce ciel bleu, quelque part. Avant, je n’avais pas de pratique religieuse : je priais le nom de Dieu, sans plus. Je savais que la nature, c'était Dieu, cela me suffisait. Je connaissais seulement le Gayatri mantra. Je ne connaissais pas Dieu à cette époque mais je ressentais qu'il était là, tout près. On peut ressentir mais on n’a pas suffisamment de connaissances pour expliquer tout cela. Mais il y a beaucoup de choses qui se sont passées dans mon enfance quand je travaillais dans les champs de canne, Dieu a agi à travers de quelqu'un pour m'aider à chaque fois.

Aujourd'hui quand je vois tout ça, je suis sûr que c'est Swami qui m'a aidé pendant mon enfance pour arriver jusqu'ici. Je n'avais jamais vu ni Shirdi Baba, ni Sathya Sai Baba et jusqu' à l'âge de vingt ans j'ignorais qu'un temple dédié à Sai Baba existait à Cure Pipe. J'aidais quelques fois les gens pour l'entretien des temples ou les préparatifs, mais je ne participais jamais aux prières. » 

« Après l’arrivée à Rivière du rempart en 1989, j'ai commencé à travailler avec mon frère comme clerc d'avoué. Jusqu’en 1991, tout était bien... et là je suis tombé malade. J'ai commencé à avoir des douleurs sur le corps, dans mon ventre… vraiment insupportable. Alors, j’ai vu beaucoup de docteurs, tant de prêtres pour me guérir... Ma famille aussi faisait beaucoup de prières pour essayer de m’aider. Et les docteurs ont dit que j’avais un ulcère dans mon estomac. Certains disaient que j’avais un trou quelque part dans le corps… et ils ont essayé de me guérir à l’aide de médicaments. A travers beaucoup de méthodes, mais elles ont toutes échoué. »

LA MALADIE - 1991

Tout commence par une douleur insoutenable au niveau de l’estomac. Il tombe gravement malade et s’arrête de travailler à l’âge de 22 ans. Ses douleurs l’empêchent de vivre... Et les médecins n'arrivent pas à expliquer l’origine de ses terribles maux de ventre : ils diagnostiquent un ulcère, malgré qu’il ne soit pas visible à la radio. Ajay consulte alors plusieurs médecins privés, est emmené d’un établissement hospitalier à un autre et intègre au passage la Mission salut et guérison, mais ne guérit pas durablement : les douleurs reprennent systématiquement.

« A cette époque, j'habitais chez ma tante et elle m'a aidé, beaucoup. Mes problèmes de santé ont débuté à partir de 1991 : mal au dos, au ventre et beaucoup d' autres symptômes. 

J'ai consulté plusieurs docteurs qui ont pensé que j'avais un ulcère à l'estomac. À chaque fois que j'ai eu un problème, Tatie m'a accompagné chez le docteur ou à la clinique. Pendant trois ou quatre mois, je suis resté à l'hôpital en semaine et je retournais à la maison le week-end. Lorsque je sortais, il semblait que j'allais mieux... mais les souffrances recommençaient et le lundi. Je devais retourner en clinique. »

Sa santé se détériore encore. Il subit une opération pour remédier au problème mais le chirurgien ne constate aucun dysfonctionnement, l'estomac et tous les organes semblant parfaitement « sains ». Non seulement la douleur reste inexpliquée, mais en plus, elle empire… et les symptômes avec.

Swamiji explique : « Nous sommes allés voir beaucoup de médecins, des prêtres et même des sorcières pour avoir la solution pour que je guérisse. On a dépensé beaucoup d'argent. Mais je n'ai jamais ressenti d'amélioration, les douleurs étaient toujours présentes dans mon corps, insupportables. Je n'arrivais pas à manger ni à boire. Le sang coulait par mes oreilles, mon nez, ma bouche ; tout ça pendant plusieurs mois.

 

Et puis le docteur m'a dit : « on va faire une opération car ça ressemble fort à des ulcères. »

Quand on a fait l'opération, il n'y avait rien, tout était bien d'après ce que le docteur a expliqué à ma tante. Pourtant, après l'opération j'ai eu encore plus de douleurs qu'avant. C'était vraiment difficile pour moi, mais le médecin m'a dit que je pouvais rentrer à la maison. Donc deux ou trois jours après l’opération, je suis revenu à la maison pour ma convalescence... mais les douleurs ont repris. Ma Tatie était avec moi pour s’occuper de moi. Elle restait toujours près de moi pour surveiller mon état. La maladie a continué à s'aggraver... En plus, j'ai subi deux éventrations. C'est-à-dire que les points de suture ont sauté et il a fallu me ramener en catastrophe à l'hôpital pour me recoudre. Les docteurs ont fini par avouer qu'ils ne savaient plus quoi faire. A partir de ce moment-là, Tatie et moi nous avons consulté des prêtres ou des personnes qui pratiquaient la magie.  Je leur ai dit que quelque chose était en train de me fatiguer et de me faire du mal et je leur ai demandé s'ils pouvaient me le retirer. On m'a donné des prières, mais mon état ne s'est pas amélioré, seul le portefeuille a été soulagé ! La douleur disparaissait au mieux pendant une ou deux heures, puis revenait. Et un jour, j’ai entendu les docteurs dire à ma tatie que rien ne pourrait me guérir et qu’il me restait seulement 7 jours à vivre. C’était difficile d’accepter tout ça… »

Le jeune homme tombe dans un état de désespoir total et profond : à bout de force, il tente de mettre fin à ses jours. Mais les médicaments, pourtant absorbés en grande quantité, restent sans effets...

« J'ai essayé d'écourter ma vie, car tout le monde me disait que c'était difficile de guérir, y compris les docteurs et la famille. A ce moment-là, j'étais dans un tel état que je pensais ne plus pouvoir guérir. Je ne savais pas quoi penser de la maladie, je savais que quelque chose me fatiguait énormément mais j'étais persuadé que je n'étais pas malade.

 

Avant de venir m'installer à Rivière du Rempart, j'avais travaillé très dur jusqu' à l'âge de vingt ans : couper la canne à sucre, la charger, etc. Et je n' avais jamais été malade. Par contre, le travail de clerc d'avoué était moins fatiguant : partir le matin, s'asseoir, manger à l'heure, rentrer le soir... Je me disais par conséquent qu'il était impossible que je sois malade, mais que quelque chose provoquait cet état de fatigue. Le docteur qui avait fait les radiographies certifiait que je n'avais absolument rien nulle part. » 

RENCONTRE AVEC SHIRDI BABA

La vie continue mais ses douleurs l’empêchent de travailler et de vivre normalement.

 

Sa tante, qui vit avec lui, est désemparée. Elle décide de lui parler de Sai Baba et lui explique qu’il est très connu en Inde, qu’il a vécu de 1835 à 1918 et que de nombreux fidèles le vénèrent encore de nos jours comme une incarnation Divine, pour son enseignement universel et les pouvoirs divins dont il fit preuve. Sa tante l’encourage alors à faire des prières...

« Tatie m'a dit : il faut regarder des films religieux, car cela te fera beaucoup de bien.

 

Je suis allé dans un magasin de location de cassettes vidéo à Rivière du Rempart. J'ai demandé au commerçant ce qu'il avait comme films religieux et il m'a proposé une cassette sur la vie de Shirdi Baba     (le film Shirdi Ke Sai Baba de Deepak Valraj Bij). »

« En la visionnant, j'ai été bouleversé, j'ai senti que quelque chose se passait dans mon corps et j'ai commencé à pleurer. Ma tante est venue et m' a demandé :

- « Qu'est-ce que tu as ? »

- « Mais je ne sais pas, je regarde le film et je commence à pleurer... »

 

J'ai demandé à Tatie de m'expliquer qui était Shirdi Baba. Elle m'a parlé de Lui. Elle m'a appris qu'un temple dédié à Baba existait à Cure Pipe, le premier temple de Baba à Maurice. J'ai demandé à partir tout de suite là-bas avec elle. Sur place, nous avons rencontré le pandit. Je lui ai raconté tous mes problèmes de santé, les échecs de la médecine et mon désespoir actuel. Je lui ai dit que je n'avais plus d'espoir de guérison et que j'attendais la mort... Si j'étais venu, c'est parce que j'avais ressenti quelque chose en moi en visionnant ce film. »

LE TEMPLE DE SHIRDI BABA

Le premier temple dédié à Shirdi Baba à Maurice est fondé en 1971. Il fut établi dans la petite ville de Cure-Pipe par Pandit Seeparsad Jassodanand (1913-1997), qui est, à l’époque, un père désespéré cherchant à guérir son fils aîné Kumar. Il entend parler d’un saint Homme en Inde qui pourrait guérir le petit garçon souffrant de lacunes auditives et linguistiques graves. Le père prie de tout son cœur pour son fils. En rentrant, il applique de la cendre sacrée parfumée qu’il avait reçue (appelée ‘Vibhuti’ ou ‘Udi’) sur les oreilles, la gorge et la bouche de son fils… qui se remit progressivement à entendre et à parler, de façon progressive mais miraculeuse.

Après cette intervention divine, le père photocopie les photos qu’il reçut à Shirdi et commence à les distribuer dans toute l’île, expliquant ce que Dieu sous la forme de Baba avait fait pour son fils de 14 ans. Il commence à propager le message et les enseignements de Sai Baba en construisant un petit autel dans sa maison, qu’il reconvertira plus tard en un grand temple dédié à Shirdi Sai Baba. En 1973, il rencontre deux dévots venus du Kenya avec qui il part en pèlerinage pour Prashanti Nilayam : il rencontre Sri Sathya Sai Baba, la réincarnation de Shirdi Sai Baba. En rentrant, le petit groupe commence à chanter les Bhajans tous les jours.

Le Pandit travailla très dur toute sa vie pour faire fleurir la mission de Sai à Maurice. Le Sai Baba Mandir est régulièrement le témoin de manifestations de Vibhuti et Amrita sur les cadres. Actuellement, le temple est dédié aux deux incarnations de Sai Baba : Shirdi Sai et Sathya Sai. C’est un temple qui honore également de nombreuses formes de Dieu comme Jésus et les divinités hindoues, selon le Sanathana Dharma. Le Pandit explique qu’avec la Grâce de Baba, il a été témoin de nombreuses guérisons et autres miracles depuis plus d’une trentaine d’années.

 

                            (Sri Sai Leela, sept-oct 1996)

« Partez ! Commencez à faire des prières avec cette statue. Baba va beaucoup aider cet enfant. Va et mets toute ta croyance en lui... et je te donne aussi de la Vibhuti, c’est de la cendre sacrée. Utilisez-la au maximum. Vibhuti signifie ‘cendre sacrée’ qui sort des statues de Baba dans ce temple ou matérialisée par Lui, Shirdi Baba lui-même, dans son lieu de résidence en Inde. Les gens guérissent grâce à elle. » 

 

Quand le prêtre a dit tout ça, j'ai senti quelque chose en moi.

J'ai mis toutes ses paroles dans mon cœur, j’étais sûr que c'était la seule solution : de croire en Baba.

 

J'ai pris la statue dans mes mains et nous sommes repartis à la maison. Et j'ai pris la statue dans mes bras comme un enfant… j'ai voyagé dans le bus et j'ai pleuré pendant tout le voyage, les gens me regardaient et ils demandaient à ma tante ce qui se passait avec cet enfant. Les gens me regardaient et riaient de moi. J'étais en train de souffrir, mais je ne savais pas ce qu'il fallait faire. J'avais juste envie de parler avec la statue, car je savais qu'elle allait me guérir. Pendant tout le trajet, j'ai continué à lui parler, je la tenais dans ma main comme si c'était un petit enfant. Je parlais à cette statue en pleurant, qu'elle allait me guérir, que j'allais l'apporter dans la maison et l’installer vraiment bien.       « Je te prierai vraiment du fond du cœur. Aide-moi ! Guéris-moi ! ». 

RENCONTRE AVEC LE PANDIT

Swami Ajay : « Ma tante m'a encouragé à partir au temple. Il était situé dans le sud de l’île Maurice et nous, on habitait à l’ouest de Maurice, à Rivière du Rempart. Il y a un peu de parenté avec le prêtre et ma tante me dit que Baba fait beaucoup de miracles et il peut t'aider si tu crois en lui, il y a beaucoup de choses, beaucoup de miracles qui peuvent se passer.

 

Je ne connaissais pas Baba. Shiva, Krishna, Hanuman, oui... mais pas Baba. Je ne l'avais jamais vu. J'étais très souffrant et ma tante m'a emmené au temple. Il fallait une heure et demi de voyage en autobus.  Et il y avait aussi un Bhajan Hall là-bas, où ils faisaient des Kirtans et beaucoup de prières.

 

A cette époque j'avais 20 ans et quand je suis rentré dans le temple, j'ai commencé à pleurer très fort – je ne savais pas ce qui m'arrivait mais j'ai pleuré.

 

Le prêtre est venu et il a fait des prières et des mantras sur moi puis il est parti à l'intérieur du temple, il a apporté une petite statue de Shirdi, il l’a posée sur ma tête… il a aussi apporté de la vibhuti et des fruits en disant à ma tante que j'allais guérir avec la grâce de Baba :

La statue que le Pandit donna à Ajay était une petite Murthi de Shirdi Sai Baba, assis. Une fois arrivé à la maison, le jeune garçon se rendit compte qu’il allait un peu mieux : il ressentait au plus profond de lui qu’il avait trouvé sa voie, la bonne voie. Il fabriqua un petit autel sur lequel il posa la statue et sa Tatie acheta une photo des pieds de Baba pour l’autel. Ajay se mit à utiliser la Vibhuti… il s’étonnait de voir que la quantité ne diminuait jamais dans le pot malgré qu’il en utilise chaque jour. Il but la Vibhuti mélangée avec de l’eau, en mit dans son bain, l’appliqua même en cataplasme sur son ventre. Sa plaie cicatrisa rapidement, jusqu’à faire progressivement disparaître la cicatrice d’opération. Il continua à utiliser la Vibhuti, jusqu’à son complet rétablissement…

 

« Alors il m’a donné cette cendre sacrée et j’ai emmené la statue de Shirdi Baba et la cendre sacrée à la maison. Et j’ai commencé à préparer un endroit sûr, où placer la statue... dans un petit autel qu’on appelle en Hindi / Sanskrit : “Puja Room”. “Puja” veut dire prières et l’endroit est une place sacrée où l’on garde toutes les idoles et statues. »

« Et une fois que j’ai commencé à parler à Shirdi Baba, j’ai ressenti quelque chose de béni et saint, en moi. Une sorte de bonheur qui commence à naître en moi.

 

Comment ? - je ne sais pas. Mais j’ai ressenti une joie que je n’avais jamais ressenti auparavant. Je ressens ce bonheur en moi... Et je commence à pleurer à chaque fois que je fais mes prières !  A cause de cette maladie, j’avais été forcé de quitter mon travail. Et j’ai souffert pendant 1 an ½ en attendant simplement que les docteurs me soignent, en attendant que toutes ces prières me soignent… mais après que toutes ces choses se soient passées, la statue est arrivée chez moi et j’ai commencé à prier. Pour la première fois de ma vie, j’ai ressenti quelque chose de bon se manifester en moi, à l’intérieur !  Je ressens un certain bonheur inexplicable et cette joie à l’intérieur me fait pleurer. Et je ressens que « quelque chose va se passer. » et j’ai continué à prier !

Et j’ai utilisé cette cendre sacrée, en la mettant dans de l’eau, en la buvant. En l’appliquant sur mon corps et dans ma bouche… et la famille et moi-même, nous attendions le moment de mon départ. La mettre dans l’eau… boire… appliquer sur mon corps… et après trois jours, j’ai ressenti que quelque chose se passe avec moi. Et je ressens que la douleur arrive à sa fin. Je commence à me sentir bien à l’intérieur. Je ressens que je reçois cette énergie… et les jours ont passé.

 

7 jours ont passé, 8 jours ont passé, 9 jours ont passé. J’ai continué ma Puja et mes prières. Et après un mois, seulement un mois, c’est-à-dire 30 jours – la cendre sacrée m’a complètement guéri. Même mes cicatrices de l’opération. Toute la douleur dans mon corps s’en est allée. Toutes les pensées négatives dans mon mental ont disparu. Toutes les confusions, les problèmes… tout a disparu. Une fois de plus, je suis retourné voir mes docteurs. Et quand les docteurs m’ont vu, ils ont eu un choc ! ils ont accepté que c’était la grâce Divine de Dieu, en disant : « c’est un miracle. » 

NOUVEAU SOUFFLE D'ESPOIR

« J'ai tout installé sur la table, ma tante m'a expliqué comment faire les prières pour Baba et comment utiliser la vibhuti.

J'ai commencé sérieusement, je n'avais pas d'autres moyens de guérir à part prier Baba... et j'ai tout abandonné à ses pieds.  J’ai commencé à prier… et je ne sais pas trop comment mais il se passe quelque chose en moi. 

Je savais que ce serait très difficile pour moi de survivre, parce que les docteurs m’ont déjà donné une date de fin. Qu’il me restait peu de temps. J’ai demandé à Baba qu'il me donne ce qui était bien pour moi... J'ai commencé à faire les prières et à cette époque je ne connaissais aucun mantra pour Baba et je continuais à pratiquer le Gayatri mantra comme mon père m’avait appris. Je ne connaissais ni l' Aarathi ni Om Sai Ram. Je répétais juste : « Om Shirdi Baba, Om Shirdi Baba, Om Shirdi Baba… »

 

A cette époque je ne connaissais pas Sai Baba, je ne l'avais même jamais vu en photo. Juste la statue.

Et je disais tout le temps : «Om Shirdi Sai Baba, Om Shirdi Sai Baba» et pendant tout ce temps, j'utilisais la vibhuti 3 fois par jour, c'était toujours la même quantité, ça ne diminuait pas et je l'ai dit à ma tante :

 

- « Regarde, la vibhuti ; il reste toujours la même quantité ! »

- « Ça c'est Baba. La personne qui croit en Lui, qui fait un pas vers Lui, Il en fera 100 vers elle ».

Et j'ai mis encore plus de croyance en Lui. 

Mais je ne priais pas pour continuer à vivre… Je priais seulement : « Dieu, donnez-moi une bonne place et aider moi à partir. » parce que je savais que la science est une autre forme de Dieu. Les docteurs sont une autre forme de Dieu. Que Dieu s’est manifesté lui-même dans la forme de maman, papa, frères, sœurs… et aussi les docteurs.

 

Alors je savais que ce serait très difficile pour moi de rester en vie. Mais je priais juste à Dieu de m’aider à partir… 

J’ai demandé à Dieu : « donnez-moi le pouvoir de me préparer à partir et la force d’accepter tout ce qui se passe… »

« Alors la Grâce est venue, parce que j'ai fait beaucoup de prières, que ma tante m' avait appris.

 

Je les ai pratiquées sérieusement tous les matins. Ce type de prière n'est pas facile à faire, il faut avoir de la patience et du courage : se réveiller à quatre heures du matin, prendre un bain d'eau froide, faire les prières à l'extérieur avec des vêtements mouillés, en attendant le lever du soleil...

Ces prières durent pendant vingt-et-un jours et si vous ratez un seul jour, vous devez recommencer depuis le début. Ensuite, il faut faire d'autres types de prières et de rituels : la prière à Shiva devant le Shivalingam pendant vingt-et-une semaines, la prière de Kali, vingt-et-une semaines, puis de Durga pendant vingt-et-une semaines. J'ai fait aussi une cérémonie pour purifier et transformer le corps physique, en marchant sur le feu. J'ai fait d'autres cérémonies encore, pour changer ma transpiration et me préparer à la prochaine étape. J'ai fait tout ça pour arriver jusque-là.

Un an plus tard, en décembre 1992, la guérison était totale. Je suis retourné au travail en 1993 avec mon frère. »

ENFANCE

de 1969 à 1990's

SA MALADIE

1989 - 1993

MIRACLES

année 1993

LES DÉBUTS

années 1994 - 95

LE BHAJAN HALL

1996 - 2000

MISSION

depuis 1997

Ces articles sont des versions réduites de l'histoire complète.

​Dans ce recueil biographique, plusieurs ouvrages sont cités en utilisant les extraits par ordre chronologique et se proposant de reconstituer l'histoire de Swami Ajay. Il est important de comprendre que cela ne remplace pas la lecture des ressources originales, qui ont une toute autre approche. 

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