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M U L T I M É D I A 

Swami Ajay

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S O N    H I S T O I R E 

SON PAYS - L'île Maurice

L’île Maurice est un État indépendant, situé dans l’Océan indien. Cette petite île se situe à 870kms environ de Madagascar, entre l’île de la Réunion à l’ouest et Rodrigues à l’est. Elle est réputée dans le monde entier pour ses plages blanches, ses lagons bleus, sa végétation tropicale et ses hôtels de luxe qui lui valent le titre « d’île paradisiaque » auprès des touristes étrangers.

 

Historiquement, Maurice subit plusieurs vagues de colonisations qui ont pour conséquence une mélange ethnique important. C’est ce qui donnera plus tard sa caractéristique si multiculturelle à l’île :

En 1598, Les colons Hollandais nommèrent l’île : « MAURITIUS », pour honorer le Prince Mauril Von Nassau. Ils y imposèrent un comptoir néerlandais avec des esclaves d’origine Africaine…

En 1721, Les colons Français la rebaptisent : Île de France. A cette époque, Maé de la Bourbonnais fit prospérer l’île financièrement avec la fondation de plusieurs villes, dont Port Louis. Il développa l’exploitation forestière ainsi que la production de cannes à sucre et de café.

A partir de 1810, l’île fut colonisée par les Britanniques – et en 1835, lorsque l’esclavage est aboli dans toutes les colonies, l’administration anglaise décide de recourir à des travailleurs indiens afin de répondre au besoin de main d’œuvre dans les plantations sucrières. Plus de 200 000 immigrants indiens et chinois affluent alors à l’Île Maurice sur une période de trente ans.

En 1968, l’île Maurice acquiert enfin son indépendance et met en place une République Démocratique dotée d’un système parlementaire.

4 ethnies principales composent la population Mauricienne : une majorité d’indiens, des créoles, des chinois et des européens. Chaque peuple migrant ayant apporté ses traditions, sa langue et sa religion, le paysage Mauricien est parsemé de temples hindouistes, de mosquées, de pagodes bouddhistes et d’églises catholiques… et, étant donné que 2 habitants sur 3 sont d’origine indienne, l’influence de l’Hindouisme est très présente sur l’île. La fête de Mahashivaratri attire des milliers de pèlerins qui se rendent au lac sacré de ‘Grand Bassin’ pour se purifier après une grande marche de plusieurs jours, similaire au pèlerinage de Compostelle. 

Le premier ministre élu en 1961 est Sir. Seewoosagur Ramgoolam, du parti travailliste. C’est sous son mandat que l’île accédera à l’indépendance. L’aéroport de Maurice porte son nom. En plus de la gratuité des études élémentaires, il a institué la pension vieillesse et les allocations familiales. Il est affectueusement considéré comme « le Père de la nation » par beaucoup de Mauriciens pour son courage et son travail social, notamment. L’aéroport de Maurice porte son nom. Ramgoolam part suivre des études de médecine en Angleterre avec l’aide financière de son frère Ramlall. Puis, il poursuit des études supérieures de droit à Londres. Il y rencontre des indiens qui marqueront également l’histoire : GandhiNehru et l’écrivain Tagore. Il rentre à Maurice en 1935 … Ramgoolam est élu Premier ministre et reste en poste pendant plus de 20 ans. Il décède en 1985.

Swami Ajay explique : « Il a mis en place l'éducation gratuite sur l'île parce qu' il a beaucoup souffert dans sa jeunesse. Lui aussi, il a travaillé dans les champs de canne à sucre. Il s'est blessé en conduisant une charrette : la corne du bœuf a crevé son œil. C'est lui qui a élevé le père de ma mère et qui lui a payé ses études à Londres. Ma famille l'a beaucoup soutenu lors des élections. Son premier but était d'établir l'éducation gratuite, qui est encore en place aujourd'hui. Son fils est ensuite devenu Premier ministre, il occupe ce poste depuis quinze ans. Il a accordé le transport gratuit à tous les étudiants mauriciens et à toutes les personnes âgées, pour qu'elles ne dépendent pas de leurs enfants. Elles peuvent prendre un bus et manger au bord de la plage si elles le désirent. Il a fait aussi construire beaucoup de maisons de retraite et des résidences en bord de plage, où elles peuvent rester gratuitement pendant quinze jours ou un mois, pour respirer le bon air. Les personnes âgées vivent très bien et elles votent toujours pour réélire ce Premier ministre, car elles craignent que d'autres gouvernements ne continuent pas à assumer ce genre de responsabilités. Comme les transports, l'éducation et les livres scolaires sont gratuits, toutes les familles ont l'opportunité d'envoyer leurs enfants à l'école. Les plus pauvres peuvent avoir une bourse pour poursuivre leurs études. Des cours de littérature française sont disponibles à partir de l'âge de dix ans et la France verse des aides également. Maurice est un pays africain qui offre tous les conforts ; tous les pays n'ont pas ce qui est actuellement à Maurice.

La majorité de nos députés et ministres, ainsi que le président de la République, sont des dévots de Swami (Sai Baba). À Maurice, tous les enseignements de Swami sont disponibles en Anglais, un peu partout. Un nom a aussi été donné aux villages : par exemple, Rivière du Rempart est le village du courage, Quatre-bornes est le village de l'intelligence. Il y a aussi les villages de la Prospérité, de l'Amour ou de la Vérité, etc. - Un enseignement est rattaché à chaque village volontaire. Cependant, nous ne sommes pas parfaits, les désirs et la corruption existent toujours.

 

À Maurice, nous ne nous considérons pas comme des Hindous ou musulmans, mais comme des Mauriciens et des Mauriciennes.

Nous sommes fiers de notre pays, même si c'est une petite île.

Nous vivons tous ensemble, avec beaucoup de respect, sans faire de différence entre les musulmans et les hindous. »

« À Maurice, on a toujours eu une personne intelligente au niveau de l’hindouisme, une personne intelligente au niveau musulman, une personne intelligente au niveau chrétien, une personne intelligente au niveau chinois, une personne intelligente au niveau tamil et une personne intelligente au niveau telugu. Ils sont tous partis en Angleterre et tous ont eu leur diplôme. Puis ils sont revenus à Maurice. Alors, le premier au niveau hindouisme, c’était Sir Seewoosagur Ramgoolam, le deuxième, un musulman, c’était Sir Abdool Raman, le troisième, chrétien, c’était Sir Gaëtan Duval, le quatrième c’était Chung Hing, un chinois, et puis il y avait un Tamil : Pilé... et un autre encore : Murugan, qui étaient là. Aujourd’hui, toutes ces personnes sont sur les billets de Roupies Mauriciennes.

 

Tous, sont venus ensemble pour lutter et pour obtenir l’indépendance contre les anglais. Et Gandhi les a aidés. En même temps, il y a Gandhi qui est en train de lutter en Inde, pour libérer l’Inde. Et ici, il y a 5 communautés multiraciales qui se sont alliées et qui ont lutté pendant au moins 20 ans, ou plus que ça. Toutes ces années, j’étais à l’école : on a toujours eu le pain à l’école, toujours à manger, parce qu’ils disaient que les parents n’avaient pas de sous pour nous donner à manger. L’éducation ? - il a fait l’éducation gratuite. Les livres gratuits, le repas gratuit. Vêtements gratuits, chaussures gratuites, chaussettes gratuites. Le pays était très pauvre, mais il y a eu des donations, l’Europe qui aidait, le World Health Organization, Unicef, FAO, tout ça : ils ont aidé l’île Maurice pour avoir toutes ces facilités. Le premier ministre sait que lui, il n’a pas eu, alors en tant que premier ministre il a essayé de donner à tous les enfants de l’île Maurice. »                                                   

    (Satsang donné pendant la tournée 2017)

QUE SIGNIFIE LE NOM :   Ajay   ?

Selon nombreuses traditions spirituelles, la naissance est l’incarnation de l’âme dans un corps, qui sera son véhicule pendant son voyage sur Terre. Le nom que nous donnent nos parents est comme le tampon de l’immigration sur le passeport : celui-ci est d'une grande importance et qualifie notre personnalité, nos goûts, notre destin. C’est à la fois une ligne directrice qui nous guide et un rappel de ce à quoi nous aspirons, ce que nous cherchons à devenir et à maintenir tout au long de notre existence.

En langue sanskrite, chaque lettre a son importance et peut radicalement changer le sens d’un mot :

‘Jay’ ou ‘Jai’ est utilisé pour proclamer la victoire de ... , ou pour déclarer la gloire de ...  et peut aussi signifier « être vaincu ».

‘A’ est une négation lorsqu’il est placé avant un mot. Il devient alors son contraire : Himsa, la violence. Ahimsa, la non-violence.

 

« Ajay » (अजय) signifie donc :« qui ne peut être vaincu ou surpassé, qui est invincible, toujours vainqueur. »

SYMBOLIQUE DU DRAPEAU MAURICIEN

Rouge : symbolise le sang versé par les esclaves et la lutte pour la liberté / l'indépendance.

Bleu : représente le ciel clair et l'océan Indien au milieu duquel l’île Maurice est située.

Jaune : rappelle le soleil de l’unité et la lumière nouvelle, celle de l'indépendance.

Vert : couleur de sa nature extraordinaire, richesse agricole, tout au long de l'année.

« La vie pendant mon enfance n’était vraiment pas facile. Mais j’ai pu compter sur mon beau-frère et ma belle-sœur pour m’aider à faire quelque chose de ma vie. Par contre ce n’était pas facile pour moi, parce que je devais travailler. Donc à l’âge de 5 ans, je suis parti habiter avec mon beau-frère (à Triolet).

 

J’y suis resté de 5 à 18 ans. Mais même avec l’aide des établissements éducatifs et pour la nourriture, je devais travailler très dur… j’ai travaillé dans les champs de canne à sucre. Et c’était une grande difficulté à pour moi à cette époque, de manger comme je voulais. La nourriture était là mais ce n’est pas facile d’obtenir cette nourriture. Je dois travailler très dur pour ‘mériter’ de manger. Et une fois qu’on commence à manger, tant de mots grossiers sortent de la bouche de mon beau-frère : « Tu manges tellement et tu travailles si peu !!! » - et ces mots m’ont fait tellement mal…

 

Alors, j’ai commencé à manger à l’extérieur. Je rentrais tard juste pour ne pas avoir à entendre ce type de paroles. Et même quand je travaillais dans les champs, j’entendais ce type de mots. Mais Dieu m’a vraiment donné le courage pour accepter toutes ces souffrances. Peut-être que… oui, enfin, maintenant j’accepte ça comme karmique, comme mon karma. Peut-être que j’ai fait quelque chose dans mal dans une vie passée et maintenant je dois rembourser. Mais j’ai aussi appris quelque chose de très important avec eux, à l’époque : la discipline et la souffrance. Alors, à 19 ans je suis retourné dans ma famille, la famille de mon père. Et tous les changements se sont passés à Rivière du Rempart.»        

NOUVEAU DÉPART - 19 ans

Grandissant à Triolet avec sa grande sœur, son mari et ses 4 enfants, il alterne l'école avec le travail forcé et finit par quitter la maison à seulement 19 ans. C’est à cette époque que sa tante (épousede son oncle paternel) l’a recueilli. 

Le jeune Ajay emménage alors à Rivière-du-Rempart en août 1989. 

À l’âge adulte, il cumule plusieurs postes et devient tour à tour maçon, messenger, planton... Puis, il rejoint son frère aîné Oudaye, avoué de profession et travaille à ses côtés. Il explique que son frère l'a l’encouragé à devenir quelqu’un dans la vie et c'est ce qui l'a amené à travailler dans le domaine de la loi. Débutant comme messenger, il a ensuite été promu clerc d’avoué et a suivi des cours spécialisés pour devenir huissier de justice. A côté, il apprend à devenir prêtre et travaille dans différents temples de Shiva.

 

Pendant cinq ans, de 1989 à 1993, Ajay suit assidûment ses cours et continue à travailler avec son frère. ​À l'âge de 20 ans, il envisageait sérieusement de faire carrière, de fonder un foyer, et de mener une existence des plus ordinaires... Comme beaucoup de Mauriciens, il parle plusieurs langues : le français, l’anglais, le créole, et l’hindi - c’est d’ailleurs ce qui favorisa plus tard le développement de sa mission à un niveau international...

GÉNÉALOGIE ET NAISSANCE

Swami Ajay Rampoortab naît le mercredi 15 janvier en 1969 à Port-Louis, capitale de l’île Maurice.

 

Il est issu d’une famille originaire du nord de l’Inde : ses ancêtres paternels immigrèrent à l’île Maurice quelques temps après l’abolition de l’esclavage, lorsque le pays eut besoin de travailleurs. Son grand-père paternel vient à Maurice avec pour seul bagage ses outils de travail agricole et son Ramayana (en sanskrit). La croyance dans l’ancestral Sanathana Dharma et la foi hindouiste coulent dans le sang des Rampoortab depuis de nombreuses générations...

De l’autre côté, sa famille maternelle se compose de notaires, d’avocats et de juges, d’avoués et de géomètres.

Le père de sa maman étudie le droit immobilier à Londres et devient le notaire général de l’île Maurice.

Il obtient 80% des terrains de l’île au moment de l’indépendance en 1968, car ses relations avec les Anglais sont solides.

La famille maternelle devient donc rapidement fortunée... et ses parents se rencontrent.

 

Le couple eut plus tard des enfants, dont le petit Ajay Rampoortab.

La famille, étant très fortunée, possède de nombreuses propriétés dont une grande maison dans le nord de l’île.

Le petit Ajay passe ses 5 premières années avec ses parents et ses frères et sœurs, entourés de domestiques...

GÉNÉALOGIE ET NAISSANCE

Swami Ajay Rampoortab naît le mercredi 15 janvier en 1969 à Port-Louis, capitale de l’île Maurice.

 

Il est issu d’une famille originaire du nord de l’Inde : ses ancêtres paternels immigrèrent à l’île Maurice quelques temps après l’abolition de l’esclavage, lorsque le pays eut besoin de travailleurs. Son grand-père paternel, un humble Brahmane, vient à Maurice avec pour seul bagage ses outils de travail agricole et son Ramayana. La croyance dans l’ancestral Sanathana Dharma et la foi hindouiste coulent dans le sang des Rampoortab depuis de nombreuses générations...

De l’autre côté, sa famille maternelle est composée de notaires, d’avocats et de juges, d’avoués et de géomètres. Le père de sa maman étudie le droit immobilier à Londres et devient le notaire général de l’île Maurice. Il obtient 80% des terrains de l’île au moment de l’indépendance en 1968, car ses relations avec les Anglais sont solides. La famille maternelle devient rapidement fortunée... Ses parents se rencontrent alors par l’intermédiaire du grand-père maternel. Sa mère, jeune femme respectée pour son intelligence

et son comportement, accepte la proposition du jeune homme et tous les biens de la famille sont apportés dans cette union.  Le couple eut plus tard des enfants, dont le petit Ajay Rampoortab.

Ajay passe ses 5 premières années avec ses parents et ses frères et sœurs, entourés de domestiques.

La famille, étant très fortunée, possède de nombreuses propriétés dont une grande maison dans le nord de l’île.

Il naît le lendemain de Makar Sankranti, le jour de l’année où le soleil commence son trajet vers le Nord (14 janvier). Le soleil change de constellation douze fois dans l’année selon le calendrier indien, avec deux trajets importants (nord / sud). Cette première période est très auspicieuse, synonyme de changements bénéfique et de transformation. Les Sikhs donnent également une grande importance à ce festival dont le but est de méditer sur le Suprême qui imprègne toute la Création. Ils comparent ainsi le Guru au Soleil, qui illumine l'esprit du disciple sur son chemin vers Dieu.

SYMBOLIQUE DE MAKAR SANKRANTHI

Extraits de discours divins par Sri Sathya Sai Baba

« Ce qui apporte un changement bénéfique est Sankranti. C’est le jour où l’on reçoit les fruits de notre travail. Sankranti apporte un changement positif et génère de bonnes pensées. Ce n’est pas seulement un festival pour la prospérité matérielle, mais aussi une opportunité de cultiver les 6 qualités sacrées : Utsaham, Sahasam, Dhairyam, Buddhi, Shakti, Parakramam (le zèle, la détermination, le courage, le discernement, la force intérieure et l’héroïsme.) Sankranti devrait être considéré comme le jour où l’être humain dirige sa vision vers Dieu. Nous devons impacter le monde d’une transformation spirituelle remarquable... ainsi, le festival de Sankranti prendrait tout son sens. »  14 janvier 1997

« La vie humaine peut être comparée à une tige de canne à sucre. La vie, tout comme la canne à sucre, est dure et pleine de nœuds, remplie d’obstacles. Mais toutes ces difficultés doivent être surmontées si on veut mériter de vivre la béatitude du Divin, tout comme la canne à sucre doit être écrasée pour en faire sortir le jus sucré. C’est seulement lorsqu’on en tire le jus et qu’on fait s’évaporer le liquide, qu’on obtient du sucre. Et c’est sous cette forme qu’on peut vraiment l’utiliser et l’apprécier. La félicité divine ne s’obtient qu’en surmontant les tests et les difficultés… L’or brut ne peut être transformé en un bijou brillant et précieux qu’après avoir été fondu, purifié et frappé. Lorsque j’appelle les fidèles « Bengaru » (chose précieuse, en or), je vous considère comme des êtres très précieux, avec beaucoup de valeur, tout comme l’or. Mais ce n’est qu’après avoir surmonté les difficultés de la vie avec persévérance que vous deviendrez de véritables bijoux. Ne permettez jamais que les difficultés vous submergent. L’humain ne peut choisir seulement la joie ou seulement la peine... Il doit apprendre à cultiver une attitude d’équanimité envers la joie comme la peine car tout est la grâce de Dieu et il sait ce qui est bon pour vous. Développez une confiance ferme en vous-même et ayez une Foi solide en Dieu. » 15 janvier 1992

« Les années, les mois, le jour et la nuit : tout est réglé par le soleil. Tout cela fait partie de l’aspect du Temps.

Le mouvement du Soleil est la racine, la cause de tout ça. Dans une année, il y a deux « Ayanas » : deux voyages.

Uttarayana connote le mouvement dirigé vers le nord alors que Dakshinayana connote le mouvement vers le sud. Donc, lors de Makar Sankranti, le soleil commence son voyage vers le Nord et cette période s’appelle Uttarayana. C’est une époque de 6 mois, remplie de lumière, de paix, de bonheur, de courage et de pureté. A l’inverse, Dakshinayana (commence le 16 juillet) est une période d’obscurité, d’agitation, de peur et de confusion. Celui qui voyage pendant l’Uttarayana voyage avec un sentiment saturé de Dieu, Brahman. Il marche vers Dieu, en étant conscient de la présence du Divin, avec passion pour le Divin et attaché au principe Divin. Ainsi, il atteint le Royaume du Soleil qui est le souffle de vie, le Prana. Lorsque l’individu se fond en sa source, il n’y a plus de naissances : on ne revient plus en ce monde. Ce n’est que lorsque votre souffle se fond dans le Souffle universel que vous vous libérez. Tant que vous attachez vos sentiments vers le monde, c’est une forme d’illusion. Et tant qu’il y a cette illusion trompeuse (bhrama) vous ne pourrez pas atteindre Dieu (Brahman). Lorsque le Divin est atteint à travers ces sentiments, saturés du Divin, il n’y a plus de naissance.

Ainsi :

Brahmavid brahmaiva Bhavati

Celui qui obtient la connaissance de Dieu devient Un avec Dieu.

Faites l’effort de réaliser ce lien entre le voyage du soleil vers le nord puis le sud, avec le cycle des naissance puis l’immortalité. Celui qui voyage vers le sud, vers le monde, renaît à chaque fois. Mais celui qui voyage vers le Nord, vers Dieu, sera libre de toutes naissances. Il devient complet, réalisé. »

- Summer Course 1991

ENFANCE

de 1969 à 1990's

SA MALADIE

1989 - 1993

MIRACLES

année 1993

LES DÉBUTS

années 1994 - 95

LE BHAJAN HALL

1996 - 2000

MISSION

depuis 1997

Ces articles sont des versions réduites de l'histoire complète.

​Dans ce recueil biographique, plusieurs ouvrages sont cités en utilisant les extraits par ordre chronologique et se proposant de reconstituer l'histoire de Swami Ajay. Il est important de comprendre que cela ne remplace pas la lecture des ressources originales, qui ont une toute autre approche. 

« Je pense que c’est bon d’avoir des difficultés. Sans elles, nous ne pourrions pas évoluer... lorsque je n'ai pas de problèmes, je commence à avoir peur. Oui ! Les problèmes nous permettent de savoir qui nous sommes et comment nous pouvons nous améliorer. Ils nous permettent de rechercher la compagnie du Seigneur et de prier avec sincérité. Sans la douleur, on ne peut pas vraiment ressentir le contentement et la joie. Je pense que tous ces problèmes vécus pendant mon enfance sont une forme de d’austérités et que je dois les accepter comme tels...

Cela persiste aujourd’hui, et je continue à apprendre avec les problèmes. »

 

- Swami Ajay

SA PETITE ENFANCE

Le petit Ajay n’avait que 5 ans lorsque son père décède brutalement. Quelques mois avant, ce dernier perd toute la fortune de la famille en bourse, laissant sa femme et ses enfants dans un état d’extrême pauvreté. Ils perdent ensuite leurs terrains et leur richesse et bientôt, ils n’ont plus de quoi se nourrir. La famille se réfugie alors dans une maison abandonnée, avant d’être expulsée de force : la mère et ses 3 enfants commencent à errer désespérément sur les plages de Maurice, sans savoir où aller. Ils déménageront plusieurs fois, se retrouvant régulièrement dans l’incertitude. La santé mentale de la maman commence à faiblir et les enfants finissent par être séparés dans plusieurs foyers.

Swami Ajay explique : « Depuis mon enfance, j’ai toujours pensé : « Dieu, il est comment ? »

parce que ma maman, elle priait beaucoup. Elle avait de grandes statues de Durga, Kali, Santoshi, Gowri… et j’ai toujours posé cette question ! En même temps, je partais au temple de Shiva pour aider. Le temps qu’il est resté avec nous, mon père nous a expliqué beaucoup de choses. Personnellement, il m’a toujours dit : « il y a beaucoup de prières, beaucoup de mantras… mais la simplicité c’est quand même important. » 

Il nous a appris le Gāyatrī mantra. « Voilà ! tout au long de votre vie, vous pouvez réciter le Gāyatrī mantra. Trois Gāyatrī mantra, trois fois par jour. Le matin, le midi et le soir et avant de prendre le repas. Ça va vous aider. »

Et depuis l’âge de 5 ans j’ai commencé à pratiquer le Gāyatrī mantra comme ça ; sans penser « c’est qui ? » ou sans penser « c’est quoi ? » - parce que c’était important que notre père nous ait donné ce mantra. On savait que c’était pour Dieu. Après la mort de mon père, ma maman a perdu la tête. On était trois enfants et nous avons été séparés.

 

C’était devenu impossible pour notre maman de prendre soin de nous. »

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